Buffalo Bill a la réputation d’avoir été le plus grand chasseur de bisons de tous les temps. Buffalo Bill doit aussi sa célébrité au fait d’avoir servi un temps d’éclaireur au général Custer qui a perdu la vie lors de la fameuse bataille de Little Big Horn, en 1876. Mais des images filmées dès 1894 et jusqu’en 1916, montrent un tout autre Buffalo Bill.
Washington, vendredi 22 novembre 1963,18 heures. John Fitzgerald Kennedy, le plus jeune président des Etats-Unis, a été tué, à Dallas, il y a moins de cinq heures. Traumatisés, éplorés, des millions de citoyens attendent, devant leur télévision, le retour de la dépouille de leur Président dans la capitale. C'est le point de départ de cet épisode de «Mystères d'archives». Le film de vingt-six minutes décrypte la couverture télé de cet événement qui a marqué la grande Histoire autant que celle du petit écran. Pour l'occasion, et pendant quatre jours, de l'annonce de l'assassinat de JFK jusqu'à son enterrement, l'actualité a été diffusée en continu - sans coupures publicitaires ! - par les trois chaînes concurrentes ABC, CBS et NBC. Soixante caméras ont filmé, sur les 10 kilomètres de procession, la marche jusqu'au cimetière militaire d'Arlington.
En juin 1963, John F. Kennedy est attendu en Allemagne de l'Ouest. A la fin de cette visite de cinq jours, devant quelque 400 000 personnes et des caméras parfaitement placées sur des échafaudages, le président Kennedy prononce une petite phrase qui deviendra fameuse : «Ich bin ein Berliner» («Je suis un Berlinois»). Pourquoi ces mots en allemand et ce voyage à Berlin, en pleine guerre froide ?
« Vive le Québec libre ! » Cette petite phrase prononcée par de Gaulle lors de son voyage officiel au Canada, le 24 juillet 1967, déclenche une crise politique majeure entre les deux pays. Pourquoi a-t-il repris le slogan des indépendantistes du Rassemblement pour l’Indépendance nationale (RIN) ? C’est le décryptage de ce couac que proposent les réalisateurs. Ils partent du fameux discours de Montréal pour remonter à l’arrivée du Général à Québec, plutôt qu’à Ottawa, capitale du pays, première entorse au protocole. « De Gaulle fait clairement comprendre par là que la priorité de son voyage est le Québec, pas le Canada. »
De 1934 à 1936, le procès de Bruno Richard Hauptmann, immigrant clandestin allemand accusé du meurtre du jeune fils du célèbre aviateur Charles Lindbergh, fait l'objet d'un véritable déchaînement médiatique. Pour s'immiscer dans le "procès du siècle", les médias ne reculent devant rien. Ils n'hésitent pas à soudoyer les différentes parties et à filmer en cachette les interrogatoires, fragilisant ainsi la bonne conduite de la justice.
Tombé aux mains des Khmers rouges en 1975, le Cambodge a été isolé du monde durant quatre ans ; mais les Khmers rouges y ont tourné de nombreux films de propagande.
Le 14 juillet 1959, pour la première fois, la télévision française utilise un hélicoptère pour retransmettre en direct les images du Tour de France.
En Avril 1897, pour la première fois dans l'histoire du très jeune cinéma, un caméraman est invité à suivre un président en voyage pour le compte de la société des frères Lumière. Les neuf jours du périple du président Félix Faure en Vendée sont fixés sur la pellicule par le réalisateur Charles MASSON. Avec une caméra fixe, ce précurseur du cinéma ramène un des premiers grands reportages de l'histoire du cinéma. Sur ces images aussi formelles qu'émouvantes, l'équipe de "Mystères d'archives" raconte les coulisses du tournage, les limites techniques qui s'imposent aux opérateurs de l'époque et revient sur l'importance de ce témoignage filmé.
