Du 11 au 18 février, Lourdes célèbre le 150ème anniversaire des apparitions de la vierge devant Bernadette Soubirous. Depuis un siècle et demi, le nombre de pèlerins n'a cessé d'augmenter. Ils sont près de 6 millions aujourd'hui à se déplacer à Lourdes. Cette agglomération paisible de 15 000 habitants est le troisième lieu de pèlerinage chrétien du monde, après Rome et Guadalupe au Mexique. La façon dont la petite ville médiévale accrochée à son " roc ", au pied des Pyrénées, s'est progressivement transformée pour absorber cette affluence incroyable constitue l'un des miracles de Lourdes. Le miracle économique de Lourdes, c'est plus de 300 magasins, 250 hôtels, 600 tonnes de cierges maison brûlés chaque année...
Chaque week-end, et parfois en semaine, ce sont des rassemblements de plusieurs milliers de personnes bras-dessus bras-dessous, chantant à travers les rues. À l'inverse des autres carnavals, on ne trouve ni chars, ni groupes folkloriques, ni artistes de rues dans les cortèges. Le spectacle, ce sont les "masquelours" qui le créent. Pour beaucoup, le carnaval est un exutoire, un déferlement où chacun a une nouvelle peau sous un masque de peinture.
Ce documentaire est consacré aux petits porteurs, témoins directs de la crise boursière sur les marchés financiers actuellement. Il est composé principalement d'interviews de quelques-uns de ces petits actionnaires, de professionnels de la Finance, de responsables de services actionnaires dans des grandes entreprises, de formateurs en bourse, d'un trader, d'un représentant de l'Association de défense des usagers de banque.
Il paraît que l'argent n'est plus tabou en France et que les Français affichent leurs revenus comme les Américains. C'est du moins ce que montre un sondage. Si le tabou est levé : profitons-en. Car l'argent domestique, ce que l'on en fait ou ce que l'on aimerait en faire, celui que l'on a ou celui qui manque, est une fabuleuse fenêtre pour raconter la chronique réelle d'un pays.
Documentaire consacré à la campagne électorale des élections municipales de Paris de 2008, focalisé sur la stratégie de l'UMP face à ses adversaires. En 2001 la droite parisienne avait perdu l'élection face à Bertrand Delanoë (PS) et espère désormais reconquérir la capitale. Les interviews des candidats sur le terrain alternent avec les commentaires sur images factuelles.
Documentaire en couleurs, commenté en voix off. Le permis à points mis en place depuis 15 ans a entrainé la suppression du permis de conduire de nombreux automobilistes dont certains roulent sans permis. Ils s'expriment sur cette sanction qu'ils jugent souvent excessive alors que des formateurs de stage de rattrapage de points de permis et des associations tentent de leur faire prendre conscience de leur responsabilité au volant.
Dans ce documentaire d'investigation réalisé à l'occasion des Jeux Olympiques à Pékin, une équipe de journalistes français mené par Anthony DUFOUR, tente de mettre les autorités chinoises devant leurs contradictions, pose les questions qui fâchent et montre comment Pékin va tenter de préserver son image. Le film révèle aussi l'emprisonnement des dissidents et ce que cache le sourire accueillant et les déclarations rassurantes des autorités chinoises.
En hiver 2008, l'affaire KERVIEL a donné un coup de projecteur au milieu relativement méconnu du trading. À travers le portrait croisé de quatre traders en France et en Angleterre, une visite guidée dans la salle des marchés de Groupama et l'interview de plusieurs spécialistes, le documentaire nous ouvre les portes du monde de la haute finance.
Après l'annonce du retrait du monde de la mode d'Yves Saint Laurent en janvier 2002, les spécialistes ont cru à la disparition de l'industrie de la haute couture. Or en réalité, la tendance s'inverse et aujourd'hui, les grandes maisons revendiquent une augmentation de leur clientèle. Le luxe a trouvé une autre cible : les nouveaux riches russes et chinois qui se pressent dans les boutiques de luxe et les défilés parisiens. Le point sur la situation en France, à Moscou et à Pékin.
À 85 ans, Victoria, comme une cinquantaine de retraités du Pas-de-Calais, a la chance de bénéficier d'un séjour subventionné par la municipalité. Pour 180 euros, elle va passer une semaine à Saint-Georges-de-Didonne, près de Royan. Au programme : des promenades au bord de la mer, des parties de pétanques, de longues pauses pour écrire une carte postale à tous les membres de la famille, quelques photos souvenirs sur le port. Des choses simples qui ont un goût d'exceptionnel. Car notre joyeuse bande du Nord, pour la plupart membres actifs des associations locales, sont ces fameux "retraités à petits revenus".
Documentaire sur les nouveaux comportements des Français en matière de vacances, qui ont évolué avec le développement des journées RTT et l'arrivée d'internet pour les réserver, à travers les portraits de plusieurs types de vacanciers : un couple de retraités, un célibataire, une famille....
Mercredi 7 mai, la nuit tombe lentement sur Nîmes. Dans les rues, des dizaines de milliers de personnes se rassemblent bruyamment aux abords des arènes. En quelques minutes, la foule forme un cortège impressionnant de danseurs et de chanteurs derrière des chars lumineux et au son des peñas. C'est la Pégoulade, sorte de défilé carnavalesque qui donne le coup d'envoi de l'une des plus importantes fêtes populaires du pays : la féria de Pentecôte de Nîmes. Pendant cinq jours, plus d'un million de personnes vont se retrouver aux abords des arènes pour faire la fête, boire, danser et chanter. Avec, au centre de toutes les conversations, le taureau. Créée en 1952 autour des corridas, que l'on pratique à Nîmes depuis la fin du XIXe siècle, la féria attire aujourd'hui des aficionados de toute l'Europe, venus voir évoluer les meilleurs toreros mondiaux et les élevages les plus réputés. Rencontre avec des passionnés afin de partager l'effervescence qui se répand dans toute la ville...
À Nice : tour de la ville en compagnie d'un agent immobilier, Dimitri BARTOLI qui détaille les demandes de la clientèle et présente les quartiers les plus convoités de la ville ainsi que les biens meilleur marché, plus éloignés du bord de mer. Présentation des derniers terrains constructibles de la ville. Maître Michel PAGES, notaire, donne les chiffres de la hausse immobilière et présente la typologie des acquéreurs, une clientèle fortunée en quête de pied-à-terre. Témoignage d'une femme gardien de la paix sur ses problèmes de logement, son salaire ne lui permettant pas de faire face à la hausse des loyers. Carmine ZINGONE Alliance Police Nationale explique que le nombre de demandes de mutation pour la région a baissé en raison de la hausse des prix de l'immobilier.
Documentaire sur le nouveau visage des casinos français. Depuis la légalisation des machines à sous il y a vingt ans, les smokings, robes de soirées et mafieux sont autant de clichés qui appartiennent au passé. Cette loi a participé à la démocratisation des casinos devenus des industries de masse. Des puissants groupes aux petits casinos familiaux, des sites de paris en ligne à la dépendance des joueurs, découverte des coulisses de ce milieu. Les interviews et les témoignages de professionnels, de membres du personnel, de joueurs, de maires de municipalités, de médecins et du président de la Commission Supérieure des Jeux alternent avec un commentaire off sur des images factuelles, des photographies et un document d'archives.
Documentaire consacré au camping "La Sirène" à Argelès-sur-Mer. Œuvre de la famille CARLETTI, cet établissement quatre étoiles marque l'évolution de l'hôtellerie de plein air qui privilégie aujourd'hui le confort et souhaite attirer une nouvelle clientèle. Dans un espace paysagé, les tentes ont laissé place aux mobil-homes et aux chalets. Les piscines, commerces et boîtes de nuit permettent de passer un été en autarcie dans le complexe. Le documentaire suit plusieurs vacanciers et dévoile différents aspects de la vie au camping "La Sirène". Du jeune adolescent italien en mal d'amour au couple de retraités passionnés de pétanque tout le monde y trouve son compte.
Documentaire consacré à la braderie de Lille, le plus grand vide-grenier d'Europe qui se tient le premier week-end de septembre depuis le Moyen-Age. Le commentaire sur images factuelles alterne avec les séquences en situation en compagnie d'exposants, de collectionneurs, de chineurs, de badauds et de personnalités emblématiques de la ville comme Jacques MARQUET dit "Jacky la Brocante".
Ce documentaire, diffusé à l'occasion des Journées européennes du patrimoine, propose une immersion au cœur du palais de l'Élysée, demeure officielle du président de la République, lieu où se conjuguent histoire et pouvoir. Cette Visite guidée explique pourquoi il est aujourd'hui le symbole de la France et comment il est devenu l'emblème de la République.
Documentaire enquête sur la fabrication, les enjeux des terres, avec l'interview de Frans LABILLOY, président association "Lacav", au sujet de l'appellation d'origine contrôlée obtenue par certains produits, issus de la Marne et non d'autres, dans l'Aisne. Cette frontière suscite une vive polémique. Les exclus s'organisent. Interview de Véronique LEPINAY, responsable d'une bijouterie. Sur le terrain, chez un vigneron indépendant, disposant de 9 hectares, qu'il travaille en labourant : interview de Pascal AGRAPART, vigneron Champenois.
Ce documentaire dresse un bilan de l'énergie éolienne en France ; il est composé principalement d'interviews de spécialistes, de politiques, d'élus locaux et de citoyens favorables ou opposés à ce nouveau type d'énergie, alternant avec des images de sites.
L'armée française intervient en Afghanistan sous mandat de l'ONU et fait partie d'une alliance regroupant une quarantaine de pays. Sa principale mission est de sécuriser le pays et de maintenir au pouvoir le président Hamid KARZAÏ pour que le pays ne redevienne pas une base arrière du terrorisme comme à l'époque des Talibans. Le documentaire propose une immersion dans le quotidien des soldats du 8ème RPIMA entre Castres et l'Afghanistan quelques mois avant et après l'embuscade du 18 août 2008 tendue par les Talibans et qui a coûté la vie à 10 soldats français dont 8 du 8ème RPIMA. Cette attaque a suscité de nombreuses questions quant à la présence française en Afghanistan et à la préparation des soldats et a entraîné un débat à l'Assemblée Nationale.
Alors que le salon de l'automobile 2008 a connu une forte fréquentation malgré la chute du marché, cette enquête nous propose de découvrir les nouveaux carburants alternatifs et bon marché, et les alternatives au carburant classiques comme les voitures hybrides. Commentaire sur des images factuelles, alternant avec les interviews d'une famille qui s'apprête à acheter une nouvelle voiture, et de Robert PALLUAT DE BESSET, président de l'Automobile Club.
Sœur Emmanuelle, célèbre pour son combat en faveur des 'chiffonniers' du Caire, vient de disparaître peu avant son centième anniversaire. Pour lui rendre hommage, Patrick Poivre d'Arvor a réuni témoignages et documents. Il propose notamment de revoir le documentaire 'Sœur Emmanuelle, le cœur et l'esprit', réalisé par Elisabeth Kapnist en 2007. Sœur Emmanuelle s'y confiait sur son engagement auprès des plus pauvres, notamment dans les bidonvilles du Caire, revenant sur sa vie et sa foi. Avec Asmae, l'association qu'elle a fondée en 1980, elle a apporté son aide à plus de 700 000 personnes à travers le monde. De la petite fille meurtrie par la mort de son père à la religieuse qui dressait alors le bilan de son existence, ce documentaire brosse le portrait d'une femme transcendée par son amour pour Dieu.
Portraits croisés de pratiquants du système D : à Nice le couple formé par Aude et Robert, respectivement attachée commerciale et informaticien, a recours aux hard discounters et aux bons de réduction pour réduire le poste des dépenses alimentaires, ils comparent également le prix de l'essence aux différentes stations-service et fréquentent les magasins de troc. Ils ont également fait eux-mêmes les travaux de leur logement. À Poitiers, Jocelyne, assistante maternelle, fréquente les dépôts-ventes pour habiller ses deux enfants et fait du repassage le soir pour boucler ses fins de mois. En Lozère, Tobias, créateur du site internet Radins.com présente les astuces qui ont fait le succès de son site. À Beauvais, Mauricette, retraitée, cherche une colocation entre seniors pour pouvoir accéder à un logement plus confortable. Les interviews en situation alternent avec les commentaires sur images factuelles.
Documentaire sur le business du champignon, de la concurrence entre cueilleurs du dimanche et cueilleurs professionnels aux circuits du commerce international, avec une dégustation comparative des différentes productions.
Documentaire consacré à la passion du jardinage qui touche les Français, un secteur en pleine expansion qui, en dix ans, a progressé de trente pour cent. Des pépinières de l'Anjou aux oliviers de Méditerranée, ou aux cultures intensives de Hollande, ce documentaire propose un voyage à travers la folie du jardinage. Les Français ont la main verte. Dès les premiers rayons de soleil, ils binent, sèment, plantent. Le marché du jardinage explose. En dix ans, il a progressé de trente pour cent. Les jardineries sont toujours plus vastes, toujours plus variées. Hard discount ou bio, il y en a pour tous les goûts. Aujourd'hui, les plantes se vendent même aux enchères. La vague verte touche tout le monde, y compris les citadins. Un commentaire sur des images factuelles et d'archives alterne avec les interviews de jardiniers amateurs et de professionnels du secteur.
Evoquer Serge Gainsbourg, c'est parler de son père musicien, du port de l'étoile jaune qui oblige sa famille à se réfugier à Limoges en 1941 sous le nom de Gainsbarre, des centaines de toiles que Serge peint puis brûle, et de Jane Birkin, qu'il rencontre en 1968 sur le tournage du film Slogan. Surtout, c'est rappeler le poète génial qui remporte le prix de l'Académie Charles Cros en 1959, le provocateur et amoureux des femmes, auteur compositeur de chansons pour Anna Karina, France Gall, Juliette Gréco, Régine, Brigitte Bardot, Isabelle Adjani?
Le tigre est l'emblème des escadrons de chasse de l'Otan. Chaque année, depuis plus de quarante ans, ces équipes de haut niveau se réunissent à l'occasion de la «Tiger Meet». Cette réunion permet à ces hommes et ces femmes venus d'horizons très divers de partager expérience et savoir-faire. L'un des temps forts de la semaine reste la compétition insolite qui y est organisée : chaque équipe doit présenter une sorte de «sketch» à l'aide d'avions. C'est donc à un entraînement hors normes que se prêtent les pilotes. En juin 2008, sur la base aéronavale de Landivisiau, en Bretagne, cette grande manifestation a permis de mesurer une évolution des mentalités : plus que jamais, l'envie de travailler en coopération s'est fait sentir malgré les différences nationales.
La truffe noire est un champignon d'exception, dont le goût recherché en fait l'un des aliments les plus rares, et donc les plus chers au monde - juste après le safran, et devant le caviar ! D'où son surnom de «diamant noir». Toutefois ce trésor biologique, aux secrets jalousement gardés dans le Sud-Ouest de la France par des confréries périgourdines, est menacé par la contrefaçon «made in China». En effet, l'Empire du Milieu s'est mis à cultiver et à exporter de grosses quantités de truffes de belle apparence mais d'une médiocre qualité. Or, par le biais d'acheteurs peu scrupuleux, celles-ci se retrouvent vendues sur des marchés d'Europe en tant que truffes d'origine française, et donc au prix fort. Le phénomène, actuellement en plein essor, mobilise les services des douanes. Cependant, au-delà de ce fléau né de la mondialisation, la truffe française est tout bonnement menacée de disparition. Des généticiens tentent donc de la cloner
Les Français consomment 25 000 tonnes d'escargots par an, et tous les premiers week-ends d'août, le village de Digoin, en Bourgogne, organise une grande fête en l'honneur du gastéropode. Mais l'escargot a d'autres vocations que gastronomique. Les scientifiques l'utilisent pour surveiller la toxicité des sols, tandis qu'au Chili, les Indiens Mapuches se servent de la bave d'escargot pour fabriquer des médicaments. Et la substance arrive désormais en Europe sous la forme de crème cosmétique
Produit phare du terroir, le poulet de Bresse, déjà très apprécié par la cour du roi Henri IV, est considéré comme le meilleur du monde. Véritable star, cette volaille a même son festival, les Glorieuses de Bresse. Chaque année, à la veille de Noël, chefs étoilés, journalistes culinaires, propriétaires de boucheries fines et touristes gastronomes se pressent autour des plus beaux spécimens.
Le 24 décembre 1979, les équipes du Centre spatial de Kourou, en Guyane, lancaient la première fusée Ariane. Trente ans plus tard, une femme prenait pour la première fois dans l'histoire du Centre les commandes des opérations d'un vol Ariane. Originaire de Cayenne, Aimée Cippe, ingénieure de 37 ans, a été suivie au cours des derniers jours qui ont précédé le 204e tir de la fusée européenne. L'occasion de rencontrer les différents corps de métier mobilisés et de découvrir les coulisses et les enjeux du site qui accueille désormais un lanceur pour la fusée russe Soyouz.
Symbole de puissance dans l'Antiquité, la chevelure revêt une importance fondamentale aujourd'hui en Occident. Tandis que les hommes recourent à des greffes pour parer à leur calvitie, les femmes, elles, succombent à la dernière tendance : les extensions. A Paris, les salons de coiffure qui ont misé sur cette spécialité ont doublé leur chiffre d'affaires en un an. D'où proviennent les mèches qu'ils collent ? Les extensions peuvent en effet être dangereuses : elles tuent les racines et provoquent des calvities chez les femmes qui en posent depuis longtemps. Raphaëlle Catteau s'est immergée dans le monde mystérieux de la coiffure, entre business et santé.
Chaque jour, plus de 300 paquebots de croisière sillonnent les eaux de la planète. Ces villes flottantes, dotées de nombreux restaurants, bars, casinos et autres salles de spectacle comptent plusieurs milliers de passagers. Comment assurer la sécurité de toutes ces personnes ? Comment peut-on les évacuer en cas d'incident ? Les règlementations ont-elles évolué depuis le naufrage du «Costa Concordia» ? Ce documentaire nous fait découvrir les coulisses des géants des mers, ce qui est prévu pour la sécurité lors des croisières et comment le personnel de bord est formé.
Les consommateurs sont de plus en plus nombreux à faire leurs courses sur Internet. Mais ils sont également de plus en plus nombreux à connaître des problèmes de livraison : marchandise cassée, colis en retard ou perdu. Comment les achats sont-ils acheminés ? Combien coûtent réellement les livraisons et comment certaines entreprises parviennent à envoyer des colis toujours plus vite et à moindre coût ? Quelles sont les limites de ce service ? Depuis les commandes sur Internet jusqu'à la livraison du colis, cette enquête plonge dans les coulisses d'un secteur en pleine expansion
Aujourd'hui, avec la crise, des particuliers n'hésitent pas à limiter les intermédiaires et à s'unir pour consommer mieux ou moins cher. Les domaines de cette «consommation collaborative» sont multiples : partir en vacances sans aller à l'hôtel en dormant chez un particulier ou encore s'approvisionner directement auprès de producteurs locaux sans avoir recours à la grande distribution. Autre possibilité, créer ou développer son entreprise sans passer par les banques ou s'unir pour construire ensemble le logement de ses rêves. Cette nouvelle forme de consommation se veut plus réfléchie, plus respectueuse de valeurs comme le partage, la solidarité ou l'écologie.
En seulement trente ans, le gel douche a remplacé le savon dans les habitudes, et les salles de bains, des Français. Il s’en vend même plus de 500 000 flacons par jour : un marché extrêmement juteux de plus d’un demi-milliard d’euros par an. Mais les consommateurs savent-ils exactement ce qui se cache dans leur précieux fluide qui, à en croire les industriels, lave, hydrate, gomme, tonifie et relaxe ? Vendu comme du rêve, le gel douche cache bien des pratiques douteuses derrière son abondante mousse. Enquête sur un marché pas très propre, sur fond d’une question essentielle : le retour au savon est-il en définitive l’unique solution ?
En France, le marché est un lieu de convivialité où l'on aime flâner. L'on y vient pour acheter des produits frais, mais aussi pour discuter et faire des découvertes. Miroir d'un quartier ou d'un village, le marché est également un baromètre de la société. Comment s'organise un marché ? D'où viennent les produits ? Quelles sont les règles, les coutumes, les prix ou les habitudes ? Deux marchés français emblématiques, aux antipodes l'un de l'autre, ont ouvert leurs coulisses aux caméras : Uzès, à l'ombre des platanes, et Barbès, sous le pont métallique du métro aérien de Paris. Les commerçants et habitués de ces deux lieux de vie témoignent.
A l'heure du dessert, chaque année, la bûche trône sur la table du réveillon. Sans elle, le soir de Noël aurait-il la même saveur ? Son succès est tel qu'elle est devenue une star à l'étranger, s'exportant même au pays du Soleil-Levant. Classique dans sa version crème au beurre ou plus légère en mousse de fruits, il s'est vendu sept millions de bûches glacées en 2013. Traditionnellement constituée d'un simple biscuit imbibé de sirop, roulée puis décorée, elle est aujourd'hui l'objet d'une guerre sans merci entre industriels et artisans, entre qualité et prix cassés. De la pâtisserie haute couture élaborée par des orfèvres à la bûche low cost vendue à moins de quatre euros, ce document invite à découvrir les coulisses de ce dessert festif.
Les Français sont les champions du monde des consommateurs d'huîtres crues. Mais ces amateurs savent-ils vraiment ce qu'ils ont dans leur assiette ? L'huître «triploïde» ou plus poétiquement «huître des quatre saisons» représente en effet une part importante de la production ostréicole. La triploïde a subi d'importantes manipulations chromosomiques qui la rendent stérile et donc consommable toute l'année. Elle est devenue un produit de laboratoire depuis les années 2000 : une huître sur deux est une triploïde. Et depuis 2008, un phénomène inquiétant apparaît : les huîtres meurent par milliers. Pourtant, «il n'y a aucun problème pour le consommateur» assure Tristan Renault de l'Ifremer. Est-ce une certitude ?
Le hamburger, c'est l'histoire d'une revanche. Longtemps érigé en symbole de la malbouffe, le célèbre sandwich a conquis la France, territoire de la gastronomie, en seulement quelques années. L'Hexagone est devenu le deuxième consommateur de burgers en Europe, juste derrière le Royaume-Uni. Une nouvelle habitude alimentaire lucrative, qui représente un marché de plus de 3 milliards d'euros. De nouvelles enseignes fleurissent un peu partout dans le pays. Des chaînes de fast-food aux enseignes spécialisées en passant par les brasseries, enquête sur les dessous de ce plat surprenant.
Situé avenue Montaigne, à Paris, le Plaza Athénée, symbole de savoir-faire et d'élégance à la française depuis plus d'un siècle, a fait le pari de se rénover entièrement en seulement dix mois quand ses concurrents prévoient des chantiers d'au moins trois ans. Durant cette période, tout a été repensé et métamorphosé, pour inventer le palace de demain. Une recherche de la perfection dans les moindres détails, notamment pour la décoration en faisant appel aux meilleurs artisans français, mais aussi une recherche de l'innovation dans les cuisines et la pâtisserie. Le nouveau restaurant gastronomique d'Alain Ducasse y trouve notamment une place de choix. Malgré cette période de fermeture au public, les employés ont continué à être salariés afin de s'assurer leur fidélité.
Le mercure se trouve partout, dans les produits d'hygiène, les jouets en plastique, les ampoules à économie d'énergie, les poissons, les amalgames dentaires. En effet, ce métal à l'état liquide est encore utilisé par les industriels en raison de ses nombreuses propriétés chimiques. Pourtant en 2007, l'OMS l'a classé parmi les dix substances les plus toxiques. Des études font désormais le lien avec des maladies neurologiques comme Alzheimer ou la sclérose en plaques. La plupart des pays européens ont adopté des mesures pour limiter son utilisation. Mais les autorités françaises tardent à réagir. Durant de longs mois, une équipe a enquêté dans les cabinets dentaires, les usines de recyclage d'ampoules et les poissonneries. Les résultats sont inquiétants.
Romantique, féerique, culturelle, l'image de Paris rayonne à travers le monde. Il existe un quartier où ces adjectifs prennent tout leur sens, un quartier où s'est forgée l'âme de Paris. Saint-Germain-des-Prés, le jardin du Luxembourg, Montparnasse et le Quartier Latin concentrent quelques-uns des plus grands symboles de la France. Un carrefour de la mode, des arts, de la culture, paradis des mots et des bistrots. Cette rive gauche de la Seine est historiquement celle où se sont regroupés des intellectuels, des artistes, des musiciens, des étudiants. Les touristes diront que c'est le Paris des amoureux, celui où il fait bon flâner
Menus concoctés par des chefs, petits plats «maison» à domicile pour parents surmenés, pizzas industrielles produites et livrées à la chaîne, recettes spéciales : se faire livrer un repas ou un en-cas est devenu banal. Le temps consacré au déjeuner et au dîner diminue : 33 minutes pour le déjeuner, le plus souvent au bureau,et 38 minutes pour le dîner. Avec pour corollaire l'essor du «prêt à manger». Les offres se multiplient. Mais quelles sont les recettes des professionnels de la livraison de repas pour tenir leurs engagements de qualité et de rapidité ? Qui sont les leaders et les plus innovants ? Petits artisans aux abois, livreurs exploités, qui paie les pots cassés du «toujours plus vite, toujours moins cher» ? Comment ce nouveau business est-il encadré par la loi ? Enquête.
En 30 ans, les céréales sont devenues le produit star des petits déjeuners français. Mais derrière une image soigneusement entretenue de produit équilibré et bénéfique pour la santé, se cachent souvent des recettes aux taux de sucre et de matière grasse élevés, qui contribuent fortement à l'obésité. Ce documentaire propose une enquête approfondie sur un business dans lequel les géants Nestlé et Kellogg's s'affrontent à coups de millions d'euros de publicité et de lobbying jusqu'au sommet de l'Etat.
La vente directe, qui élimine la quasi-totalité des intermédiaires entre producteurs et consommateurs, semble rendre liberté et dignité à des milliers d'agriculteurs et d'éleveurs français. Elle entraîne également dans son sillage des millions de consommateurs, ravis de retrouver le goût du sain et du bon et d'être en relation directe avec les paysans. En 2014, ce circuit représentait près de 25% des ventes des paysans et près de 7% de la consommation des Français. Ce film part sur les routes de France, de Bordeaux à Perpignan, des confins de la Normandie aux rivages de la Méditerranée, à la rencontre d'ostréiculteurs, de maraîchers, d'éleveurs et de consommateurs-citoyens.
Sensibles aux arguments du Plan national nutrition santé - ou PNNS -, les Français mangent officiellement de plus en plus de fruits. Mais sur les onze millions de fruits consommés chaque année, 60% se trouvent dans les produits étiquetés «à base de fruits» : jus, yaourts, biscuits, compotes, surgelés. Cette consommation de fruits «transformés» a augmenté de 40% depuis dix ans tandis que celle des fruits frais a baissé de 6%. Quelle quantité de fruits se retrouve réellement dans ces produits ? Ont-ils les mêmes qualités nutritionnelles que les fruits frais ? Que reste-il de l'atout «santé» des fruits après leur transformation par l'industrie agro-alimentaire ? Comment les marques, le marketing et la pub ont-ils détourné le message du PNNS ? Car dans certains cas, manger des produits «à base de fruits» peut être contreproductif, voire dangereux.
L'industrie agro-alimentaire garde jalousement ses secrets, surtout quand ils peuvent susciter l'inquiétude des consommateurs. Parmi ceux-ci, l'irradiation que subissent certains aliments, officiellement pour favoriser leur conservation. La radioactivité permettrait en effet de tuer les bactéries des nuggets, des crevettes, des épices, entre autres. Mais certains murmurent que cette technologie, étiquetée sans danger pour la santé humaine, aurait des effets secondaires. Lequels ? Et comment en savoir plus sur le sujet ? Cette enquête tente de s'immiscer au coeur de l'une des pratiques les plus opaques de l'industrie agro-alimentaire.
Les Français sont de plus en plus nombreux à vouloir manger «sans» : sans sucre, sans gras, sans viande mais aussi désormais sans gluten ou sans lactose. Une réaction à l'industrialisation croissante de l'alimentation, sans cesse ébranlée par les scandales sanitaires. Le principe de précaution dépasse le cadre des contrôles sanitaires pour devenir un véritable mode de vie : près d'un Français sur six évite le gluten, devenu l'ennemi public numéro un. Eliminer les toxines, privilégier les aliments riches en nutriments et écouter son corps devient un leitmotiv. Les produits estampillés «sans» envahissent les rayons des grandes surfaces. Mais ces pratiques alimentaires virent parfois à l'obsession et certaines personnes finissent par contrôler compulsivement tout ce qu'il y a dans leur assiette.
Avec près de 7200 hectares, la baie de Somme est le plus grand estuaire du Nord de la France. Au gré des marées et des saisons, ses paysages changeants se font féeriques et enchanteurs. Six stations balnéaires, trois ports, 26 000 habitants, 72 kilomètres de côte : les traditions se perpétuent tandis que le site semble quasiment inchangé depuis un siècle. Si ce n'est qu'aujourd'hui, les phoques y sont protégés, et s'y sentent par conséquent très bien ! Gilles de Maistre promène sa caméra dans cette baie, souvent considéré comme l'une des plus belles au mondes.
Avec une moyenne de cinquante kilos par an et par personne et par an, la boîte de conserve séduit les consommateurs français. Innovation hexagonale qui a révolutionné l'alimentation il y a 200 ans, la conserve traîne pourtant une image de «mal-bouffe». Et si, malgré tous les a priori, tout n'était pas si mauvais dans cette boîte à malice ? Des légumes conditionnés quelques heures seulement après leur récolte, des sardines ultra-fraîches nettoyées et empaquetées à la main : saine et pratique, la conserve est un ingrédient à part entière, qu'il faut juste savoir accommoder. Mais au-delà de la qualité et de la salubrité, il y a la question du contenant : là aussi, la conserve a plus d'un tour dans sa boîte, se déclinant en verre, pour des bocaux faits maison, ou en carton, dans sa version ultramoderne, pratique et écolo.
Arrivée en France au début des années 1990, la mozzarella est désormais le fromage le plus consommé au monde. Elle inonde les rayons des supermarchés, les épiceries italiennes, les restaurants et les food trucks. Mais les prix varient du simple au double, et il est difficile d'en connaître la provenance et le mode de fabrication. En Italie, la mafia s'est emparée du marché et de grands producteurs sont soupçonnés d'être liés à la pègre. Roberto Battaglia, producteur, vit sous escorte policière depuis qu'il a brisé l'omerta. Les scandales font la part belle à de nouveaux fromages italiens, comme la burrata.
Au siècle dernier, l'on récoltait en France quelque 1000 tonnes de truffes par an, contre à peine cinquante aujourd'hui. La truffe noire du Périgord, diamant de la gastronomie française, se fait de plus en plus rare. Ce qu'illustre son prix : il faut désormais débourser de 500 à 800 euros pour un petit kilo du précieux champignon. Néanmoins, un coup d'oeil dans les supermarchés suffit à semer le doute : pâtes à la truffe, huile saveur truffe noire, pizza à la truffe, chips à la truffe : toute une série de plats à petits prix remplissent le panier de la ménagère. Miracle de la consommation ou imposture ? Entre folklore et culte du mystère, l'intrigue, qui ressemble à une farce, emmène le téléspectateur dans un voyage étonnant, du Périgord à la Provence, en passant par l'Espagne.
Sautée, frite, en gratin, purée ou sous forme de fine rondelle... la patate est partout. Ce documentaire se penche sur ses différentes variétés, dont l'agata, un produit très bon marché qui a colonisé les marchés. On en trouve à moins de 5 euros les 10 kilos. Mais sur certains étals, on peut acheter des pommes de terre à 5 euros la livre ! Aucun autre légume ne s'autorise de tels écarts de prix. La qualité se niche au cœur des terroirs mais aussi de manière inattendue en zone désertique, en Israël.
Les caves, coteaux et maisons de champagne ont récemment été inscrits au patrimoine mondial de l'Unesco. Un couronnement pour le «roi des vins», devenu un symbole du luxe et de l'art de vivre à la française. Mais derrière le prestige du champagne et ses 330 millions de bouteilles annuelles, le crémant, un autre vin pétillant, connaît un succès grandissant. Comment choisir ? Ce documentaire part à la découverte des grands cavistes et met au jour les étapes de production de ces deux boissons de fête, au coeur du patrimoine national.
Vedette dans les rayons et les boulangeries pendant quatre bonnes semaines, la galette des rois de l'Epiphanie se vend par millions chaque année. Les Français en ont dégusté 32 millions en 2015. De 4 € pour les galettes en supermarché à 40 € dans les grandes maisons parisiennes, le business de la galette est très lucratif et l'enjeu économique important. Dans un marché concurrentiel comme celui-ci, tout le monde veut sa part du gâteau. Les artisans misent sur l'authenticité, les grandes maisons, à coups de grands renforts marketing, parient sur une recette originale et nouent des partenariats, tandis que les industriels utilisent la fève comme argument de vente. Certains acteurs du marché n'hésitent pas à remplacer les ingrédients nobles par des substituts moins chers dans le but de maximiser leur profit.
Venise est en danger. Ce n'est pas la montée des eaux qui menace la ville, mais l'invasion croissante des touristes. En 2015, la cité des Doges a attiré 28 millions de personnes. Arrivés le matin, repartis le soir, ces visiteurs envahissent les ruelles au pas de charge et dégradent l'architecture millénaire. Pire encore, le passage incessant des milliers de bateaux touristiques et des paquebots de croisière rongent les fondations de la cité. Un fléau que la mairie n'a pas les moyens de contrôler. Cette déferlante touristique fait aussi souffrir et même fuir les Vénitiens. À terme, c'est la mort qui guette la Sérénissime. Est-elle condamnée à devenir une cité fantôme ?
Gigots de pré-salé, carrés, côtelettes : l'agneau pascal est à l'honneur dans les boucheries et les supermarchés. A l'occasion des fêtes de Pâques, il se vend en effet plus de 10 000 tonnes d'agneau en France, trois fois plus qu'un mois normal. Vendue entre 15 et 20 euros le kilo, cette viande fait partie des plus chères du marché. Pourtant, depuis quelques années, les éleveurs français sont en péril. Ils doivent faire face à une concurrence étrangère féroce. Sur les 200 000 tonnes d'agneau consommées chaque année, 60% proviennent de l'étranger. Cette viande est moins chère que la française, mais son traitement, son transport et sa qualité peuvent surprendre. Comment les producteurs français font-ils pour continuer à vivre ? Quelles sont les conséquences pour le consommateur ? Et enfin, comment s'y retrouver en tant que consommateur ?
Avec ses 260 boutiques, ses marques de luxe et ses restaurants gastronomiques, Roissy-Charles-de-Gaulle a profondément changé de visage. Cette plateforme aérienne est devenue un centre commercial chic et la société Aéroports de Paris tire désormais la plus grosse partie de ses bénéfices des commerces et non plus du trafic aérien ! Avec plus de 3 milliards de personnes qui transitent, chaque année, dans les aérogares du monde entier, les ventes hors taxes sont en plein essor. Le marché affiche une croissance annuelle de près de 10 %. A Dubai, l'un des Emirats arabes unis, le plus grand duty free du monde joue la carte de la démesure : les passagers peuvent gagner des berlines lors de fameuses loteries ou acheter des... lingots d'or !
Les Français, pourtant confrontés à la crise, craquent bien volontiers pour les produits proposés dans les épiceries fine. Au point que ce secteur est l'un des seuls en croissance dans les rayons alimentaires. Confiture à l'ancienne, saumon fumé ou épices exotiques : ces denrées d'exception ont envahi les magasins, et les boutiques spécialisées se multiplient. Même les enseignes hypermarchés leur font une place. Comment ces nouveaux épiciers réussissent-ils à conquérir les consommateurs malgré des prix élevés ? D'où viennent ces produits ? Le consommateur est-il gagnant ? Des coulisses de la « Grande épicerie » du « Bon Marché », à Paris, à l'ouverture d'une nouvelle épicerie branchée à Marseille, en plein quartier populaire de Noailles, de nombreux témoignages émaillent cette enquête dans les secrets des nouveaux épiciers.
Il existe plus de 500 variétés de salades cultivées en France. Riche en vitamines et pauvre en calories, la salade semble un produit sain. Pourtant, les résidus de pesticides - dont certains sont interdits peuvent y être identifiés. Dans le monde agricole, les producteurs tentent de proposer des solutions bio. Et que dire des salades prêtes à l'emploi ? 7 Français sur 10 achètent régulièrement ces sachets. Comment sont lavés et conditionnés ces produits qui abondent dans les étals de la grande distribution ? Outre-Atlantique, l'agriculture de demain est en marche : on y cultive de jeunes pousses sans avoir recours ni à la terre ni au soleil.
Les passages couverts sont des joyaux du patrimoine de la capitale française, qui gardent jalousement leurs secrets à l'écart des sentiers touristiques traditionnels et des grands monuments de Paris. Construits au XIXe siècle, à l'aube des années 1800 pour permettre à la bourgeoisie de faire ses emplettes à l'abri du vent et des intempéries, un temps délaissés, ils renaissent aujourd'hui. Ces ancêtres de la galerie commerciale continuent de vivre grâce à des artisans, des commerçants et des passionnés. Ville dans la ville, ces passages ont leur hôtel, et même leur musée : Grévin, qui chouchoute chaque matin ses personnages de cire, est en effet la grande attraction du passage Jouffroy depuis 1882.
En France, on aime les vieilles pierres. Mais en période de disette budgétaire, l'Etat et les collectivités ne peuvent plus s'occuper de leurs 13 000 monuments historiques, pour la plupart en ruines. Seul moyen pour pouvoir les restaurer à moindre frais, louer le patrimoine public à des groupes hôteliers privés. Ainsi à Versailles, une annexe du château, le bâtiment du Grand Contrôle, sera bientôt un palace. Se pose une question : louer les biens de la République, est-ce toujours une bonne idée ? Quelles sont les règles à suivre ? Qui y gagne ? Enquête sur cette transformation inédite du patrimoine culturel français.
Plébiscité aussi bien par les nutritionnistes que par les gastronomes ou les maraîchers, l'avocat est devenu un produit phare pour les consommateurs européens. La France affectionne particulièrement ce fruit, originaire du Mexique, goûteux et réputé sain. Comment la production parvient-elle à suivre le rythme effréné qu'impose la consommation mondiale, équivalente à 100 kilos par seconde dans le monde ? A quoi ressemble l'envers du décor sur ce marché lucratif, qui alimente les narcotrafiquants, consomme quelque 500 milliards de litres d'eau par an et conduit à la destruction de forêts entières ?