Le 2 septembre 1945, la capitulation japonaise est signée à bord du Missouri, un navire de guerre américain, dans la baie de Tokyo. Quelques semaines avant, Hiroshima et Nagasaki ont été dévastées par des bombardements atomiques, et le Japon a annoncé sa volonté de déposer les armes. Une foule de militaires et quelques 170 cameramen, photographes, reporters radio et journalistes ont été conviés. Ce sont, en Asie, les derniers instants de la Seconde Guerre mondiale. La cérémonie a été minutieusement préparée selon les volontés du général américain Mac ARTHUR, le Chef suprême des puissances Alliées. Pourtant, juste avant qu'elle ne se termine, la cérémonie tourne au désordre, à la pagaille. Catastrophés par le document qui leur est remis, où certaines signatures ne sont pas à la bonne place, les Japonais commencent par le refuser. Composé d'images d'archives, ce documentaire retrace pas à pas ce moment historique en revenant sur le choix de la mise en scène de la signature de l'acte de capitulation, l'organisation de la cérémonie, les négociations antérieures, et sur le début de l'occupation américaine du Japon.
Le premier homme à avoir effectué un vol dans l'espace est Yuri GAGARINE, citoyen soviétique au cours de la mission Vostok 1 le 12 avril 1961. Ce numéro de la collection documentaire "Mystères d'archives" décrypte les images tournées avant, le jour du vol et après, en débusquant les mises en scène et les entorses à la réalité de ces films à la gloire du programme spatial soviétique. Il illustre de quelle façon, en pleine Guerre Froide, l'exploit du cosmonaute est utilisé comme propagande par le régime communiste.
Sur la terrasse du Capitole, alors que Ronald Reagan prête serment et devient le 40ème président des Etats-Unis, les négociations pour la libération des otages d'Iran sont sur le point d'aboutir. Ainsi va prendre fin la plus grande crise de politique étrangère depuis la guerre du Vietnam et les 52 otages retenus à Téhéran s'apprêtent à être libérés.A partir d'images des chaines américaines (CBS, ABC), l'équipe de mystères d'archives dissèque phase par phase le traitement de l'évènement par les médias américains depuis les ultimes négociations de Jimmy CARTER dans son bureau de la Maison Blanche, la cérémonie de passation de pouvoirs, l'accueil des otages sur le tarmac de la base américaine de Francfort et enfin leur retour au pays, accueillis par des officiels et leur familles.
Après 1560 jours d'une guerre extrêmement meurtrière et pour la première fois mondiale, le 11 novembre 1918, à 11h précises, les cloches ont sonné partout en France pour annoncer que les combats ont cessé. Des images d'archives en France, en Angleterre et aux Etats-Unis montrent l'accueil consécutif à l'annonce de l'armistice. Mais cette liesse qu'elles nous montrent était-elle générale, spontanée ou mise en scène ?
Dimanche 4 décembre 1977 à Bangui, en Centrafrique. Jean-Bedel Bokassa s’autoproclame Empereur sous le nom de Bokassa 1er. Décors et costumes n’ont pas grand-chose à voir avec les traditions africaines : de longs manteaux d’hermine, des cavaliers en tenue de hussards et même des carrosses pour une traversée de la capitale. Jamais l’Afrique n’a connu un tel spectacle !
Nous sommes en Allemagne en avril 1945, à quelques semaines de la fin de la guerre en Europe.Sur le front ouest, l'avancée des troupes Alliées s'accompagne de la découverte et de la libération de très nombreux camps de prisonniers de guerre, de camps de travail et de camps de concentration.Les Soviétiques ont déjà découvert, en Pologne, les camps d'extermination de Majdanek en juillet 1944 et d'Auschwitz en janvier 1945. Mais ces événements ont eu peu de retentissement dans les pays alliés.Ce n'est qu'à partir de l'ouverture par les Américains des camps comme Ohrdruf, Buchenwald et Dachau, en Allemagne, que le monde va découvrir l'ampleur de l'horreur nazie. Et l'image va jouer un rôle majeur.En l'espace de quelques semaines, quantité de photographies et de films sont réalisés dans les camps.Pourquoi ? Dans quel but ? Et quelle réalité ces images ont-elles donné à voir ?