Depuis les années 1960, les industriels de l'agroalimentaire utilisent des additifs dans leurs préparations, les fameux « E » suivis d'un chiffre. Naturels ou chimiques, il en existe aujourd’hui des centaines sur le marché. Leur utilisation a été autorisée par les autorités européennes. Des scientifiques tirent la sonnette d'alarme et dénoncent les risques d' « effet cocktail », lorsque plusieurs de ces produits sont présents dans un même aliment. Ils pointent également la présence de particules fines, les nanoparticules, dans ces additifs.
Dans le sud de la France, les vestiges romains attirent de plus en plus de monde. Pour valoriser leur vieilles pierres, les villes d'Arles et Nîmes jouent la carte de l’animation. Des professionnels de la culture et du tourisme sont mobilisés pour faire revivre l’Antiquité. Ainsi des spécialistes des combats de gladiateurs investissent les amphithéâtres, des pyrotechniciens font s’embraser le pont du Gard... De leur côté, les municipalités multiplient les opérations : restauration des monuments, organisation de jeux romains... En dix ans, le taux de fréquentation des sites antiques a bondi.
Chaque année, trois millions de Français déménagent, un événement qui génère du stress et des dépenses importantes. 1300 sociétés se partagent aujourd'hui le marché, florissant et très concurrentiel. Mais le secteur connaît depuis quelque temps une révolution. Des offres à prix cassés apparaissent sur internet. Des particuliers proposent désormais de louer leur bras pour des déménagements collaboratifs. Quels sont les avantages et les inconvénients de ces nouvelles formules, comparées au choix d'une entreprise traditionnelle ? Quels sont les recours en cas de problème ? Comment s'y retrouver dans la jungle des tarifs, très variables ?
L'amande s'est imposée comme un «super-aliment», un fruit sec tendance et santé, plébiscitée par les nutritionnistes. Les Français en consomment deux fois plus qu'il y a dix ans, et son prix, en parallèle, a été multiplié par cinq. Mais les 1500 tonnes produites chaque année sont bien loin de satisfaire la consommation française, qui avoisine les 30 000 tonnes. Pour répondre à une demande mondiale qui explose, un pays la produit par montagnes : les Etats-Unis, et notamment la Californie, où l'amande est responsable d'un désastre écologique. Depuis quatre ans, la Californie subit une sécheresse sans fin, la culture de l’Amande étant l'une des plus grosses consommatrices d'eau. L'amande est-elle éthique ? Comment est-elle devenue l'un des fruits secs les plus consommés en France ? Ses bienfaits nutritionnels sont-ils bien réels ? Enquête.
Qu'elles soient de tournesol, de colza, d'olive ou d'arachide, les huiles sont très prisées des Français, qui en consomment chaque année 1,7 million de tonnes. Les ventes d'huile d'olive ont plus que doublé au cours des quinze dernières années. Mais comment faire la différence entre une huile grand public et une AOC ? Les huiles végétales vendues dans les grandes surfaces sont produites par de grands groupes agro-industriels à partir de semences OGM et de graines traitées. Ces huiles sans couleur, sans goût et sans odeur, finissent dans les fritures, plats cuisinés industriels, mayonnaise et vinaigrettes. Pourtant, d'autres méthodes de production sont possibles. Ainsi en France, dans le Gard, l'huilerie Emile Noël, produit quotidiennement 7000 litres d'huiles vierges, qui n'ont subi aucun des traitements de choc de l'industrie.
Depuis quelques années, les brasseries artisanales réapparaissent. Car la bière est tendance et créativité, brassage traditionnel, respect du terroir et produits régionaux séduisent les consommateurs. Mais si la filière est viable, elle a encore du mal à être rentable. Certains acceptent ainsi de s'associer à de grands groupes, quitte à y laisser un peu de leur authenticité. Car on ne brasse pas artisanalement comme on brasse de manière industrielle. Les problème, c'est que ces différences n'apparaissent pas clairement sur l'étiquette. Car en tant que produit alcoolisé, la bière échappe aux règles strictes de transparence. Une exception soutenue par des lobbys puissants qui pressent les parlementaires. Alors quels sont les enjeux pour le consommateur ? Et comment distinguer une bière artisanale d'un produit industriel ? Enquête
Les champignons, dont il existe des milliers de variétés, contiennent peu de calories et flattent le palais. Le champignon de Paris compte parmi les plus populaires à la consommation. Face à la concurrence surprenante de producteurs polonais, il est aussi de moins en moins cher. Bolets, girolles, trompettes de la mort : à l'automne, les marchés regorgent de champignons sauvages qui ne poussent qu'en forêt. Qui les ramasse ? Qui contrôle leur qualité ? Au printemps démarre la chasse aux morilles, champignons particulièrement coûteux. En Chine, une incroyable découverte pourrait faire chuter leur prix.
Les spécialistes du marketing ont inventé un nom pour désigner les aliments peu sucrés, peu salés, vitaminés et équilibrés : la Healthy Food. Une expression anglaise qui signifie «nourriture saine» et qui regroupe des aliments très différents : bio, sans produit laitier, sans gluten, riche en vitamines et en anti-oxydants, superfruits... Les industriels rivalisent d'invention pour envahir les rayons avec des mentions santé et diététiques. Manger sainement est une préoccupation pour 82% des Français, et ils ne sont pas les seuls. Ces dix dernières années, les ventes mondiales d'alimentation saine ont explosé. Ce marché pèse désormais 20 milliards d'euros
De New York à Hong Kong en passant par Tokyo, Berlin ou Stockholm, le monde entier dévore les pâtisseries françaises, joyau de l'Hexagone, qui peut s'enorgueillir de former les plus grands professionnels en ce domaine. Céline, ancienne avocate, s'est lancée dans les cannelés, aux Etats-Unis et au Japon. Bruno veut conquérir la Scandinavie avec son gâteau basque. Frédéric et son merveilleux ont déjà su se faire aimer des gourmands dans six pays. Quant à Merwann, ses crèmes brûlées font saliver les Chinois. Au côté de ces expatriés, un périple jovial et délicieux à travers le monde, qui met à l'honneur le savoir-faire français.
Face à un présent morose et un futur incertain, les Français s'adonnent à une certaine nostalgie réconfortante, idéalisant le passé des Trente Glorieuses et plébiscitant le «vintage», plus tendance que jamais. Le formica n'a pas disparu et le vinyle connaît une seconde jeunesse. Le marketing n'a pas tardé à s'emparer de cette rétro-mania qui gagne jusqu'aux produits ménagers. Mais c'est bien d'un phénomène de fond dont il s'agit et non d'une mode passagère. Comment les codes du passé sont-ils réinterprétés aujourd'hui, au XXIe siècle ?
Truite, saumon ou cabillaud : les oeufs de poissons ont la côte. Ils essaiment aussi bien sur les grandes tables que dans les supermarchés. Symbole de luxe et de raffinement, même le caviar s'est fait une place en grande surface, avec des prix à la baisse. Comme tous les produits de la mer, ils sont riches en acides gras oméga-3, qui permettent de lutter contre le diabète et les maladies cardio-vasculaires. Sont-ils bons pour la santé ? Comment arrivent-ils dans les assiettes des consommateurs ? De la Chine à l'Islande, voyage aux quatre coins du monde à la rencontre des pêcheurs, éleveurs et industriels qui produisent ces perles multicolores.
Longtemps, le homard a été réservé aux élites. Aujourd'hui, il se démocratise. A Paris, des restaurants à homard ouvrent leurs portes et sur les étals des poissonniers, il a désormais sa place toute l'année. En 2016, les Français en ont consommé 4 500 tonnes, trois fois plus que la production hexagonale. Alors, pour répondre à une demande qui ne cesse de grimper, la France va maintenant chercher ses homards à l'autre bout de l'Atlantique. Acheminés par avion, ces crustacés américains à carapace orange viennent concurrencer notre fameux homard breton, le homard bleu. Entre ce bleu breton et son cousin orange d'Amérique, lequel faut-il choisir ?
Les pâtés et terrines font partie des produits-phares de notre gastronomie. Consommés depuis l'Antiquité, il sont devenus au fil du temps un plat traditionnel emblématique de notre terroir. Aujourd'hui, ce mélange de viande, d'aromates et d'épices se déguste en toute occasion : les Français consomment plus de 60 000 tonnes de terrines et pâtés chaque année ! Mais que sait-on de leur fabrication ? S'il faut jusqu'à trois jours de préparation pour un produit artisanal, de plus en plus de terrines sont réalisées de manière industrielle. Et certains n'hésitent pas à rogner sur la qualité pour faire baisser les coûts. Enquête sur ce produit de charcuterie traditionnel
Loin d'être cantonnées à la Chandeleur, les crêpes remportent désormais un franc succès toute l'année. Vedettes du Street Food, des restaurants étoilés comme des rayons de supermarchés, elles se consomment sous toutes les formes et à tous les repas, dans leur version salée ou sucrée. La fameuse galette de blé noir, ou sarrasin, emblème de la Bretagne, garde aujourd'hui ses lettres de noblesse grâce à des producteurs fiers de leur terroir et de leur savoir-faire. Des restaurateurs ont aussi choisi de décliner les crêpes, des plus gastronomiques aux plus improbables, en version XXL.
Chaque année en France, 10 millions de tonnes de nourriture consommable sont jetés à la poubelle. Près d'un tiers de la production alimentaire est gaspillée, pour de simples défauts d'aspects ou une date de péremption qui approche. Des producteurs jusqu'aux consommateurs, en passant par les distributeurs ou les restaurateurs, tous ont une responsabilité dans ces pertes énormes. En remontant la chaîne alimentaire, ce film part à la rencontre de ceux qui ont inventé de nouvelles filières pour sauver ces aliments et leur offrir une seconde vie. Des sociétés spécialisées se sont même positionnées sur ce nouveau business du recyclage alimentaire. Ce modèle économique est-il viable ?
Cosmétiques, alimentaire, produits ménagers : la vanille est le premier arôme utilisé dans le monde. Pourtant, sa gousse est rare et la demande mondiale trois fois supérieure à la production. La plupart des produits aromatisés utilisent de la vanille de synthèse, et cette tendance s'amplifie. Comment distinguer les arômes naturels et artificiels ? Comment sont-ils fabriqués ? Y a-t-il une vraie différence de goût ? A Madagascar, le premier pays producteur, la vanille est devenue l'objet de toutes les spéculations. La qualité en pâtit. D'autres pays concurrencent aujourd'hui la Grande-Ile.
Les Français raffolent de la pistache et en mangent près de 10 000 tonnes par an, soit deux fois plus qu'il y a dix ans ! Sa couleur verte sublime pâtisseries et autres mets. Glaciers, chefs, chocolatiers et même charcutiers l'utilisent de plus en plus dans leurs créations. C'est une pépite nutritionnelle incontestable : elle est la noix la moins calorique, à la fois riche en protéines, en potassium et en fibres. La pistache est aussi une graine qui vaut de l'or, puisqu'elle représente un marché de 5 milliards de dollars. Mais derrière ce fruit à coque se joue une bataille commerciale insoupçonnée entre deux ennemis jurés : d'un côté l'Iran, de l'autre les États-Unis
La caramelomania a contaminé l'Hexagone sur fond de concurrence acharnée et de querelles de clochers. Qui est le véritable inventeur du très renommé caramel au beurre salé ? En temps de crise, cette consommation boulimique de caramel fait du bien au moral, car le sucre libère chez nous l'hormone du bonheur. Mais, au-delà des caries et de la prise de poids, qu'en est-il pour notre santé ? Au royaume des caramels, les plus consommés sont les colorants alimentaires. Ils ne sont utilisés que pour faire illusion, pour satisfaire les habitudes de consommation. Un voyage gourmand et instructif dans les coulées brûlantes de l'or brun culinaire
Il y a cinquante ans, Mai-68 voyait les étudiants de France se révolter à la suite de leurs pairs parisiens. En marge des manifestations de la jeunesse, des grèves générales éclatent un peu partout. Ces quelques semaines intenses, dont les slogans sont restés célèbres, marquent une rupture dans l'histoire de la seconde moitié du XXe siècle. De nombreuses personnalités impliquées dans ces événements, parmi lesquels Daniel Cohn-Bendit (Dany le Rouge), Edouard Balladur, Romain Goupil, le petit-fils du général de Gaulle, le fils de Georges Pompidou et des journalistes se souviennent de cette vraie-fausse révolution menée contre le capitalisme, le consumérisme, la rigidité de l'«ancienne» société et le pouvoir en place.
Les Français raffolent des crevettes. En 2016, ils en ont consommé plus de 100 000 tonnes, soit l'équivalent de deux kilos par personne. Ces petits crustacés roses sont partout, que ce soit chez le poissonnier, au restaurant ou dans les supermarchés. Et pourtant, la France en produit peu, 1% seulement. Le reste de la production provient de pays tropicaux, comme par exemple la Thaïlande. Si le marché semble juteux, reste à savoir si les produits sont de qualité. Gros plan sur la composition, la traçabilité et l'étiquetage des crevettes.
Ces dix dernières années, les labels certifiant les villages se sont multipliés. Parmi la vingtaine qui existent, «le plus beau village de France» tient le haut du pavé. Chaque année, ces communes classées attirent 35 millions de visiteurs. Un sésame pour les municipalités. Depuis 35 ans, pour assurer la qualité de son label, l'association s'appuie sur une sélection très stricte puisque seuls 156 villages arborent le précieux panneau. Comment entre-t-on dans ce cercle très fermé ? Une fois obtenu, le label ne présente-t-il que des avantages ? Et à quel prix le conserve-t-on ? Enfin, quels sont les risques qu'il peut faire courir aux communes labelisées ? Enquête.
Tout le monde se souvient avoir un jour grimpé dans un cerisier pour cueillir et manger les précieux fruits à la saveur de l'enfance. La cerise, qui résonne comme une promesse d'été, fait le régal des petits et des grands. Pourtant, aujourd'hui, elle semble menacée. En dix ans, la récolte française a été divisée par deux. La faute à une mouche asiatique, qui ravage les cultures et laisse les agriculteurs démunis. Du Vaucluse, premier producteur de cerises, au Pays basque, où la cerise noire d'Itxassou est un trésor du terroir, ce document propose un tour de France de la cerise. Posant également la question de l'origine des cerises utilisées pour les confitures, les yaourts et les pâtisseries.
Les Français sont de plus en plus nombreux à vouloir manger mieux, plus sain, moins cher. Ils s'improvisent donc néo-paysans, et se rêvent en auto-producteurs autarciques. À l'instar de Cécile, convaincue par ses enfants, un Français sur dix a aujourd'hui son propre poulailler. Mais le marketing s'est glissé dans la brèche, et cultiver ses légumes ou élever ses abeilles a un coût, parfois exorbitant. Redevenir paysan prend du temps, et peut parfois s'avérer plus complexe que prévu. Quant à l'avenir même de la tendance, elle est peut-être urbaine, et hors-sol, comme cela se pratique déjà au Canada.
Seules 235 communes en France s'enorgueillissent d'un macaron prestigieux : quatre fleurs rouges, la plus haute distinction du label « Villes et villages fleuris ». Loin d'être anecdotique, celui-ci permet aux bourgs d'attirer des habitants et des touristes, et de dynamiser leur économie. Ainsi, 40 % des Français déclarent qu'il est déterminant dans le choix de leur lieu de vacances. Cette année, certains villages remettent leur titre en jeu, comme Lyons-la-Forêt, en Normandie. D'autres espèrent gagner le graal : Missiriac, en Bretagne, et Sainte-Gemmes-sur-Loire, à côté d'Angers. Une année de préparation est nécessaire pour être au top lors de la visite du jury. Les trois villages vont-ils réussir ? Car la sélection est rude : seules 40 % des communes candidates décrochent en effet le label tant convoité.
Omniprésente sur les étals des grandes surfaces, la sardine à l'huile est un incontournable de la cuisine française. Bon marché et facile à préparer, ce produit a tout pour séduire le consommateur, et les Français en consommeraient près de 15 000 tonnes par an. Produit de luxe jadis réservé aux riches, la sardine à l'huile est aujourd'hui accessible à tous, produite toute l'année et déclinée sous différentes recettes. Les conserveries historiques lui redonnent ses lettres de noblesse en produisant des séries limitées « millésimées » et même les grands chefs se toquent d'elle. Objet en vogue, la boîte de sardines est un objet déco, hissé au rang d'œuvre d'art pour clupéidophiles avertis. Car plutôt que de les consommer, certains ont choisi de les collectionner.
Le 6 juin 1944, les soldats alliés débarquent sur les plages de Normandie, changeant le cours de la Seconde Guerre mondiale. Près de 75 ans plus tard, cinq millions de touristes déferlent sur les sites du « D-Day ». Et aujourd'hui, la Normandie tente de tirer le meilleur parti économique de ce tourisme du Débarquement, des biscuits « parachutes » à l'hôtellerie spécialisée dans la clientèle américaine. Mais le Débarquement profite surtout aux 94 musées spécialisés de la région. Les collectionneurs d'antiquités militaires se sont eux aussi lancés dans la course aux vacanciers. Et au D-Day Experience, le visiteur peut revivre, dans un authentique avion C-47, cette fameuse nuit du 5 au 6 juin 44. Immersion dans ce tourisme mémoriel qui, des hôteliers aux directeurs de musées, des passionnés d'histoire aux commerçants, rapporte bénéfices et emplois.
Naguère, le rosé n'était pas considéré comme un vin à part entière. Méprisé des connaisseurs, il ornait les tables d'été, au camping ou pour un barbecue entre copains. N'était-il pas de surcroît connu pour favoriser les maux de tête ? Puis en 2013, vint la révolution de palais : une bouteille de rosé, produite par Brad Pitt et Angelina Jolie, entre pour la première fois dans le célèbre classement du Wine Spectator des cent plus grands vins du monde. Depuis, la troisième couleur part à l'assaut des petites comme des plus grandes tables. En France, elle détrône désormais parfois les blancs. Et le rosé s'arrache à l'international, tandis que les jeunes le plébiscitent pour leurs apéritifs.
Si en 2017 la production d'ananas a atteint 30 millions de tonnes, c'est que ce fruit exotique est devenu un produit de consommation de masse. Rafraîchissant et gorgé de vitamines, il aurait aussi la réputation de brûler les graisses. Au Costa Rica, premier exportateur mondial d'ananas, la culture intensive est devenue une manne pour les multinationales. Pour produire plus, les agriculteurs n'hésitent pas à utiliser des pesticides à outrance. Les conséquences de cette monoculture sont dramatiques pour les populations locales et pour l'environnement. En Afrique de l'Ouest, une variété d'ananas plus ancienne a fait son grand retour.
Les Français raffolent des cornichons, ces concombres cueillis avant maturité, et pourtant il n'en a pas toujours été ainsi. Le petit cornichon vinaigré aurait été façonné par un géant de l'agroalimentaire. 22 000 tonnes sont cueillies chaque année loin de nos frontières, en Inde, mais les industriels préfèrent ne pas l'indiquer sur les étiquettes des bocaux. La réalisatrice, Liza Fanjeaux, a ainsi mené l'enquête aux Etats-Unis où les Américains consomment les « pickles », jusqu'en Inde, en passant par la France, où certains industriels font un pari sur le cornichon «made in France».
Traverser des paysages sauvages, découvrir des points de vue incroyables, des sites naturels préservés, des viaducs, des ponts ou des vieilles gares restées intactes après leur fermeture, tout ceci dans un train tracté par une vieille locomotive à vapeur : c'est là un moyen original de découvrir un patrimoine régional et de maintenir une activité économique dans des régions parfois éloignées des zones touristiques. Embarquement immédiat dans des petits trains à vapeur, afin de sillonner les Cévennes, de Saint-Jean-du-Gard à Anduze, la baie de Somme, du Crotoy à Saint-Valéry-de-Somme, et enfin la Vendée.
Les consommateurs plébiscitent le tartare, qu'il soit de viande ou de poisson - généralement de boeuf ou de saumon. Conséquence, le tartare est aujourd'hui partout : dans les rayons des supermarchés, dans les restaurants étoilés, dans les brasseries, sur les tables familiales. Mais ne manger que des aliments crus (viande ou autres) peut aussi avoir des conséquences sur le système digestif. Et si la mode du cru et du tartare peut présenter des intérêts énergétiques et gustatifs, elle peut aussi causer des dégâts, voire s'avérer dangereuse. Une enquête signée Lolita Rivé et Elise Casta-Verchère.
Ils incarnent la crème du terroir français : 45 fromages portent le label AOP, l'appellation d'origine protégée, preuve de leur authenticité. Mais que signifie vraiment ce macaron rouge et jaune ? Ce label est-il la garantie d'une production traditionnelle ? Car derrière les étiquettes, il est de plus en plus difficile de trouver des petits fermiers. En effet, 70% des fromages arborant ce macaron appartiennent désormais à des grands groupes industriels de l'agroalimentaire. Pour eux, l'AOP est une formidable manne financière. Le marché représente en effet plus de deux milliards d'euros. En coulisses, les groupes tentent d'imposer leurs méthodes de fabrication pour réduire les coûts de production au détriment du goût. Enquête.
A Paris, les prix de l'immobilier flambent, et les Parisiens peinent à acheter pour se loger. Amaury, 27 ans, voudrait acheter un deux-pièces près de son bureau, dans le quartier des Champs-Elysées. Mais il a un budget serré, et ses recherches risquent d'être ardues. Charles est photographe. Pour rester dans la capitale, il a choisi une tour des années 1970. Lili et Thierry, un couple d'artistes, ont fait des sacrifices étonnants pour habiter dans l'île Saint-Louis. A travers leurs histoires et les témoignages d'habitants et de professionnels, ce documentaire décrypte l'inflation des prix dans trois arrondissements, le VIIIe le XIXe et le IVe.
La pomme est le fruit préféré des Français, qui en consomment plus de quinze kilos par an. Mais elle est aujourd'hui victime de son succès : le marché se standardise et s'appauvrit. Gala, Golden, Pink lady et Granny Smith, disponibles toute l'année à des prix abordables, calibrés par l'industrie, occupent tout l'espace. Les pommes anciennes ont quasiment disparu des rayons. Pour tenter de sauver ce patrimoine gustatif, des passionnés, des cuisiniers ou des chercheurs se mobilisent. La filière bio s'intéresse également aux variétés anciennes, moins gourmandes en pesticides.
Apprécié pour ses bienfaits nutritionnels, son petit goût acidulé et sa couleur verte, le kiwi était inconnu il y a cinquante ans. Car il a été créé de toutes pièces au XXe siècle par une poignée d'agronomes néo-zélandais. Fruit sauvage domestiqué puis amélioré, le kiwi est sorti de l'anonymat dans les années 60, conquérant rapidement les consommateurs du monde entier. Pour comprendre cet étonnant succès, il faut aller en Nouvelle-Zélande, à Te Puke, une petite ville agricole autoproclamée capitale mondiale du kiwi. En France, la centre du kiwi se situe dans l'Adour, où un ingénieur agronome a planté le premier pied français. Sa petite exploitation familiale est devenue une entreprise prospère où les chaînes de production mécanisées ont remplacé les ouvrières. Et aujourd'hui, le kiwi est le septième fruit le plus produit dans l'hexagone.
Les bouchons lyonnais sont les emblèmes de tout un art de vivre, et la gastronomie française leur doit énormément : découverte de ces restaurants si prisés.
C'est un des symboles du luxe à la française. 33 millions de flacons sont vendus chaque année dans l'Hexagone. Le parfum reste en haut de la liste des cadeaux à offrir à un proche. Pour cela, il faut débourser en moyenne entre 50 et 150 euros pour 100 ml. Que contiennent ces précieux flacons, souvent onéreux ? Se parfumer est-il sans danger pour la peau ? Comment sont conçus et fabriqués les emballages, véritables écrins. Aujourd'hui, les grandes enseignes ont remplacé les petites parfumeries. Quel impact la grande distribution a-t-elle sur les produits, donc les odeurs ?
Vert, blanc, rouge, cabus, romanesco ou kale, il existe près d'une centaine de variétés de chou. Ce légume d'antan autrefois cuisiné en potée, en soupe, en salade ou même farci, a longtemps été boudé, jugé trop rustique et indigeste. Aujourd'hui c'est un légume à la mode dont les vertus sont innombrables. Plein de vitamines et de calcium, il est également très peu calorique. Sa consommation régulière permettrait même de prévenir certains cancers. Le chou est cultivé de l'Alsace à la Bretagne, en passant par les Landes, et même en Espagne ou au Kenya.
Symbole de l'enfance, le chocolat chaud est très apprécié des Français qui y voient la boisson idéale. Ils sont d'ailleurs 62% à être restés fidèles à certaines marques de formules en poudre. Consommée par une majorité de Français pour gagner du temps, cette poudre aurait pourtant une composition assez surprenante puisque le cacao serait loin d'être le premier ingrédient utilisé. Quant à la provenance de ces poudres légales, elle semblerait également susciter des interrogations. Pourtant il existe des astuces pour préparer un bon chocolat chaud, car cette boisson incontournable de l'hiver aurait de nombreux bienfaits, comme fluidifier la circulation et améliorer la concentration.
Les bougies parfumées, l'encens et les papiers à brûler sont très appréciés des Français pour l'atmosphère douce et réconfortante qu'ils procurent. Les parfums à brûler notamment sont devenus des produits incontournables de décoration et de «bien-être». Pourtant, derrière le marketing, ces produits pourraient s'avérer dangereux pour la santé car ils contiennent des substances hautement nocives comme le benzène ou le formaldéhyde et des particules fines, un cocktail cancérigène dénoncé par des études scientifiques. Si les consommateurs manquent cruellement d'informations sur le sujet, il leur est conseillé d'aérer pour ne pas polluer l'air intérieur.
Symboles forts du patrimoine français, les châteaux-forts sont de plus en plus impliqués dans une démarche de tourisme culturel, que cela soit par nécessité ou par opportunisme. Expositions, sons et lumières, reconstitutions, produits dérivés, sponsors, locations de salles pour des séminaires : les organisateurs rivalisent d'imagination pour mettre en valeur ces biens et plonger le spectateur dans l'univers associé au lieu, espérant parvenir à un équilibre financier capable d'assurer l'entretien pérenne des monuments.
Chambord est le plus vaste des châteaux de la Loire, une oeuvre architecturale monumentale érigée au XVIe siècle à la gloire du roi François Ier. A l'intérieur se trouvent plus de 400 pièces desservies par 77 escaliers, dont celui à doubles révolutions attribué à Léonard de Vinci. Ce joyau de la renaissance, classé au patrimoine mondial de l'UNESCO, attire les touristes. Le domaine national, qui s'étend sur 5440 hectares, soit l'équivalent de Paris intra-muros, est le plus grand parc clos d'Europe. Entretenir et valoriser les lieux est le défi quotidien de Jean d'Haussonville, ancien diplomate, et de ses équipes. Nouveaux décors, nouveau vignoble, produits dérivés : pour célébrer ses 500 ans, Chambord se métamorphose en 2019.
Blanc et sans arêtes, le cabillaud, au goût peu prononcé, est le poisson préféré des Français. C'est la deuxième espèce la plus consommée dans l'Hexagone après le saumon. Les familles en ont fait un met de choix. A cela s'ajoute la restauration collective et la production destinée à être incorporée aux plats préparés. Pour satisfaire cette demande, la pêche, autrefois traditionnelle, s'est industrialisée. La ressource, elle, se raréfie. La Norvège fournit une grande partie des importations françaises. Mais là-bas aussi, le poisson est menacé de surexploitation.
Trois familles sur quatre ont un pot de pâte à tartiner à la maison. Les parents comme les enfants en consomment. C'est le produit gourmand et riche par excellence. Le Nutella par exemple, en situation de quasi monopole en France avec 85 % des parts de marché, est composé à 70 % de sucre et de gras. Une consommation excessive peut avoir des conséquences graves pour la santé comme pour l'environnement, car la matière utilisée, l'huile de palme, contribue à la déforestation des régions tropicales.
Croquante, acidulée, suave, juteuse...la grenade est prisée des nutritionnistes, des consommateurs et des toques étoilées. Sa consommation a triplé ces dix dernières années. Les producteurs du monde entier misent sur ce fruit rond, à enveloppe coriace, réputé miraculeux et s'organisent autour de ce marché prometteur. Il existe plus de mille variétés, la plupart étant produites sur le pourtour méditerranéen. Bombe parée de mille vertus médicinales ou reine du marketing ? Enquête en France, en Espagne et en Turquie.
Parmi les milliers de restaurants que compte Paris, une vingtaine de brasseries ont une place à part dans le coeur des Français. Lipp, la Coupole, Bofinger, Julien sont quelques-unes de ces adresses courues, au prestige immense, des hauts lieux emblématiques de la capitale par la beauté de leurs édifices et le caractère de leur cuisine traditionnelle. Ces brasseries mythiques sont-elles toujours à la hauteur de leur réputation ? Depuis quelques années, une jeune génération de restaurateurs s'empare de la tradition pour la revisiter. Cette nouvelle concurrence réveille les belles endormies qui s'efforcent de redorer leur blason.
Les chips sont l’aliment plaisir par excellence. Elles font croustiller nos bons moments : pendant un pique-nique au soleil, à l’apéro avec des amis, devant un match de foot ou une bonne émission de télévision. Pour comprendre pourquoi il est si difficile de leur résister, ce documentaire est allé interroger des producteurs, mais aussi des médecins, des scientifiques, ou des experts en marketing. Quelles sont les astuces des fabricants pour nous faire craquer ? Avons-nous raison d’en avoir peur ? Est-il possible de leur céder sans se faire du mal ? Pour renouveler le marché, certains fabricants ont inventé des arômes toujours plus étonnants. Et d'autres se présentent aujourd’hui comme des snacks sains, pour nous faire craquer sans culpabilité : chips poppées, soufflées ou chips de légumes, quelle est leur réelle plus-value ?
La surconsommation de sel en France, bien loin des doses journalières recommandées par l'OMS, a de nombreuses répercussions sur la sante publique. Fleur de sel pour saupoudrer une viande, gros sel pour agrémenter l'eau des pâtes, le sel fait partie intégrante du paysage gustatif. Au pays de la gastronomie, il est d'ailleurs impensable de cuisiner sans rajouter son grain de sel, agent de saveur mais aussi élément indispensable au bon fonctionnement de l'organisme - il permet en effet de retenir l'eau. Seul problème, les Français en ingèrent beaucoup plus que les doses journalières recommandées par l'OMS, avec des répercussions de sante publique. Malgré des chiffres alarmants, la grande majorité des Français est incapable d'estimer, et donc de limiter, sa consommation quotidienne de sel. Pain, jambon, gâteaux industriels, le sel est partout. Pourquoi ? Et comment en réduire sa consommation ?
Le roquefort, un des symbole de la gastronomie française, est exporté dans le monde entier. Chaque année, 16 000 tonnes de ce bleu persillé sont produites dans les laiteries et affinées dans les caves du petit village aveyronnais du même nom. Delphine Carles dévoile les secrets de fabrication de ce produit, défendu bec et ongles par les artisans. La marque Société réalise 60 % du chiffre d'affaires de la filière. L'industriel a ouvert ses portes pour montrer comment il s'adapte aux exigences du marché, alors que les imitations fleurissent un peu partout.
Autrefois, il était inimaginable de vendre un édifice religieux. Mais aujourd'hui, c'est presque devenu banal. La baisse du nombre de fidèles et le coût d'entretien des bâtiments poussent l'Eglise à vendre ses lieux de culte. La France compte plus de 43 000 églises et chapelles. Une quinzaine sont mises en vente chaque année. A quel prix se négocient ces biens ? Comment les réhabiliter ? Comment se passe une «désacralisation» ? Quelles sont les contraintes pour le futur acquéreur ? Si pour certains, cette réalité est un désastre patrimoniale, d'autres en revanche ont flairé la bonne affaire. La destinée d'anciens lieux de culte peut surprendre : hôtel, showroom, école de design, atelier culturel ou appartement. De Tourcoing à Nantes en passant par Granville, ce documentaire propose un tour de France de ces reconversions.
Rosette de Lyon, Jésus d'Ardèche, fuseau lorrain, saucisson d'Arles, grelots savoyards, saucisson du marin, bâtons de berger : la France est un terroir à saucissons secs. Malgré les injonctions à ne pas manger gras ou salé, le consommateur en raffole. Mais les amateurs capables de distinguer et apprécier vraiment cette charcuterie, symbole de convivialité, d'apéritifs ou de pique-nique, sont de moins en moins nombreux. Les consommateurs achètent souvent, conservent mal et avalent parfois n'importe quoi, le pire côtoyant le meilleur sous une même dénomination et des apparences similaires.
La mangue a fait son entrée dans le top 5 des fruits les plus consommés au monde. Charnue, juteuse, sucrée, légèrement acidulée et très exotique, elle est appréciée des Français. En jus, en smoothie, en chutney, découpée ou entière, dans nos produits de beauté, la mangue a envahi les rayons de nos supermarchés et les étals de nos marchés. Les industriels des cosmétiques se sont aussi emparés de ce fruit qui fait vendre. Mais en réalité, ce fruit si bénéfique pour notre santé est parfois quasiment inexistant dans tous les shampoings et autres crèmes hydratantes... à la mangue. Pour répondre à la demande, la France importe des mangues de janvier à décembre, depuis le Mexique, l'Inde, l'Espagne et la Côte d'Ivoire. Les importations ont doublé en 10 ans. Mais à quel prix ? Il en résulte un énorme gâchis. En effet, chaque année, 30 % des mangues récoltées dans le monde partent à la poubelle !
Mystérieux, envoûtants et poétiques, les marais sont des espaces préservés qui regorgent de trésors. Ces terres humides, gagnées sur la mer ou les rivières, ont été aménagées et exploitées par l'homme au cours des siècles. Ces écosystèmes fragiles sont devenus des havres de paix. S'il existe de nombreux marais en France et s'ils varient en fonction de leur emplacement géographique, leur trait d'union se trouve dans les richesses naturelles qu'ils abritent. De la Baie de Somme à la Brière, en passant par le marais Poitevin et les anciens marais salants d'Oléron, gros plan sur des paysanges d'exception.
A l'ancienne, au miel, aigre-douce, à l'américaine ou à l'estragon, la moutarde est le condiment par excellence qui se décline à toutes les sauces. Mais la plupart des moutardes de Dijon sont fabriquées à partir de graines canadiennes, au désespoir des producteurs bourguignons. Agriculteurs et fabricants se sont associés pour relancer cette culture dans l'Hexagone. La filière a même obtenu un label de qualité protégée. Mais la production française est encore beaucoup trop petite pour rivaliser avec le géant canadien, devenu en moins de 30 ans le maître du secteur.
Focus sur cet aliment emblématique, réputé pour être source de convivialité, et sur son histoire. Elle sublime le poulet du dimanche et a rendu le hamburger populaire. Croustillante ou moelleuse, en cornet ou à table, la frite est une vraie star. Les Français en consomment près de 10 kilos par personne et par an. Arrivé dans les assiettes au XIXe siècle, cet irrésistible bâtonnet de pomme de terre frit nécessite un peu de savoir-faire. La plupart des frites consommées aujourd'hui sont industrielles, achetées au rayon surgelé des grandes surfaces. La frite est même devenue l'un des aliments les plus consommés au monde, en particulier dans les chaînes de restauration rapide. Et notamment en Chine, où elle est en train de littéralement casser la baraque. Au point que le «Roi de la patate»est aujourd'hui chinois...
Longtemps cantonnés à une production familiale et de subsistance, les fromages de chèvre sont désormais devenus incontournables auprès des plus grandes tables et sur les plateaux de fromage des fêtes. Leurs ventes ne cessent de progresser chaque année contrairement aux fromages de vache et de brebis jugés trop gras et trop salés. Mais cette hausse s'accompagne d'une industrialisation croissante et se fait parfois au détriment des petites productions fermières. Il est parfois difficile pour le consommateur de s'y retrouver et faire la différence entre le goût, les différentes qualités nutritionnelles et les différents labels.
Malgré la crise du Brexit, Londres poursuit sa folle expansion. Le photographe Jason Hawkes, témoin privilégié de cette métamorphose, survole en hélicoptère les toits de Londres et dévoile la cathédrale Saint-Paul, la skyline de la City, et les nouveaux gratte-ciel en construction au bord de la Tamise. Si la capitale du Royaume-Uni prend de la hauteur c'est notamment grâce à des architectes comme Joost Moolhuijzen et Karen Cook auteurs de The Shard et du Twenty Two. Barbara Weiss, de son côté, se bat avec son collectif pour que la capitale anglaise préserve son ADN tandis que le groupe de Parkour, Storror, profite des toits londoniens comme d'un terrain de jeu grandeur nature.
Enquête au royaume de la tarte. Aux pommes, aux fraises, au citron, ou salée, façon "Quiche", la tarte est un monument de la gastronomie française. La recette du succès : une pâte « simplissime » (farine, eau, sel, beurre), des fruits, et pour ceux qui le souhaitent, une crème pâtissière. Chaque jour, 3 millions de français en consomment au moins une part. La tarte salée est même au menu de nombreuses formules déjeuner. Mais ce mets est-il le même que celui que nous dégustions, il y a 40 ans ? Les industriels sont passés par là... Après s’être emparés du marché des pâtes prêtes à l’emploi (80% des tartes que nous préparons désormais à la maison), ils fournissent la plupart des boulangeries et restaurants. Dans leurs « laboratoires » ils concoctent des produits au coût de revient le plus faible. Depuis, fruits congelés (parfois importés de l’autre bout du monde), matières grasses végétales (dont l’huile de palme), colorants et exhausteurs de goût se sont invités dans la recette. A l’arrivée, des goûts flatteurs, mais un produit... à consommer avec modération. Heureusement, des pâtissiers de renom se battent pour que l’excellence perdure. Ils créent des tartes aux formes et aux goûts originaux, sans jamais transiger sur la qualité des matières premières...
Le curcuma est actuellement la star des superaliments, l'épice favorite des Occidentaux en quête d'une santé de fer. En poudre dans les plats exotiques ou pressé dans un jus, le curcuma a envahi le quotidien des Français. Son succès, il le doit surtout aux nombreuses vertus bien-être qu'on lui attribue. Au delà de ses usages traditionnels, on le retrouve dans les cosmétiques comme dans la médecine ayurvédique. Anti-inflammatoire, anti-cancer, anti-diabète, anti-alzheimer, on vante ses propriétés thérapeutiques. Celles-ci font pourtant débat dans la communauté scientifique. Ce qui n'empêche pas les fabricants de produits dérivés de promettre monts et merveilles aux consommateurs. Enquête sur le curcuma, entre élixir de jouvence et poudre aux yeux.