En février 1972, Richard Nixon est le premier président américain à rencontrer Mao, pour tenter de normaliser les relations diplomatiques entre les deux pays.
Jamais on n’avait vu autant de monde dans les rues de la capitale de l’Inde. Le chef sprirituel, l’apôtre de la non-violence, le « père de la Nation indienne », le Mahatma Gandhi, est mort la veille, assasssiné par un extrémiste hindou. Dans un pays qui vient tout récemment d’acquérir son indépendance, quel rituel le nouveau pouvoir indien a-t-il choisi pour ces premières funérailles nationales ?
Tenter de comprendre la personnalité complexe de Hitler à travers les images en couleurs de sa maîtresse Eva Braun est le défi que relève ce passionnant documentaire. Une plongée inédite dans la vie intime du dictateur.
En 1960, Fidel Castro, qui n'est pas le bienvenu sur le sol américain, sème le désordre en rencontrant plusieurs fois Nikita Khrouchtchev, l'homme fort de Moscou.
Le 18 mars 1967, le Torrey Canyon, un pétrolier, coule au large des côtes britanniques de la Cornouaille, provoquant la plus grande marée noire jamais vue.
En 1903, plus de 600 000 personnes en provenance de différentes régions d’Europe franchissent les portes du centre d'immigration d’Ellis Island, avant de commencer leur nouvelle vie aux États-Unis. En 1906, ils sont plus de 800 000 à être accueillis sur cette petite île de la baie de New York, à seulement quelques centaines de mètres de la statue de la Liberté. Radiographie de l'île par laquelle sont passés les rêves d'ailleurs de millions de personnes.
Angleterre, début juin 1944. Quelque 270 000 soldats, principalement américains, britanniques et cana-diens, attendent le feu vert du général Eisenhower pour partir à l’assaut des côtes normandes et libérer l’Europe de la tyrannie nazie. Plus de deux cents reporters ont été recrutés pour accompagner l’opération Overlord. Le cinéaste John Ford figure parmi les encadrants. Pour qui travaille-t-il ? Que sont devenues les images filmées ce jour-là ?
Le 2 novembre 1930, à 38 ans, le ras (un titre de noblesse) Tafari Makonnen devient empereur d’Éthiopie sous le nom de Hailé Sélassié. Les fêtes du couronnement, organisées à Addis-Abeba, durent sept jours. Les représentants de treize puissances étrangères, dont la France, l’Italie et le Royaume-Uni, sont conviés, de même que des équipes de reportage venues d’Europe et des États-Unis. Comment Sélassié a-t-il conquis le pouvoir ? Pourquoi a-t-il tenu à inviter ces émissaires étrangers ? Les reporters ont-ils pu travailler librement ?
Le Caire, 1970. La mort inattendue de Nasser, à l’âge de 52 ans, plonge les Égyptiens dans l’inquiétude et la douleur. Le jour des funérailles, ils sont des millions à vouloir s’approcher du cercueil de celui qui était devenu un héros du monde arabe en nationalisant le canal de Suez. Comment se sont déroulées ces funérailles ?
En 1979, Karol Wojtyla revient pour la première fois dans son pays depuis qu’il est à la tête de l’État du Vatican. Une foule de reporters étrangers a fait le déplacement. À chaque étape du pèlerinage, ils filment le pape, qui célèbre des messes et prononce des sermons devant des centaines de milliers de fidèles. Comment les reporters polonais couvrent-ils l’événement ? Comment les autorités communistes encadrent-elles cette visite ? Jean-Paul II peut-il se déplacer et s’exprimer librement ?