Si l'asperge possède de nombreuses propriétés notamment en favorisant un bon transit intestinal, elle n'est présente sur les étals des marchés qu'au printemps de mi-mars à mi-juin. Sain et savoureux, le légume pousse sous terre avant d'être précieusement cueilli à la main pour agrémenter les assiettes. Cultivée dans le Val-de-Loire et dans le sud de la France, l'asperge est depuis de nombreuses années la reine des Landes, mais alors que la France était encore il y a 20 ans le premier producteur européen, sa production est aujourd'hui divisée par deux. Cultiver l'asperge est un art qui se perd depuis de nombreuses années. Qu'elle soit blanche, verte ou violette, elle a déserté les champs français au profit des contrées lointaines.
La consommation d'olives en France a bondi de 62% en quinze ans. Qu'elle soit verte ou noire, elle vient toujours du même arbre. Sa couleur dépend uniquement du moment de la cueillette. Pour gagner du temps et de l'argent, certains producteurs n'hésitent pas à la maquiller et à la rendre plus présentable. Elle serait aujourd’hui en proie à une menace grandissante : la peste des oliviers. Des vallées provençales au fin fond de la Grèce, des plaines du Maroc à l’extrême sud de l'Italie,retour sur l'histoire de ce petit fruit gorgé de soleil.
Pêché mignon des Français, le biscuit fait parti de notre univers alimentaire depuis 170 ans. Ces petits morceaux de pâte sucrés, dorés et croustillants, sont consommés à n'importe quelle heure de la journée, à tel point que les Français pourraient en engloutir en moyenne jusqu'à huit kilos chaque année soit l'équivalent de soixante-dix paquets. Mais avec le banissement du gras et du sucre, les temps sont devenus durs pour les industriels qui font tout leur possible pour attirer les consommateurs avec notamment de nouvelles recettes.
Chaque été, sur l'île anglaise de Wight, l’ail réuni plus de 20 000 passionnés. Ce condiment, l’un des plus utilisés dans les cuisines du monde entier, est connu en France depuis des siècles. De «l’ail fumé d’Arleux», à «l’ail violet de Cadour», en passant par «l’ail rose de Lautrec», pas moins de six appellations font la fierté des terroirs français et de la cuisine méditerranéenne. Ce qui n’empêche pas les producteurs français de ferrailler avec la concurrence d’Espagne et de Chine, leader incontesté avec plus de 80% de la production mondiale. Si là-bas, le condiment est devenu un business juteux et un très bon placement financier, il est également considéré comme un médicament. Ce qui est moins vrai en France, où les bienfaits médicaux de l’ail restent encore à prouver scientifiquement.
Chaque fois qu'un nouveau pape est élu, plus d'un milliard et demi de chrétiens n'ont d'yeux que pour la cheminée sur le toit de la chapelle Sixtine. Un toit symbolique de Rome, avec ses tuiles antiques aux couleurs si particulières, patinées par le temps. Si le Vatican, le Colisée ou la Fontaine de Trevi n'ont plus de secrets pour les habitants et les millions de touristes qui arpentent les vieilles rues de la ville, il reste un monde encore méconnu, qui nécessite qu'on lève la tête, qu'on prenne de la hauteur. En poussant la porte d'un palais, en montant des escaliers qui grincent, en accédant à une terrasse ou à un toit, l'on contemple une ville aux multiples facettes, où près de trois millénaires d'histoire s'entremêlent.
Le rituel quotidien du café est sacré en France. Chaque année, quarante milliards de tasses sont bues dans l'hexagone au bistrot du coin, chez soi ou entre collègues ce qui représente six kilos par personnes. A l'échelle mondiale, il s'agit de la première ressource agricole. Depuis une dizaine d'années, des coffee shops ouvrent un peu partout et le nouvel or noir est dégusté comme un grand cru de vin. Derrière leurs percos néo-rétros clinquants, les baristas évoquent la rondeur, la puissance, le fruité et l'amertume du café. Entre France et plantations en Ethiopie, le café dévoile tous ses secrets.
En France, les ventes de produits venus d'Italie sont à la hausse. Avec 60 000 tonnes vendues par an, le raviolis est le produit star. Ces pâtes farcies ont tout pour plaire : complètes, faciles à faire et bon marché, elles ont leur place dans les cuisines des ménages. Pour régner sur le marché, certains industriels n'hésitent pas à faire avaler n'importe quoi aux consommateurs. En Drôme Provençale, les artisans de la raviole se battent pour que le terroir français se développe. D'un pays à l'autre, la farce cachée des raviolis est décortiquée.
Il est rouge, vert, orange ou jaune, petit, sec, charnu, en poudre ou en sauce : le piment se trouve partout et sous diverses formes. Avec plus de 33 millions de tonnes par an, c'est l'une des épices les plus consommées au monde. Ce petit fruit piquant est apprécié des grands chefs qui s'en emparent pour réaliser des alliances gustatives surprenantes. Ce goût piquant, que tout le monde s'arrache, est dû à la capsaïcine, une molécule présente dans les veines et les graines du piment. Sur notre corps, le piment a des vertus mais aussi des désavantages. Du Mexique au Pas basque, le piment à de nombreuses facettes à dévoiler.
Très utilisé dans l’alimentation humaine et animale, le maïs dont les exportations ne cessent d'augmenter en France, serait parfois néfaste pour la santé. En effet, s'il est utilisé en conserve, en pop-corn, en farine ou encore en polenta, il est aussi présent de manière très transformé dans certains produits de consommation courante comme les soupes, les laitages, les sirops et les confiseries. Cette super plante tropicale, cultivée de manière massive aux Etats-Unis et en France, est irriguée intensément pour supporter nos climats. Les gros semenciers l'ont même transformée en clone stérile.
Les abeilles ne vont pas bien, et pourtant, les Français en consomment 45 000 tonnes chaque année. En France, en 2017, les apiculteurs n'en produisaient que 10 000 tonnes, trois fois moins qu'il y a 30 ans. D'où viennent les 35 000 autres tonnes ? Il est difficile de savoir. Sur la plupart des pots, il existe peu d'indications précises sur la provenance du miel. La moitié des pots vendus viendrait en réalité de beaucoup plus loin, et surtout, certains miels ne proviendraient pas des ruches. En Chine, les industriels parviennent à fabriquer de faux miels.
Le saumon fumé est aujourd'hui un incontournable des tables de fêtes. Les Français en sont même les premiers consommateurs au monde. Ce mets de luxe, qui s'est démocratisé grâce à l'aquaculture, se vend dans les boutiques fines comme dans les grandes surfaces : en fonction de la manière dont il est produit, son prix varie en effet du simple au triple. Mais de quelle façon est-il produit ? L'on dit que derrière ce mets de choix, se cache un animal qui n’est pas à la fête élevé dans d’énormes fermes aquacoles norvégiennes. Il serait même ultra-toxique pour l’homme comme pour l’environnement. Cette enquête signée Sophie Scala remonte la filière.
Autrefois boudées par les consommateurs, les Français redécouvrent les vertus des lentilles. Alternative à la viande, cette légumineuse serait l'aliment du futur, bon pour la santé et pour l'environnement. En France, la star, c'est la lentille verte du Puy, produite sur les terres volcaniques d'Auvergne. Cette perle verte a pourtant bien failli disparaitre, concurrencée par le Canada qui, depuis 30 ans, produit les lentilles en masse et les exporte à bas prix dans le monde entier. Son secret pour être le leader mondial du marché : des variétés sélectionnées génétiquement et une utilisation intensive de pesticides, dont le très controversé glyphosate.
Le plateau de fruits de mer est un incontournable des fêtes de fin d’année. Chic et raffiné, il demande beaucoup de savoir-faire : il ne s’agit en effet pas d’empiler anarchiquement moules, crevettes ou huîtres. Il consiste en une présentation équilibrée de crustacés cuits et de coquillages crus ou cuits, avec comme élément central un tourteau, un homard ou une langouste, mets de choix. A Rungis, à Granville comme ailleurs en France, les professionnels du secteur ont à faire face aux demandes des consommateurs et à la raréfaction de certaines espèces de crustacés. Le bulot a ainsi remplacé la praire, un coquillage devenu trop cher et trop rare. Et les amateurs y ont pris goût : le bulot est devenu tendance !
De la Première Guerre mondiale à nos jours, le statut de la femme n'a cessé d'évoluer entre amour, interdictions, sexualité, douleur de l'accouchement, domination masculine, instrumentalisation et progrès médicaux, sociaux et politiques. Les femmes, en effet, ont mené bien des combats dans un monde dominé par les hommes et sont les actrices incontournables de la grande histoire de notre pays. Mais les femmes sont-elles totalement libres un siècle plus tard ? Ce documentaire, riche et émouvant, rappelle la place de la femme et l'héritage précieux et fragile qu'elle porte.
Pressée, en jus ou en quartier, l'orange accompagne les petits déjeuners du monde entier. Réputée pour sa teneur en vitamine C, elle symbolise le fruit énergétique de la remise en forme. Originaire de Chine, elle a longtemps été considérée comme un produit de luxe. Jusqu'aux années 50, elle constituait l'unique cadeau de Noël. Mais depuis, l'orange s'est popularisée. En France, elle est ainsi le troisième fruit le plus consommé et le premier en terme de jus. Aujourd'hui, les industriels font appel aux dernières technologies pour fournir une orange à l'aspect parfait et des jus capables d'être conservés pendant des mois. Mais en contreparetie, le goût semble s'être volatilisé. Que contient réellement cet agrume lorsqu'il est cultivé de manière industrielle ? Peut-on encore tout simplement trouver une orange naturelle ? Enquête.
Inventé il y a 200 ans aux Etats-Unis, arrivé il y a 60 ans au pays de la baguette, il représente désormais 10% de la consommation de pain en France. Sur le marché du pain pré-emballé, deux mastodontes s’affrontent : D’un côté Harry’s, leader écrasant, avec notamment son pain sans croûte. De l’autre, Jacquet, le numéro 2 français, dont la maison mère, Limagrain, effraye les combattants du bio… En jeu : un demi milliard d’euros. Les boulangers voudraient aussi leur part du gâteau. Ils tentent de proposer un pain de mie artisanal, pour le meilleur… et parfois pour le pire… Le pain de mie, une potentielle bombe nutritionnelle, en cause : le sucre. Aux Etats-Unis, il est interdit aux gens qui veulent perdre du poids. Pour un meilleur pain de mie, la bataille du blé a commencé, jusque dans les champs, où certains paysans deviennent boulangers, pour maîtriser toute la filière. Alors faut-il encore manger du pain de mie ? Qu’y a-t-il en jeu derrière les tartines les plus consommées au monde ?
A la montagne, le fromage est une religion. Beaufort, reblochon, raclette ou tomme de brebis, les éleveurs montagnards fabriquent des trésors de gastronomie, produits à la ferme, avec le lait de leur troupeau, riche en saveurs florales. En Savoie, Pierre Poccard est l'un des derniers fabricants de «beaufort chalet d'alpage», très apprécié des gourmets. En Haute-Savoie, Marie-Louise Donzel est une spécialiste du reblochon. Quant à Emilie Pagès, elle produit une savoureuse tomme de brebis dans le Béarn. Mais sur les étals, ces fromages fermiers, reconnaissables à leur étiquette verte, sont perdus parmi tous les autres fromages de montagne, AOP ou non, fermiers ou non, au lait cru ou pasteurisé. Ainsi, 60 000 tonnes de raclette sont produites en France chaque année. Comment sont produits ces fromages qui envahissent la grande distribution ? Enquête des Alpes aux Pyrénées en passant par l'Auvergne.
Le cidre, boisson alcoolisée fabriquée à partir de pommes, est connu et consommé depuis l'Antiquité. En France, plusieurs régions produisent du cidre, les plus connues étant la Bretagne et la Normandie. Ce pétillant au goût reconnaissable accompagne traditionnellement la galette des rois ou les crêpes. Entre grands acteurs industriels et jeunes entrepreneurs désireux de changer l'image de cette boisson, le consommateur peut, à juste titre, se sentir un peu perdu. D'autant plus que le prix peut, d'une bouteille et d'une origine à l'autre, être multiplié par quatre. Mais la qualité suit-elle pour autant ? Et comment s'y retrouver dans les multiples marques et appellations ? Enquête.
Dans le pain d'épices, en saumure vinaigrée, en accompagnement des sushis ou dans un célèbre soda, le gingembre est l'une des épices les plus répandues et les plus consommées. Mais contrairement ce que l'on pourrait croire, il n'y a pas un gingembre mais des gingembres. Le «rouge» d'Indonésie est plus fort en goût, le Cochin d'Inde est peu piquant, le vert, encore jeune, est très peu fibreux. Le goût et l'utilisation du gingembre diffèrent selon son «terroir». Par ailleurs, derrière ce marché planétaire se joue une guerre acharnée entre pays exportateurs. La Chine est aujourd'hui l'un des plus grands fournisseurs de gingembre. A quel prix ? Ainsi, en France, le gingembre fait l'objet de nombreux scandales liés à l'utilisation de pesticides et d'additifs douteux.
Le croissant incarne à lui seul la gastronomie française : nature ou au beurre, il est l'incontournable du petit-déjeuner dominical. Il est si français qu'à l'étranger, il crée des fortunes. Des boulangers ont ainsi réussi à conquérir l'Asie ou la Californie et à bâtir de petits empires avec un succès incroyable. Pourtant en France, les croissants ont bien changé. Discrètement, sans bruit, ils se sont industrialisés. Dans des boulangeries de quartier affichant leurs produits « faits maison », il y a de fortes chances que soient en réalité vendus des croissants produits très loin de la boutique. Alors finalement, que savons-nous des croissants que nous consommons ? Leurs recettes et leurs ingrédients sont-ils vraiment conformes à la tradition ? Les boulangers nous disent-ils toute la vérité ? Enquête.
Autrefois, le poivre valait aussi cher que l'or. Aujourd'hui, cette épice très ancienne s'est banalisée et les Français en consomment près de cent grammes par an, un record en Europe. Le poivre est de toutes les couleurs, convient à tous les goûts, et s'achète à tous les prix : entre 10 et 300 euros le kilo pour les «grands crus», Malabar du Kerala ou Penja du Cameroun. Mais le marché est surtout inondé de poivre «low-cost», qui finit moulu sur les étals des supermarchés. Car pour satisfaire la demande mondiale, en constante augmentation, il faut produire toujours plus. Alors où est cultivé le poivre, et surtout dans quelles conditions ? Peut-on faire confiance aux poivres que l'on trouve dans les assiettes ? Petit voyage dans l'univers méconnu de l'épice la plus consommée de la planète.
Douze kebabs se vendent chaque seconde en France. Depuis quelques années, les enseignes gourmets se multiplient. Si certains cuisiniers le fabriquent encore de manière artisanale dans la plus pure tradition, d'autres entrepreneurs s'inspirent des recettes aux légumes qui régalent les Berlinois depuis les années 70. Mais la majorité des kebabs sont fabriqués de manière industrielle en Allemagne où, pour gagner en rentabilité, les industriels sont prêts à tout pour continuer à utiliser des additifs, menant une bataille d'influence au Parlement européen. Pour autant, le kebab mérite-il sa réputation de roi de la malbouffe ? De ses origines en Turquie aux usines de broches en Allemagne, enquête sur les rouages bien huilés des professionnels du kebab.
Pousser la porte d'un estaminet, c'est s'offrir un voyage nostalgique dans le passé. A la lueur d'une bougie, dans un décor fait de bric et de broc, on s'amuse, on joue, on rit, on discute, on échange, on déguste une bière d'abbaye et on savoure la cuisine généreuse du Nord. Comment ces anciens cafés de campagne désuets sont-ils devenus aujourd'hui les meilleurs ambassadeurs de la gastronomie et de la convivialité ? Pourquoi rencontrent-ils un tel succès ? Entre carbonade flamande, welsh, potjevleesch et parties endiablées d'anciens jeux traditionnels, ce documentaire gourmand et chaleureux se plonge dans le meilleur du Nord.
Attirés par les promesses d'un aliment naturel et riche en minéraux, les Français sont de plus en plus nombreux à être séduits par ce fruit venu des pays tropicaux, consommé presque exclusivement sous forme de produits dérivés. Son huile est utilisée pour cuire les aliments, ou encore en cosmétique. Dernière arrivée, l'eau de coco fait un carton partout dans le monde. La noix de coco a-t-elle réellement des effets bénéfiques sur la santé ? Des cocoteraies thaïlandaises aux forêts philippines en passant par Paris, enquête sur le nouvel or blanc des tropiques.
Indétrônable des étals dès qu'apparaît la belle saison, le melon se décline en entrée comme en dessert, et ce sont près de 300 000 tonnes qui sont consommées en France chaque année. Et neuf melons sur dix sont produits dans l'Hexagone. Mais depuis quelques années, une cousine lui fait sérieusement de l'ombre : petite, glamour et tendance, la pastèque arbore désormais un look nouveau et en seulement quatre ans, sa consommation a grimpé de 20%. Dans ce match qui oppose melon et pastèque, les producteurs sont partis à la recherche du fruit parfait. Comment la pastèque grignote-t-elle des parts de marché ? Du mois d'avril au mois de septembre, en Espagne, au Maroc, en France mais aussi au Japon, les deux poids lourds des fruits d'été s'affrontent dans les rayons.
Impossible de les manquer, notamment durant la période estivale. Le long des nationales et des départementales, des rues de villages et des chemins, les vendeurs de bord de route proposent, sur leurs stands placés dans des lieux stratégiques, leurs melons, leurs fraises, leurs tomates ou encore leurs oignons. Tous l'assurent : leurs produits proviennent majoritairement de leur exploitation, ou en tous cas de la région. Mais disent-ils tous la vérité ? Michel Guétienne est allé enquêter dans le monde de ces vendeurs saisonniers, certains très sérieux, d'autres, évidemment, beaucoup moins.
Vin bio, biodynamique, vin nature ou sans sulfite : les bouteilles sont désormais classées dans de nouvelles catégories. Les étiquettes «vieilles vignes» ou «élevé en fût de chêne» ne sont plus le seul repère ou gage de qualité pour l'acheteur qui n'est pas expert. Si les Français boivent moins, il semblerait qu'ils boivent mieux, quitte à payer en moyenne leur bouteille 10% plus cher sur un marché en pleine expansion, celui du bio, avec plus 20 % par an depuis 10 ans. Comment sont produits et certifiés ces vins du futur ? Rencontre avec les vignerons qui façonnent de nouveaux goûts.
L'image des alpages surgit sitôt convoquée : sommets enneigés, prairies verdoyantes et fleuries, bêtes à l'estive. Mais le coeur des montagnes françaises est d'abord un lieu habité par des hommes et des femmes, qui en vivent, l'exploitent et l'entretiennent. Certains ont fait le choix de rester dans la tradition, de profiter de ce que la nature offre de meilleur tout en respectant les équilibres. Qu'ils soient éleveurs, muraillers, producteurs, ces passionnés portent leur montagne dans leur coeur et dans leur corps, des Alpes à la Corse en passant par les Pyrénées. Rencontres, témoignages et portraits.
Considéré comme l'un des plus beaux trésors de France, le domaine de Chantilly n'est pas seulement un site d'exception. Il se compose d'un parc, d'un hippodrome, d'une immense forêt, d'un ensemble de constructions datant de la Renaissance, de grandes écuries, d'une collection d'oeuvre d'arts et de mobiliers hors du commun. Chaque jour, des dizaines de personnes oeuvrent pour sa sauvegarde. Comme la plupart des grands sites historiques, Chantilly doit s'adapter aux présent et résister aux assauts du quotidien. Propriété de l'Institut de France, ce documentaire raconte l'histoire du mécénat et comment s'accomplit cette transmission de la culture.
Hangars rongés par la rouille, usines colonisées par les arbres, réacteurs nucléaires et autres sites à l'architecture futuriste : le patrimoine industriel français est d'une incroyable richesse. Chaque année, treize millions de touristes visitent usines, manufactures et sites industriels réhabilités. Ils sont le socle d'une certaine mémoire collective de la nation. L'Etat l'a bien compris, qui valorise aujourd'hui aussi le patrimoine industriel. De l'ancien arsenal militaire de Brest à la centrale nucléaire de Chinon, d'une usine textile centenaire de Tourcoing aux chais dessinés par l'architecte Jean Nouvel en Provence, le réalisateur Amaury Velter est allé à la rencontre de ces passionnés qui font vivre le patrimoine industriel.
Le parmesan est-il un produit de luxe ou un aliment de grande consommation ? Il est en tout cas un produit dont la fabrication est jalousement préservée depuis des siècles dans la vallée du Pô, en Italie. Les vols de meules s'y multipliant, une banque de parmesan a même été créée, un endroit ultra-sécurisé. Tandis que certains méthodes de fabrication sont en débat, les Etats-Unis, pays peu respectueux des AOP et traditions, propose une version USA du célèbre fromage italien. Deuxième produit alimentaire le plus contrefait au monde, le parmesan a inondé les tables des restaurants et la grande distribution. Mais quel est-il réellement ? Ce document s'immerge dans les secrets du parmesan, pour le meilleur mais aussi pour le pire.
Chaque Français ingère chaque année 25 kilos de poulet. Soit une consommation qui a doublé depuis les années 1970. Cette hausse illustre l'uniformisation des goûts et la standardisation des productions, parfois pour le pire. Ainsi, dans certains élevages, les volailles sont entassées dans des bâtiments XXL sans jamais voir la lumière du jour. Ce film enquête sur les dessous des élevages et va à' la rencontre de ceux qui proposent un poulet de qualité, élevé respectueusement, un poulet qui a de l'espace, s'ébat librement et picore du bon grain.
Les prairies naturelles, celles qui poussent à l'état sauvage, sans pesticides ni intervention de l'homme, perdent chaque jour du terrain. Elles sont trop souvent remplacées par des espaces artificiels, plantés pour faire du fourrage, et très pauvres en biodiversité… quand ceux-ci ne laissent pas leur place à des champs de monoculture. Mais face à cette disparition d'un paysage ancestral et surtout de sa flore et de sa faune, la résistance s'organise. Aux quatre coins de la France, ce film va à la rencontre d'hommes et de femmes, défenseurs de la prairie naturelle, déterminés à travailler en accord avec la nature, et pas contre elle.
Les buffets et traiteurs chinois ont parfois mauvaise réputation et leurs arrières cuisines sont l'objet de tous les fantasmes. Certains restaurateurs sont prêts à repousser les limites pour faire baisser les prix et attirer toujours plus de clients. Pourtant, une nouvelle génération de restaurateurs est bien décidée à redorer l'image de la cuisine chinoise en remettant l'authenticité au coeur des assiettes. A la carte, ils proposent essentiellement des spécialités régionales. L'Empire du milieu dévoile une tradition culinaire millénaire d'une incroyable richesse.
Devenu un plat incontournable, le hamburger a envahi les assiettes des Français, ce que soit à la maison ou au restaurant. Chaque année, plus de 1,7 milliard de burgers sont ainsi dévorés dans l'Hexagone. Ce simple sandwich à la viande venu tout droit des Etats-Unis a détrôné depuis quelques années le fameux "jambon beurre". Les meilleures brasseries de France misent même sur le burger pour remplir les caisses. De nombreuses chaînes de restaurants proposent pour cela des versions plus gourmet avec des produits frais. Ce documentaire lève le voile sur ce sandwich US version française.
Naturelle, sans théine et sans caféine, la tisane, autrefois breuvage attribué aux grands-mères, a le vent en poupe. Elle s'impose aujourd'hui comme une boisson saine et une alternative au thé et au café. Pour tenter de dépoussiérer le genre, les anciennes marquent se réinventent et proposent de nouveaux goûts faits de plantes et d'écorces de fruits. Ces infusions permettent de soulager un rhume, d'aider à la digestion ou tout simplement de s'accorder un moment de détente. Ce documentaire enquête sur la composition de ces boissons ancestrales redevenues tendance et sur leurs effets.
Produit ancestral des campagnes, la rillette composée de porc et de gras, séduit pour son côté conviviale, moelleux et gourmand. Chaque année, 70 millions de pots sont vendus. Pourtant, les "Rillettes du Mans", venues de la Sarthe, ne sont plus synonymes d'excellence. Deux concurrents ont fait leur arrivée sur le marché: la rillette de Tours, qui a déjà obtenu le label IGP et qui s'avère moins grasse, et les rillettes de poulets, qui séduisent davantage les jeunes consommateurs toujours en quête de produits plus léger. Ce documentaire révèle les secrets d'un poids lourd de la charcuterie française.
Bien plus que de simples lieux d'approvisionnements en produits frais, les marchés parisiens participent pleinement à la vie sociale de chaque arrondissement. Dans cette ambiance de village, les commerçants et les clients se connaissent tous. Pourtant à l'heure des livraison et des applications à domicile, ce lien dont dépend parfois la survie de tout un quartier, reste fragile. Des maraîchers engagés et passionnés se mobilisent pour conserver cette économie de filière courte afin de proposer une alimentation locale, en vrac ou bio. Certains luttent même pour préserver les marchés couverts en fonte, typique du Paris Haussmannien, menacés de disparition.
Avec près d'un demi-milliard d'escargots consommés chaque année, les Français sont les plus gros mangeurs de ce gastéropode au monde. En cassolette, en feuilleté, en ravioles ou en persillade, les plus grands restaurants travaillent l'escargot. Mais aujourd'hui, 90 % des escargots mangés en France viennent de l'étranger, principalement d'Europe de l'Est où ils sont élevés dans des conditions déplorables, puis envoyés en France sous l'appellation "d'escargots de Bourgogne". Enquête sur le marché de l'escargot, qui n'a pas fini d'en faire baver.
Le flan pâtissier, dessert populaire, se décline dans de multiples pays. Il a un côté régressif qui rappelle les goûters d'enfance, mais il est aussi aujourd'hui à la carte des plus grands pâtissiers. Mais de quel flan parle-t-on ? Cette recette simple n'est quasiment plus faite maison. Lorsqu'ils ne sont pas réassemblés en boulangerie, les flans sont tout simplement achetés congelés et réchauffés au four. Comment échapper à la standardisation du goût ? Quelles conséquences pour la santé et le goût si les matières premières ne sont pas nobles ? Enquête sur ce dessert "refuge" et patrimonial.
La noix, fruit emblématique des régions françaises fait un retour remarqué. Parée de nombreuses vertus, elle est plébiscitée par les consommateurs à la recherche de produits sains. Certains l'aiment entière, protégée par sa coque, d'autres la préfèrent, en sachet déjà décortiquée et prête à consommer. Depuis peu, elle est même intégrée à une multitude de préparations industrielles. En France comme dans de nombreux pays, la noix est donc devenue tendance. Et la qualité française est réputée au-delà de nos frontières. Mais qui aurait-cru que ce petit fruit deviendrait l'objet d'enjeux économiques et écologiques ? Où et comment sont-elles cultivées ? Quelles sont véritablement leurs qualités gustatives et nutritionnelles ?
Au bord des routes nationales, signalés par le célèbre écusson bleu blanc rouge, les relais routiers sont un refuge pour les camionneurs et les voyageurs avisés. Alors qu'ils étaient plus de 4500 à l'après-guerre, les relais routiers sont aujourd'hui moins de 1000 à avoir résisté au règne des autoroutes. Ils proposent envers et contre tout une alternative alléchante aux sandwichs des stations-service. Et s'ils venaient à disparaître, c'est tout un pan de l'histoire et de la culture populaire qu'ils emporteraient avec eux. Malgré un contexte difficile, il y a toujours quelques passionnés pour se lancer dans l'aventure et pour croire que les relais routiers ont encore une place à tenir à l'heure des grandes franchises et de la cuisine sous vide.
Sanglier, chevreuil, cerf ou biche, le gibier est un fleuron de la gastronomie française. Base de l'alimentation pendant des siècles, cette viande sauvage est maintenant souvent réservée aux grandes occasions. Les Français en consomment, chaque année, 15 000 tonnes. Des artisans-bouchers mais aussi des grands chefs continuent de sublimer la chair de cette viande d'exception. Tous veulent combattre les idées reçues : le gibier n'est ni difficile à cuisiner, ni trop fort en goût. Il a même des qualités insoupçonnées : il est moins gras et est beaucoup moins calorique que la viande classique. Des cuisines des grands restaurants, aux parties de chasse dans les forêts françaises et slovènes, ce documentaire lève le voile sur une filière méconnue.
La cuisine libanaise est de plus en plus consommée en France. Houmous, fallafel, shawarma, taboulé : les mezzés promettent un voyage gustatif et équilibré pour un coût raisonnable. Riche en saveurs et classée parmi les meilleures du monde, la cuisine libanaise n'a jamais autant fait recette dans l'hexagone. Les poids-lourds de l'agroalimentaire ont eux aussi suivi la tendance. Face à cette déferlante de "street food" libanaise, certains restaurants et traiteurs misent sur la qualité. Voyage au coeur des saveurs méditerranéennes.
En tartare, en sushi ou grillé : la consommation de poisson dans l'alimentation mondiale n'a jamais été aussi importante. Pour la première fois dans l'histoire de l'humanité, on a consommé plus de poisson d'élevage que de poisson sauvage. Le tilapia, est le poisson le plus vendu au monde. Bon marché, sans arêtes et sans peau, il n'a même plus le goût de poisson. A l'horizon 2025, il sera, avec la truite, la carpe et le bar, l'un des éléments essentiels de l'alimentation humaine.
Les 37 500 édifices français classés et préservés, leurs structures de bois et de pierre, leurs parcs et leurs jardins abritent un patrimoine naturel animal et végétal dans une cohabitation, voire une collaboration très bénéfique. Ainsi le site du pont du Gard n'est pas seulement un vestige de l'Antiquité mais également un refuge pour les castors, les grands-ducs et les aigles de Bonelli. La restauration des remparts de la forteresse de Salses dans les Pyrénées s'adapte au rythme et aux besoins de la douzaine d'espèces de chauves-souris qui peuplent les lieux. Quant aux faucons pélerins de la cathédrale d'Albi, ils partagent la vedette avec ce bâtiment religieux dans les médias locaux.
Plus qu'un simple fromage, la feta, ou féta, est un pan de la culture et du patrimoine grec. Elle se retrouve sur toutes les tables d'Athènes à Thessalonique, et bien au-delà. Elle est aujourd'hui devenue une star mondiale travaillée à toutes les sauces. Des brebis des montagnes grecques à nos étals, ce fromage a su s'imposer sur un marché très concurrentiel, sur lequel de nombreux faussaires contournent habilement son appellation d'origine protégée. Issu d'un savoir-faire encore artisanal ou produit industriellement pour un goût uniformisé, c'est un goût de Grèce et d'été, qui séduit les consommateurs du monde entier.
Avec près de 3000 kilomètres de voies navigables, les fleuves français recèlent un formidable potentiel écologique et économique qui ne demande qu'à être développé. Des acteurs associatifs et des entrepreneurs l'ont bien compris et profitent de leur richesse tout en contribuant à la préservation de leur environnement. Ce film propose un tour de France du patrimoine naturel des fleuves et des rivières, de leurs atouts et des actions locales entreprises pour leur sauvetage. Ainsi, une association aide les saumons à remonter la Garonne avec un "aquabus" pour contourner les barrages. Ailleurs, un marché bio itinérant se déplace au fil de la Seine.
Les winstubs sont à l'Alsace ce que les petits bouchons sont à Lyon ou les estaminets dans le Nord. Pousser la porte d'un de ces bistrots, c'est l'occasion de découvrir la gastronomie authentique de la région et de partager un moment de convivialité. Autour d'un poêle en faïence, dans un décor chaleureux fait de boiseries, de grandes tablées, de nappes à carreaux et d'objets traditionnels en tous genres, on se retrouve en famille ou entre amis pour savourer la cuisine gourmande alsacienne, comme son emblématique plat, le baeckeoffe, avec un pichet de vin local.
Le barbecue et ses grillades sont un incontournable des soirées estivales entre amis. Avec plus de 24 tonnes vendues chaque année, la chipolata est la saucisse star. Elle est normalement uniquement composée de viande de porc. La merguez, quant à elle, est composée de viande de bœuf et de mouton. Mais les combines pour proposer un produit bon marché sont multiples : ajout d'eau, de graisse, de morceaux de viande moins qualitatifs comme les ligaments ou les tendons, voire même d'acidifiants, d'épaississants et de colorants. Tous ces ajouts permettent de réduire les coûts de production, mais ont des conséquences sur le goût et la qualité des grillades.
Depuis le début de la pandémie, se faire livrer son repas au bureau ou à la maison est devenu une habitude pour beaucoup. Après avoir conquis les grandes métropoles, ce nouveau mode de consommation est en train de gagner les petites villes et même les campagnes. La clé de ce succès : des applications de livraison accessibles sur les smartphones. Il suffit de quelques clics pour choisir son repas parmi des dizaines de restaurants du voisinage et se faire livrer en moins de vingt minutes. Sept commandes de repas sur dix se font via ces applications, majoritairement anglo-saxonnes.
Vantées pour leurs qualités nutritives, leur faible taux de calories et leur goût sucré et acidulé, les petites baies - framboises, myrtilles, mûres, cassis et groseilles - se sont multipliées ces dernières années sur les étals des supermarchés. Aujourd'hui, il est possible d'en trouver en toute saison, en provenance d'Amérique du Sud ou du Maroc. Des petits producteurs français et des géants américains de la filière dévoilent le parcours de ces baies, de la cueillette à la mise en barquette, en passant par les processus de transformation.
Bâtonnets, dés, suprêmes, médaillons, rillettes, râpé, découpé en tranche : le surimi existe sous toutes les formes. Apparu sur le marché européen il y a une vingtaine d'années, son succès est fulgurant. Chaque famille française en mange en moyenne trois kilos par an : l'Hexagone est le second consommateur mondial après le Japon. Ni gras, ni trop protéiné, le surimi n'est composé ni de crabe ni de déchets de poissons. Pourtant, à l'origine, ce produit est un art. Appelé Kamaboko au Japon, signifiant "chair de poisson", le surimi traditionnel en contient presque 100%. Du surimi japonais cinq étoiles au bâtonnet de crabe industriel, le secret de sa recette commence à 600 mètres de profondeur dans l'océan.
Si l'oignon est consommé dans toutes les régions du monde, il est l'un des ingrédients les plus populaires de la cuisine française : quatre personnes sur cinq en consomment. En France, deux stars tiennent le haut de l'affiche : l'oignon doux des Cévennes et l'oignon de Roscoff, deux Appellations d'Origine Protégée. A la fois légume et condiment, ce bulbe a un petit goût sucré qui rappelle la cuisine de grand-mère et qui rehausse n'importe quel plat. Riche en antioxydants, peu calorique, l'oignon est également paré de vertus santé. Cette enquête, qui part sur la route de l'oignon des Etats-Unis à la Pologne, lève le voile sur ce condiment star.
De la brioche rustique du Moyen Age jusqu'à la brioche à tête de la cour de Versailles et de Marie-Antoinette, la France est un pays emblématique de cette viennoiserie. Il en existe une cinquantaine de sortes, toutes associées à un terroir et à une histoire. Les industriels se sont emparés de ce succès gourmand, produisant à la chaîne des brioches sous cellophanes. Certains boulangers, quant à eux, se sont laissé séduire par des viennoiseries industrielles vendues sur catalogue. Mais la brioche sait aussi se réinventer grâce à des chefs étoilés comme Guy Savoy et sa brioche feuilletée aux champignons.
La menthe est la plus célèbre des plantes médicinales, et l'une des plus riches avec 600 variétés. Mais ce trésor, doté de multiples vertus, est très fragile. En France comme au Maroc, des producteurs rivalisent d'ingéniosité pour préserver ses petites feuilles vertes et sa fraîcheur. Le succès phénoménal de la menthe est dû à son goût et à son parfum. Fort et puissant, ce goût est principalement dû au menthol que contient la plante. Cette molécule est tellement recherchée que les quantités de menthe naturelle ne suffisent plus à répondre à la demande. Les géants de la chimie ont inventé un procédé pour synthétiser le menthol en quantités de plus en plus importantes. Résultat : aujourd'hui, une grande partie des produits mentholés mis sur le marché n'ont plus qu'un lointain rapport avec la plante.
Les Français raffolent des calamars et des seiches. Le calamar, appelé aussi encornet ou chipiron, plaît aux consommateurs car il est fin et goûteux, tout en évoquant la cuisine du Sud. La seiche est elle aussi très appréciée, notamment pour son goût iodé et son encre noire, qui apporte aux plats une couleur insolite. Mais d'où viennent les calamars et les seiches que l'on consomme ? Et comment sont-ils préparés ? Qu'ils soient français, étrangers, artisanaux, industriels, frais ou surgelés, ce documentaire retrace leur parcours de la mer jusqu'à l'assiette, en faisant appel à ceux qui les connaissent le mieux : pêcheurs, mareyeurs, cuisiniers, industriels, nutritionnistes, scientifiques ou encore militants au sein d'ONG.
La banane est le fruit le plus consommé au monde et l'un des plus importants pour la sécurité alimentaire mondiale - elle fournit les calories les moins chères du marché. Vingt millions de tonnes d'une seule et unique variété, la Cavendish, sont vendues chaque année. Comment ce fruit est-il cultivé pour satisfaire aux exigences de transport, de mûrissement, de couleur qu'exige ce marché mondial ? Comment cette production intensive l'a-t-elle rendu vulnérable à un petit champignon invisible mais dévastateur au point peut-être de la faire disparaître ? Voyage de la France aux Antilles sur la trace de tous ceux, scientifiques, cultivateurs, récoltants, transporteurs, qui remuent ciel et terre pour trouver la variété de banane du futur.
Petit à petit, les insectes s'invitent dans les assiettes. Des grands chefs, mais aussi des éleveurs, des entreprises ou des chercheurs sont de plus en plus nombreux à parier sur leurs qualités nutritionnelles hors normes. Le déclic s'est produit en 2014 lorsque l'organisation des Nations Unies chargée de l'alimentation mondiale a indiqué que les insectes sont une solution pour parvenir à nourrir 10 milliards d'êtres humains à l'horizon 2050. A quantité égale, ils contiennent deux fois plus de protéines que le bœuf. De plus, leurs élevages consomment quinze fois moins de nourriture, cinq fois moins d'eau, dégagent six fois moins de CO2 et nécessitent dix fois moins de terres agricoles.