En 1915, Wilbur Durborough et Irving Ries, deux reporters américains, rejoignent l’Allemagne en guerre. Pendant six mois, ils y tourneront un long reportage, financé par des hommes d’affaires de Chicago. Ont-ils été libres de circuler et de capter les images qu’ils voulaient ? Qu’est devenu ensuite leur reportage retrouvé par hasard en 2014 ?
Pékin, le samedi 1er octobre 1949. Depuis une tribune érigée sur la place Tian’anmen, face à une foule immense, Mao Zedong proclame la naissance de la République populaire de Chine, mettant bientôt fin à la guerre civile qui opposait depuis de longues années communistes et nationalistes. Mais les images en couleur de l’événement ne seront dévoilées que soixante-dix ans plus tard. Pourquoi ? Par qui ces images ont-elles été filmées ? Comment et avec qui le leader communiste s'est-il préparé à gouverner ?
En 1936, le démocrate Franklin Delano Roosevelt, qui s’est efforcé de relever les États-Unis de la crise de 1929, repart en campagne pour un deuxième mandat. En train et en voiture, il va sillonner pendant six mois une trentaine d'États. La tournée s’avère d'autant plus difficile à organiser que le président est paraplégique. Les reporters sont-ils libres de le filmer et de le photographier lors de ses déplacements ? S'il est réélu, Roosevelt compte-t-il poursuivre sa politique en faveur des plus démunis ?
1959. En pleine guerre froide, plus de 900 Coréens résidant au Japon quittent ce pays capitaliste pour aller s'installer en Corée du Nord, pays communiste. Ils vont être suivis par quelque 100 000 autres Coréens qui espèrent trouver en Corée du Nord une vie meilleure. Rappelons que la Corée, leur pays d'origine, a été colonisée en 1910 par le Japon et que le pouvoir nippon a fait venir près de 2 millions de Coréens pour servir de main-d'œuvre. Quel est, en 1959, le statut des 600 000 Coréens qui résident encore au Japon ? Pourquoi rejoindre la Corée du Nord, pays dont ils ne savent pas grand-chose ? Le Japon et la Corée du Nord n'ont aucune relation diplomatique. Pourquoi et comment leurs gouvernements se sont-ils entendus pour encourager ces départs ?
Le 12 novembre 1970, trois jours après la mort du général de Gaulle, trois cérémonies distinctes ont lieu : un hommage national à la cathédrale Notre-Dame en présence de chefs d’État du monde entier, des funérailles privées à Colombey-les-Deux-Églises et la remontée des Champs-Élysées par les "compagnons" de l’homme du 18 juin. Quels secrets se cachent derrière ces trois événements ?
En 1921, une grande famine se propage en Russie. Elle va menacer la vie de quarante millions d'enfants et d'adultes. Des organisations humanitaires nées de la Grande Guerre se mobilisent. Les secours affluent depuis l'Europe et, massivement, depuis les États-Unis.
En septembre 1938, alors qu'Adolf Hitler veut s'emparer par la force des Sudètes, le Premier ministre britannique Neville Chamberlain décide de mener seul des négociations avec le Führer pour dénouer une crise qui fait courir le risque d'une nouvelle guerre à l'Europe. Comment ces trois entretiens effectués en quinze jours se sont-ils réellement passés ?
Mardi 14 août 1945 : trois mois après la fin de la guerre en Europe, et quelques jours après les bombardements atomiques de Hiroshima et de Nagasaki, le président des États-Unis Harry Truman annonce la capitulation du Japon. En quelques minutes, des foules envahissent les rues des villes américaines. Mais le président Truman a-t-il déclaré que la guerre était finie ?
Au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, dans un Japon sous occupation américaine, vingt-huit hauts responsables nippons, accusés de crimes contre la paix, de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité sont jugés par le "Tribunal militaire international pour l’Extrême-Orient".