Alors que les Français sont les deuxièmes plus grands consommateurs de pizza au monde, aujourd'hui, c'est la pizza premium qui s'impose partout. Les pâtes sont épaisses et moelleuses, les garnitures de qualité et les recettes inventives. Les prix, eux, s'envolent : le champion du monde de pizzas vend les siennes près de 20 euros. Mais valent-elles vraiment leur prix ? Sous le soleil de Naples ou de Sicile, cette enquête révèle que les tomates de qualité et les blés de luxe que les pizzerias se ventent d'utiliser n'en sont pas. A côté de ce juteux business, certains artisans en région tentent de faire vivre une pizza de haute qualité du terroir, estampillées 100% française.
Le comté est l'un des fromages préférés des Français. Depuis trente ans, sa production ne cesse d'augmenter. Le marché de ce fromage AOC représente 600 millions d'euros. S'il inspire des chefs étoilés, il est également apprécié des nutritionnistes car il comporte des qualités nutritives précieuses. Mais le comté est aujourd'hui victime de son succès. Fabriqué sur un territoire restreint et réglementé, l'augmentation de sa production et l'intensification de l'élevage qui en découle ont des conséquences néfastes sur l'environnement, notamment sur les rivières de la région. Conscients de leur impact sur la nature, certains agriculteurs prônent un retour à la paysannerie et à la tradition.
Le cassoulet est une histoire de terroir, une success-story du Sud-Ouest, qui a conquis la France entière : il est le deuxième plat préparé le plus consommé en France. Aujourd'hui à la carte de chefs étoilés, en conserves ou en barquettes sous vide, on peut le déguster sous toutes ses formes. Pourtant, sur les 85 000 tonnes de cassoulet produites chaque année en France par l'industrie agroalimentaire, seules 22 000 tonnes sont qualifiées de "haut de gamme". Le reste n'a souvent rien à voir avec des produits de terroir. Des productions haut de gamme de Castelnaudary défendues par la confrérie du Cassoulet aux produits industriels qui inondent les rayons de la grande distribution, des vertus reconnues du haricot "lingot", aux plats cuisinés bourrés d'additifs, quels sont les secrets de ce patrimoine culinaire jamais démodé ?
En France, 15 milliards d'oeufs, qui constituent la protéine animale la moins chère du commerce, sont consommés tous les ans. Avec des consommateurs toujours plus exigeants, la filière est en pleine mutation. La production d'oeufs issus de poules en cage dégringole tandis que le plein air et le bio ont le vent en poupe. Mais peut-on produire en masse des oeufs de qualité et respecter le bien-être animal ? Comment sont fabriqués les ovoproduits pasteurisés qu'on peut trouver dans les produits de l'agroalimentaire et dans les plats de cantines de la restauration collective ? Enquête.
La saucisse est l'un des fleurons du patrimoine gastronomique français. Chaque région se prévaut de la sienne, de la Morteau à la knack en passant par le diot. Chaque année, 186 300 tonnes de saucisses sont produites. Derrière le jambon, c'est la charcuterie la plus achetée en France : 80% des foyers français en consomment. 96% des saucisses à pâte fine sont achetées en grande surface. Parmi elles, on trouve le meilleur comme le pire avec l'ajout d'additifs, de phosphates et de nitrites. Quant aux bouchers-charcutiers, qui ne représentent que 10% des ventes, tous ne fabriquent pas leurs saucisses eux-mêmes.
Une saveur fine, une production locale, un prix abordable : la truite est le quatrième poisson le plus consommé en France, en hausse constante depuis dix ans. Elle se distingue du saumon par une chair moins grasse et une origine presque exclusivement française. Dans tout le pays, des piscicultures alimentent la filière de la truite fumée, créée de toutes pièces il y a trente ans. Mais cette réussite possède une face sombre avec des conditions d'élevage indignes et une alimentation provenant du bout du monde. Heureusement, l'univers de la truite ne se résume pas aux bassins d'élevage intensif. C'est aussi le plaisir de la pêche en pleine nature, le long des plus belles rivières de France.
Le ketchup et la mayonnaise connaissent un succès planétaire. On en raffole, mais on ne sait presque rien d'elles. Comment ont-elles traversé les siècles et les continents depuis leur création ? Des tomates d'industrie, spécialement façonnées pour le process industriel, au jaune d'oeuf en poudre séché dédié à l'agro-alimentaire, les sauces version industrielle ont de quoi surprendre. Il est pourtant possible aujourd'hui de consommer des ketchups et mayonnaises version gourmets. Et il n'est pas négligeable de les choisir de qualité, car scientifiquement, elles rendent bel et bien accro.
Le macaron est l'un des plus grands succès de ces vingt dernières années. Cette petite pâtisserie à double coque fourrée d'une garniture fondante parfumée fait saliver les becs sucrés. Le macaron, c'est aussi l'histoire d'un marketing bien mené par une maison de prestige qui en a fait l'un des symboles de la gastronomie française. Aujourd'hui, tous les commerces de bouche, de la boulangerie de quartier à la grande surface, se doivent d'en proposer. Depuis quelques années en effet, le macaron s'invite dans les linéaires des supermarchés et les distributeurs de surgelés, en affichant des prix bien plus abordables.
Cru ou cuit, en vinaigrette ou farci, à l'apéritif ou en tarte, l'artichaut régale celui qui sait cuisiner ses feuilles croquantes et son coeur fondant. Pourtant, ce légume-fleur souffre depuis quelques années d'un déficit d'affection auprès des consommateurs. Il serait trop long à cuire, trop dur à cuisiner, et trop dur à faire pousser. C'était sans compter sur les passionnés de l'artichaut, qui, des champs aux cuisines des restaurants, innovent pour séduire et vanter ses nombreux mérites. L'artichaut est, en effet, un aliment riche en fibres et en antioxydants. Ses vertus nutritionnelles et diététiques sont reconnues.
Si la cuisine marocaine figure aujourd'hui parmi les plus appréciées des Français, elle est encore trop souvent résumée au diptyque couscous-tagine. Elle regorge pourtant de trésors insoupçonnés : enquête de l'autre côté de la Méditerranée les secrets d'une cuisine aussi riche et variée que surprenante. Qui sait que l'huile d'argan est aussi une huile alimentaire ? Qui connaît les secrets de la pastilla, plat emblématique de la ville de Fez ? Qui sait que le fameux Ras el Hanout est une composition de 27 épices différentes ?
Proche de l'Espagne, bordé par l'océan Atlantique, le Portugal possède une gastronomie variée et savoureuse, longtemps sous-estimée. Aujourd'hui, notamment grâce aux talents de nombreux Franco-Portugais, elle retrouve toute sa place jusque sur les meilleures tables françaises. Ces dernières années, la France est même devenue, après le Brésil, le deuxième pays consommateur de produits portugais. Comment cette cuisine traditionnelle s'est-elle, en trois générations, invitée à la table de presque tous les Français, au risque parfois de perdre en saveur et en authenticité ?
Née dans les années 1950 sur le pourtour méditerranéen, la paillote est un cabanon de plage où, à l'origine, on dégustait un poisson fraichement pêché. Avec les congés payés, le phénomène explose : les paillotes grossissent jusqu'à devenir, dans les années 90, des boîtes de nuit à ciel ouvert. Mais, aujourd'hui, les paillotes sont dans le collimateur des administrations. Trop bruyants, trop envahissants, ne proposant pas toujours une cuisine digne de ce nom, ces restaurants éphémères sont menacés par la nouvelle loi littorale de 2006. Les paillotes tentent aujourd'hui de se réinventer : plus discrètes, plus écolos et parfois même gastronomiques.
Les boissons à base de thé glacé sont souvent présentées comme la nouvelle alternative aux sodas classiques. Réputées plus saines, avec des versions allégées en sucre, leur marché a explosé avec 358,5 millions de litres vendus en France en 2018. Les industriels ont désormais déclaré la guerre à la célèbre marque qui a lancé cette boisson, et chacun essaie de sortir le nouveau thé glacé qui va détrôner le soda phare. Mais ces boissons ne sont pas plus saines les unes que les autres : elles contiennent trop peu de thé pour dispenser ses vertus santé et, en revanche, elles renferment des additifs, beaucoup de sucre ou des édulcorants chimiques.
Depuis quelques années, attirés par le succès du label bio, les agriculteurs conventionnels et les industriels de l'agroalimentaire surfent, eux aussi, sur la vague "écolo" sans pour autant satisfaire aux critères du bio. Des légumes au poisson en passant par les condiments, qu'ils soient privés ou publics, les labels "verts" sont partout. Tous nous promettent de consommer mieux, en protégeant la planète. Mais si certains répondent à un cahier des charges très protecteur de l'environnement, d'autres ne sont qu'un argument publicitaire de plus. Un "greenwashing" particulièrement bienvenu au moment où les consommateurs favorisent plus que jamais les achats écolos. Alors, comment s'y retrouver dans la jungle des labels ?
Ce sont deux terres de montagnes, de troupeaux et de bergers. Deux magnifiques terroirs, riches de bons produits et de savoir-faire ancestraux : le Pays basque français d'un côté, la Corse de l'autre. Malgré leurs différences, la concurrence entre ces deux régions se joue sur les mêmes terrains : la charcuterie et le fromage. Les Basques, qui ont pris un virage industriel, ont une longueur d'avance. De leur côté, les Corses inventent de nouvelles manières de commercialiser leur terroir, au risque, parfois, de perdre leur âme. Des fermes de montagne jusqu'aux rayons des hypermarchés, des vallées des Pyrénées aux villages du Sartenais, des artisans de tradition aux start-ups, gros plan sur le "match" Corse-Pays basque.
Qu'elle soit artisanale ou industrielle, les Français raffolent de la gaufre. Avec un marché de près de 40 millions d'euros détenu par de grands groupes agroalimentaires belges, la gaufre a depuis longtemps passé la frontière pour conquérir la France. Comment l'un des desserts les plus anciens au monde réussit-il à s'imposer comme un incontournable ? Quels sont les secrets d'une bonne gaufre ? D'où vient ce goût inimitable ? Des journalistes mènent l'enquête afin de révéler tous les mystères qui entourent la fabrication de cette irrésistible pâtisserie.
En dix ans, les ventes de fromage à tartiner ont augmenté de 30%. Elles dépassent aujourd'hui celles du camembert. Les clés de cette réussite sont un goût simple qui rappelle l'enfance, des prix planchers et, surtout, un marketing imparable. Quels sont les secrets de cet onctueux business qui a conquis la planète en un siècle à peine ? De Lons-le-Saunier, berceau historique du fromage fondu, aux laboratoires de recherche des industriels, en passant par le Maroc, enquête sur un produit phare de la mondialisation.
Aujourd'hui encore, 60% des foyers choisissent une volaille pour célébrer les fêtes de Noël. Chaque fin d'année, trois millions de grosses pièces de volaille dite "fine" sont ainsi vendues en quelques jours. Parmi elles, des animaux d'exception, élevés dans les terroirs les plus prestigieux, et qui assurent le rayonnement du patrimoine gastronomique français dans le monde entier. Pour des budgets plus réduits, des plats tout préparés sont vendus en grande surface : des plats à base de volailles, aux conditions d'élevage beaucoup plus douteuses. Depuis quelques années, éleveurs et fabricants rivalisent d'imagination et multiplient les innovations pour attirer toujours plus de clients : mini-chapons, chapons de pintade, plats à réchauffer dignes de grands restaurants.
Elle est la deuxième “cuisine du monde” la plus consommée en France. Malgré les 9 000 km qui séparent Paris de Mexico, cette cuisine haute en couleurs a pris ses quartiers dans l’Hexagone. Tacos, fajitas et guacamole pimentent nos repas et dépaysent nos papilles. Exotique, pratique à préparer, relevée, la cuisine mexicaine a de multiples atouts. Et d’années en années, l’appétit des consommateurs pour celle-ci grandit. Aujourd’hui près d’un Français sur trois craque régulièrement pour des produits “tex-mex” dans son supermarché.
C’est un des produits les plus populaires de l’alimentation mondiale. On en mange sur les 5 continents, il est extrêmement facile à fabriquer et ses propriétés pour la santé sont reconnues par tous. Pourtant, la variété de ses versions est infinie. Des yaourts industriels, des Lassi indien et Skyr islandais jusqu’aux laiteries artisanales, nous irons découvrir les recettes et en mesurer les conséquences sur notre bien manger et notre santé.
Tout le monde, ou presque, en porte ou en a porté. Depuis l'après-guerre, le jean est devenu l'un des piliers de la mode. Pourtant, la production de ce vêtement provoque de nombreux dégâts sur l'environnement et la santé des ouvriers. S'il existe des fabricants soucieux de relancer une filière "made in France" plus responsable, l'essentiel de la production se fait dans de gigantesques usines. Filmer les coulisses de ces ateliers en Turquie et au Bangladesh amène à poser une question brûlante : est-il possible de produire un jean plus propre ?
La cuisine indienne est un voyage gustatif et olfactif, mais aussi un plaisir visuel. Le secret de cette gastronomie, ce sont les épices comme la cardamome qui pousse dans le sud du pays. L'Inde est d'ailleurs le premier producteur d'épices de la planète. Comment faire la différence entre les bonnes et les mauvaises épices ? Direction la Bretagne et l'atelier de Mathilde Roellinger et Beena Paradin. C'est là qu'elles testent et élaborent les meilleurs assemblages d'épices. En France, la gastronomie indienne est devenue la cuisine exotique à la mode, dans les restaurants et les grandes surfaces. Cependant, industriels comme chefs ont dû l'adapter au goût des consommateurs français.
La cuisine bretonne est réputée savoureuse, généreuse et populaire. La galette, autrefois considérée comme un repas de pauvre, a largement gagné ses lettres de noblesse et figure aujourd'hui en bonne place au registre de la gastronomie française. Une guerre sémantique fait pourtant rage : doit-on dire "galette" ou "crêpe de blé noir" ? L'andouille, elle, a sa capitale auto-proclamée : la ville de Guéméné. Une confrérie qui lui est dédiée en a sacralisé l'élaboration et est résolument hostile aux pratiques industrielles bien éloignées de la recette originelle. Quant au Kouign-amann, il serait né à Douarnenez. Sa recette beurre-sucre-farine en fait l'un des desserts les plus riches au monde.
Avec la pandémie de Covid-19, le ménage quotidien a pris une nouvelle dimension et les produits nettoyants sont devenus un enjeu. Une maison ou un appartement impeccable ne se résume plus uniquement à des sols lustrés et des fenêtres qui brillent, désormais, un habitat propre est avant tout sain et débarrassé des microbes et virus grâce aux désinfectants. Pour nettoyer et astiquer du sol au plafond, des produits ultra performants ont envahi les rayons des hypermarchés. Mais le pouvoir antibactérien et virucide de ces produits est-il garant d'un intérieur plus propre et plus sain ? Et quelles conséquences pour la santé ?
Riche en oméga 9, en vitamine E, en fibres, la noisette fait partie des super fruits et apporte systématiquement une petite touche de gourmandise. Si elle est présente sur tous les continents, c'est la Turquie qui règne en maître sur le marché avec 800 000 tonnes par an, soit plus de 73 % de la production mondiale. Ce qui fait vivre toute la filière, c'est la pâte à tartiner : 2/3 de la production mondiale de noisette y sont engloutis. Cependant, dans certaines régions, la noisette est aujourd'hui en péril à cause d'insectes, comme en Asie ou dans le sud-est de la France. Des chercheurs et des scientifiques oeuvrent pour trouver des solutions biologiques et durables.
Grâce aux multiples influences étrangères qui l'ont enrichie au fil des siècles, la cuisine thaï est devenue le symbole de la cuisine fusion, ce qui explique en partie son succès. En vingt ans, le nombre de restaurants thaï dans le monde a triplé. Derrière cet engouement existe une volonté politique. La gastronomie thaï constitue en effet, depuis plusieurs années, un élément fondamental du "soft power" de la Thaïlande. Cuisine traditionnelle ou moderne, street food ou gastronomie, voyage au pays des mille saveurs.
Le Salon international de l'agriculture, avec son Concours général, est devenu la plus importante foire agricole de France ouverte au public. Les éleveurs se retrouvent à Paris pour tenter de décrocher le Graal, la médaille d'or. L'iconique médaille en forme de "feuille de chêne" gratifie le lauréat de la reconnaissance de ses pairs et des consommateurs, tant pour son investissement que pour la qualité de sa production. Sophie, fabricante d'huile d'olive, Michel et Marine, dont la vache est l'égérie de l'édition 2023 du salon, Laurent et son fils Lucas, ostréiculteurs, se préparent tous activement au Concours général agricole.
Cervelle, foie, pied, tête ou encore langue : les produits tripiers désertent les assiettes des Français. Si certains en raffolent, de plus en plus d'autres les regardent avec dégoût et leur consommation est en chute libre. A l'heure de l'aseptisation toujours plus grande de l'alimentation, leurs goûts puissants et leurs textures étonnantes bousculent. Ne seraient-ils pas plutôt de grands incompris ? Alors que le réchauffement climatique impose de réduire la consommation de viande, les abats révèlent leurs précieuses protéines, souvent assorties d'une faible teneur en graisse. En dévoilant des parties bien identifiables d'animaux dans nos assiettes, ce film questionne la part carnivore de l'alimentation humaine et interroge sur la relation homme-animal.
En France, les fermes-auberges sont plébiscitées par les vacanciers en quête de nature et d'authenticité : plus de quatre touristes sur cinq prêtent dorénavant une attention particulière à la préservation des sites et aux produits du terroir. Cette tendance s'inscrit également dans une dimension forte de consommation saine et durable. Mais qu'est-ce qu'une ferme-auberge aujourd'hui ? D'après les labels existants, il s'agit d'une exploitation agricole qui propose un service de restauration, avec un minimum de 51% des produits provenant de la ferme. Le reste doit est être obligatoirement local.
Derrière les murs des monastères et abbayes, des moines et moniales vivent reclus au rythme des offices. Leur quotidien de privation est régi par des règles très strictes. Mais s'ils se contentent de peu, ils ont tout de même besoin d'argent. En France, près de 200 communautés religieuses ont ainsi une activité économique. Ancrés dans un territoire, simples et bio avant l'heure, les produits monastiques sont plus que jamais dans l'air du temps. A côté des produits alimentaires, ils sont désormais présents sur le marché des cosmétiques et même des compléments alimentaires. Le marché est estimé à 80 millions d'euros par an.
La viande végétale se fait une place dans les rayons des supermarchés à mesure que la population mondiale prend conscience de l'impact écologique et sanitaire de la production massive de viande. Elle semble être l'ersatz parfait, finement élaborée pour correspondre aux végétariens comme aux carnivores préoccupés par la souffrance animale et par la pollution engendrée par l'industrie de la viande. Mais ce produit désormais tendance est-il exempt d'éléments dangereux pour la santé ? Enquête sur les secrets de la fabrication industrielle de la viande végétale.
Avec 6700 km de fleuves, canaux et rivières, la France dispose du plus grand domaine de voies navigables d'Europe. Autrefois réservés au transport de marchandises, les canaux sont aujourd'hui des lieux de villégiature : on y passe les vacances sur des bateaux sans permis, on y fait du vélo, de la marche, on y ouvre des guinguettes et des chambres d'hôtes. Le tourisme fluvial est en train de redynamiser des territoires parfois oubliés. Pour le grand public, c'est un tourisme vert. Mais la réalité n'est pas aussi idyllique. Rejet des eaux usées dans les canaux, moteurs diesel vieillissants, fuites de gasoil ou d'huile : les sources de pollution sont nombreuses. Alors, pour s'imposer comme le fleuron du slow-tourisme et séduire de nouveaux clients, le tourisme fluvial doit de se réinventer.
Le camembert est l'un des fromages préférés des Français. Il s'en vend près de 500 millions chaque année dans l'Hexagone. Mais si ce monument historique de notre gastronomie conserve son image artisanale, la réalité est bien différente. Entre l'AOP, le fabriqué en Normandie ou encore le 100% lait normand, la confusion règne des étals de nos marchés jusqu'aux rayons de nos grandes surfaces. Le «vrai» camembert de Normandie, celui doté du label AOP, représente moins de 5% des camemberts vendus. Que cachent les camemberts que nous consommons ? Pourquoi existe-t-il autant de différences de prix et de modes de fabrication ? Enquête sur l'un des fleurons de notre patrimoine gastronomique
En boule, en bloc, panée façon stick ou rappée sur les pizzas, la mozzarella triomphe : en seulement cinq ans, le marché a augmenté de 60%. Un engouement que partagent les plus grands chefs français, comme Thierry Marx, grand nom de la cuisine moléculaire. La tradition veut qu'on fabrique cette petite boule blanche avec du lait de bufflonne et qu'on la façonne à la main. Mais, depuis plusieurs années, les industriels ont pris beaucoup de liberté avec la recette originelle. Pour se démarquer, les producteurs rivalisent d'ingéniosité. Mais que reste-t-il de la recette traditionnelle ?
Les guinguettes, ce sont ces cabarets-restaurants, symboles d'une certaine douceur de vivre. Des établissements simples et joyeux initialement installés en région parisienne, en bord de Marne. Bourgeois et prolétaires s'y retrouvaient pour se restaurer et danser. Elles ont connu leur âge d'or à la fin du XIXe siècle avant de disparaître, peu à peu, au profit des boîtes de nuit. Mais, depuis quelques années, les guinguettes sont à nouveau à la mode. Rencontre à Neuilly-sur-Marne avec Philippe Panier de Bellechasse, dit Fifi, à la tête d'un des derniers établissements de ce genre, mais aussi avec une toute nouvelle génération de professionnels qui ont décidé, à Rennes ou encore à Paris, de se réapproprier les guinguettes en les mettant au goût du jour.
Contrairement à ce que pourraient laisser croire les rayons "beauté" des supermarchés, le monoï est un produit rare. Ne serait-ce que par sa composition : de la fleur de Tiaré qu'on ne trouve qu'à Tahiti et de l'huile d'une noix de coco dont les palmiers ne poussent que sur les sols coralliens. Dans les atolls luxuriants des Tuamotu, des familles entières ne vivent que de leur exploitation depuis des générations. Certains industriels se sont emparés de ces recettes traditionnelles et de ce parfum de paradis. Malgré une Appellation d'Origine créée il y a trente ans, certaines marques profiteraient de l'image exotique vendeuse de Tahiti sans en respecter les contraintes pour augmenter insidieusement leurs business.
La bière est récemment devenue la boisson alcoolisée préférée des Français, devançant légèrement devant le vin. Après trente ans de recul, ce renouveau découle de l'explosion des bières artisanales, produites localement avec des céréales souvent bio et une multiplication des recettes, sur le modèle américain. En quelques années, la France est devenue le premier pays d'Europe en nombre de brasseries, d'immenses bars à bières sortent de terre et des caves spécialisées apparaissent dans les supermarchés. Les cultures de houblon se développent sur le territoire et des fortunes se créent. Face à cette profusion, comment s'y retrouver ? Rencontre avec des acteurs de cette révolution en cours.
En France, près d'un quart des monuments "protégés" seraient en état de dégradation avancée. Si le patrimoine tombe en lambeaux, c'est en raison de son coût d'entretien. Or les petites communes, principales propriétaires de ces merveilles, manquent cruellement de fonds pour les préserver. Nombreux sont également les particuliers qui font l'acquisition de ces morceaux de patrimoine et se lancent dans le business des monuments historiques. Ils tentent de rendre leur bien rentable en attirant les visiteurs par tous les moyens. Ainsi, en France, 83% des châteaux appartiennent à des particuliers.
Le raisin de table n'a rien à voir avec le raisin à vinifier. En effet, les grappes voluptueuses gorgées de soleil qui signent la fin de l'été sont des variétés bien différentes des cépages mis en bouteilles. En France, des producteurs passionnés récoltent avec soin les variétés anciennes et labellisées, produits d'exception qui se vendent beaucoup moins bien que le raisin aux gros grains croquants des supermarchés. Les laboratoires des multinationales de la semence envisagent de nouvelles variétés de raisin, sans pépins, aux saveurs parfois étonnantes, très rentables pour les producteurs. Comment reconnaître les raisins de qualité ? Et comment savoir si les grains que l'on achète ne contiennent pas de pesticide dangereux ?
Le vélo a fait son grand retour dans le cœur des Français : en 2022, plus de 2,5 millions de bicyclettes se sont vendues dans l'Hexagone, bien plus que les voitures. Economique, écologique et bon pour la santé, le vélo est en phase avec les grandes préoccupations du moment. Les industriels l'ont bien compris et innovent sans cesse pour coller aux attentes des consommateurs. En version musculaire, électrique ou cargo, le deux-roues n'a jamais été aussi moderne. Il transforme en profondeur les habitudes du quotidien. Jusqu'où ira la révolution initiée par la bicyclette ?
Le beurre n'a jamais eu autant de succès. Avec 8 kilogrammes par an et par personne, les Français en sont d'ailleurs les plus gros consommateurs dans le monde. Pourtant, l'histoire de cet or jaune fût chaotique. Les Vikings le font connaître en France, et le beurre finit par investir toutes les cuisines. Dans les années 1970, Paul Bocuse ne jure que par lui, puis le beurre est accusé de tous les maux et jugé nocif pour la santé jusqu'à son retour en grâce. Il existe un autre pays où le beurre est un roi incontesté : c'est l'Inde. Le ghee, un beurre clarifié, aurait des vertus médicinales et une très grande valeur spirituelle.
En France, plus d'un tiers de la nourriture produite n'arrive jamais dans une assiette. Chaque Français jette 130 kilos de nourriture par an. Ce désastre a un coût impressionnant, estimé à plus de 16 milliards d'euros par an. Pourtant la loi Garot de 2016 interdit la destruction des denrées consommables et impose aux acteurs de trouver des solutions pour limiter les pertes des invendus. Alors, qui sont les responsables de ce gigantesque gâchis ? Le gaspillage touche tous les étages de la chaîne alimentaire : producteurs, industrie, grande distribution, restauration, particuliers. De nombreuses initiatives pour mettre fin à ces aberrations voient le jour, et dans tous les secteurs.
Maroilles, vieux Boulogne, pavé de Roubaix, Bergues, boulette d'Avesnes : on dit que le nord de la France compte 600 variétés de fromages différentes et que l'odeur fait leur réputation. Il est vrai que les fromages des Hauts-de-France ont du caractère, mais leur goût est finalement bien plus délicat qu'on ne le croit. S'ils sont largement appréciés dans le nord du territoire, ces fromages restent peu connus du grand public, excepté le Maroilles. Ce documentaire propose de découvrir cet immense bastion fromager.
Le jambon blanc est une star des assiettes françaises : on en consomme près de 3 kg par personne et par an. Intimement lié à l'histoire et aux traditions culinaires françaises, il se retrouve aussi bien servi sur le pouce au détour d'une sandwicherie qu'en invité d'un plat gastronomique de palace. Avec 220 000 tonnes produites chaque année en France, c'est un fleuron de l'industrie agroalimentaire, pour le meilleur et, parfois, pour le pire. Entre grandes entreprises au rendement titanesque et petits producteurs attachés à leur artisanat, la qualité des tranches de jambon peut varier du tout au tout. Comment s'y retrouver en conciliant santé, qualité et goût ?
A partir des années 60, les produits givrés se sont progressivement imposés dans les assiettes des Français. 99 % d'entre eux achètent au moins une fois dans l'année du surgelé. Une industrie qui pèse neuf milliards d'euros et qui écoulent deux millions de tonnes de marchandise par an. Des fruits et légumes bruts, des plats cuisinés ou encore des desserts élaborés, on trouve de tout dans les rayons surgelés. Avec des prix attractifs et des stratégies marketing efficaces, les enseignes spécialisées comme Picard connaissent un vif succès. Que se cache-t-il derrière cette révolution froide ?
Malgré les scandales et polémiques qui ont frappé le marché depuis quelques années, rien n'a l'air d'arrêter le succès des plats cuisinés. Aujourd'hui, 700 000 tonnes de plats préparés sont vendues chaque année en France. Afin d'allécher les consommateurs, les industriels sollicitent régulièrement les plus les grands chefs cuisiniers. Mais tous ces plats sont-ils de qualité équivalente ? Gros plan sur ce qui se cache derrière ces emballages souvent trompeurs, sans occulter les bons élèves, qui misent par exemple sur le local et le bio.
Depuis plusieurs années, le savon solide regagne de vastes parts sur le marché de l'hygiène en France. A Marseille comme ailleurs, ceux qui fabriquent encore le savon de manière artisanale se réjouissent de ce retour en force. C'est aussi le cas des industriels, qui ne font que transformer en savons "made in Europe" des bondillons : des copeaux de savons à base d'huile de palme, préfabriqués en Asie puis importés par cargo. Plongée au coeur de ce marché en plein essor, où tout le monde cherche à vanter l'aspect authentique et naturel de sa production mais où un marketing efficace dissimule un vrai jeu de dupes : le savon 100% "made in France" n'existe tout simplement pas.
Le 7 mars 2020, Eloi Rolland, âgé de 18 ans alors, disparaît mystérieusement sur la route de Piha Beach, en Nouvelle-Zélande. Quelques jours plus tard, le pays ferme ses frontières en raison de la pandémie mondiale. Le matin même de sa disparition, Eloi a posté un carré noir sur sa page Facebook. Il n’en faut pas beaucoup plus aux enquêteurs locaux pour conclure au suicide du jeune Français.
Et si les placards de cuisine étaient remplis d'aliments dangereux pour la santé ? Lasagnes à la viande de cheval, oeufs à l'insecticide, sésame aux pesticides, les scandales alimentaires de ces dernières années n'ont cessé de mettre à mal la confiance des consommateurs, premières victimes de ces produits non conformes. Plus récemment, chocolats, pizzas et fromages au lait cru ont été responsables de centaines d'intoxications : des germes mortels auraient été détectés dans ces produits. Comment l'Etat agit-il pour combattre ces erreurs et ces abus ? Enquête sur des denrées pas toujours bonnes pour la santé.
Acheter ses lunettes est souvent compliqué et il ne faut pas se tromper : elles sont l'un des postes de dépense les plus importants des Français, près de 400 euros pour une paire de lunettes de vue. Alors comment s'y retrouver ? Que valent les lunettes 100% remboursées ? Pourquoi et comment certains opticiens poussent-ils leurs clients à dépenser plus ? Faut-il se tourner vers la fabrication française qui revient en force, et à quel prix ? Et que faire des anciennes lunettes qui s'accumulent dans les tiroirs, année après année ? Enquête.
Depuis le XIXe siècle, le Concours général agricole est l'occasion de mettre en valeur l'excellence à la française. C'est la vitrine du Salon de l'agriculture qui permet de récompenser les meilleurs agriculteurs d'une feuille de chêne, gratifiant le lauréat et attestant de la qualité de ses produits. C'est pour cela que, tout au long de l'année, les agriculteurs des DOM-TOM comme la famille Dormoy, Magdi, ou encore Nicolas se battent pour élaborer le produit parfait, espérant séduire le jury. En effet, pour tous ces exploitants d'Outre-mer, l'acheminement des produits tout en respectant le conditionnement n'est pas une mince affaire.
Nichée au coeur du Massif central, l'Auvergne est riche d'une gastronomie locale de caractère et de produits emblématiques. L'industrie bovine est l'un des fers de lance de la région, avec notamment la vache de Salers. Il arrive que les bêtes sortent de leurs alpages pour parader lors du salon de l'élevage, rendez-vous incontournable de Clermont-Ferrand. Avec parfois plus de vaches que d'habitants sur son territoire rural, il n'est pas étonnant que le fromage tienne une place de choix en Auvergne : la région compte cinq labels AOP. Un des plats phares de la région, l'aligot, a conquis le coeur des Français et fait même l'objet d'une coupe du monde. Entre tradition et modernité, plusieurs chefs auvergnats d'excellence s'engagent pour la conservation de leur patrimoine culinaire.
Les tendances déco se succèdent et, comme pour les vêtements, il faut renouveler sans cesse son intérieur pour ne pas devenir ringard. Changer de déco comme de chemise a désormais un nom : la fast déco. Cette frénésie d'achats est encouragée par les réseaux sociaux et par une industrie qui renouvelle régulièrement ses collections. Comment les acteurs de ce secteur parviennent-ils à proposer de nouvelles collections aussi rapidement et à des prix si attractifs ? Avec des produits fabriqués majoritairement en Asie, l'impact environnemental de cette surconsommation est élevé. La solution ? Comme pour l'habillement, il est facile aujourd'hui de se meubler et de décorer son intérieur avec de la seconde main.
Elles sont en passe de devenir le symbole de villes en pleine mutation : les halles font leur retour, pour le plus grand plaisir des Français ravis de pouvoir faire leurs courses alimentaires à deux pas de chez eux dans une atmosphère de marché de primeurs. Même les industriels s'en inspirent pour y déguiser de véritables supermarchés dans les zones commerciales. Derrière les promesses d'authenticité, de consommation locale, quelle est la part de marketing ? Ce documentaire enquête.
Exprimant un savoir-faire qui a bâti la réputation des grandes maisons représentatives des arts de la table et du luxe à la française, le verre est aussi le matériau de construction du XXIe siècle. Fabriqué à 70% avec du sable extrait de carrières, de cours d'eau ou des plages, sa production a un impact environnemental majeur qui n'est pas compensé par le recyclage. En effet, si les bouteilles sont largement valorisées, les services de table et les fenêtres finissent aujourd'hui dans des décharges. Le verre ne serait pas si "vert" que ça.
Inflation, baisse du pouvoir d'achat, prise de conscience des enjeux environnementaux : de plus en plus de Français se tournent vers la seconde main. Signe d'une époque qui change, en 2022, trois personnes sur quatre ont acheté au moins un produit d'occasion. Le vêtement d'occasion ne s'est, lui, jamais aussi bien porté ; il représente un marché d'un milliard d'euros par an en France, avec l'essor de plateformes spécialisées mais aussi des friperies. Le phénomène de la seconde main envahit tous les secteurs. Le luxe, avec des pièces réparées qui repartent en boutique pour une nouvelle vie, le secteur du bâtiment, avec des sanitaires ou des fenêtres remises sur le marché, ou encore l'électroménager.
Pendant les périodes de canicule, en ville, il fait 5 à 7 degrés de plus qu'à la campagne. Ce cauchemar pour les citadins ne va pas s'arranger. D'après les experts, en 2050 à Paris, le climat sera le même qu'à Séville aujourd'hui, et à Lyon, le mercure affichera 44 degrés en moyenne en août. Tout serait simple s'il suffisait d'allumer sa climatisation. Malheureusement cela ne fait qu'accentuer le problème de réchauffement, en plus de coûter de plus en plus cher. Alors, comment se rafraîchir ? Comment ne pas mourir de chaud sans climatisation ? Quelles sont les solutions pour adapter nos appartements, nos rues et nos villes à ce qu'il convient d'appeler dorénavant les méga canicules ?
Depuis la fin des années 1970, on sait à quel point le soleil peut être dangereux pour la santé. Résultat, on estime que le chiffre d'affaires mondial du secteur de la protection solaire dépasserait les 9 milliards d'euros. Mais quand on y ajoute les injonctions médicales parfois contradictoires, la culpabilité du désastre écologique auquel conduit le déversement de produits solaires dans l'océan ou encore les scandales de crèmes très coûteuses qui ne servent à rien, voire qui sont nocives pour la santé, un éclairage de ce secteur très obscur paraît indispensable.
En 1988, il n'y avait aucun magasin discount en France, aujourd'hui il y en a plus de 4300 qui prospèrent en proposant des produits à petits prix. Avec l'inflation, les Français sont en effet à la recherche de bons plans. Des entrepôts au Danemark aux zones commerciales de la France et de la Belgique, ce reportage dévoile les coulisses de ces enseignes et interroge les limites de leur modèle. Comment parviennent-elles à baisser les prix ? Quelles sont leurs stratégies pour nous faire consommer toujours plus ? Peut-on faire ses courses à prix cassés sans financer un modèle qui épuise les hommes et la planète ?
Phagocytée par les cuisines thaï, chinoise et japonaise, la cuisine vietnamienne a longtemps été la grande oubliée de la gastronomie asiatique, mais s'affirme enfin parmi ses voisines. Preuve s'il en est de sa richesse, le guide Michelin vient de publier son premier ouvrage 100% vietnamien. Quatre chefs ont été́ récompensés d'une étoile. Certains plats sont désormais incontournables en France : la traditionnelle soupe Phô, ou encore le sandwich Bahn-Mi et, bien sûr, les nems qui ont vu le jour non loin de Hanoï, vers 1740. Ces mets réputés ne constituent qu'une infime partie d'une gastronomie complexe et fascinante, liée à l'histoire du pays et à sa géographie.
Vivre à la campagne, est-ce vraiment vivre loin de tout ? Dans plus d'un village sur deux, les commerces de proximité ont baissé le rideau depuis bien longtemps, donnant naissance à des déserts de services et des communes transformées en cités-dortoirs. Mais ces dernières années, avec l'installation de citadins dans les zones plus rurales et l'attrait pour le circuit court, les épiceries de campagne reprennent vie. Ce retour au village peut-il s'inscrire dans la durée ? Voyage à travers la France des petites épiceries.
Chaque année en France, 51 millions de personnes, dont 20 millions d'étrangers, visitent des sites religieux. Pèlerinages, découvertes de basiliques, d'abbayes et de sites emblématiques, retraites spirituelles ou quêtes du miracle, le tourisme religieux séduit de plus en plus. Qui tire profit de ce tourisme pas comme les autres ? De Lourdes au Mont-Saint-Michel, sur le chemin de Saint-Jacques-de-Compostelle, dans les monastères ou au coeur des messes Gospel de Harlem, quelles sont les nouvelles activités qui se développent ?
La literie est un marché qui pèse plus de 2 milliards d'euros en France et qui suscite beaucoup de convoitises. Sans réels contrôles ni sanctions, certains acteurs du secteur se croient tout permis et trompent le consommateur tout en faisant de très gros profits. Difficile dans ces conditions de s'y retrouver quand on veut acheter un matelas, surtout depuis la multiplication de marques présentes quasi exclusivement sur Internet. Certains préfèrent alors revenir aux matelas à l'ancienne, en laine. Matelas, oreillers, compléments alimentaires pour mieux dormir : éclairage sur un secteur parfois très opaque.
Tournesol, olive ou truffe, les huiles végétales sont devenues incontournables dans la cuisine. Les industriels ont bien senti le filon, quitte à détourner les recettes traditionnelles pour plus de rentabilité. Certaines marques cherchent ainsi à se donner une image éco-responsable grâce au marketing. Sur les marchés, certains vendeurs n'hésitent pas à camoufler des huiles importées de l'étranger pour attirer les clients. Quant à l'huile à la truffe, un met présenté comme prestigieux, elle ne contient pas une once du précieux champignon.