Une chronique du XXe siècle à travers des clichés amateurs et les témoignages de héros ordinaires. En juin 1944, Andrée et Victor Kuentzmann vivent en zone occupée à Audincourt, dans l’est de la France. Andrée tient une chronique régulière de cette période, photographiant ses amis et la vie quotidienne d’Audincourt.
Quand les photos d’anonymes racontent l’histoire... Au lendemain de la Première Guerre mondiale, un bourgeois normand de 20 ans découvre le Paris des Années folles, guidé par un jeune émigré russe qu'il a connu dans les tranchées de Verdun. Appareil photo à la main, il parcourt le quartier de Montparnasse et fréquente "les petites femmes de Pigalle".
Les cinq cents photographies laissées par Vicky Henderson sont le témoignage de l’ascension d’une jeune femme noire dans les années 50 en Europe. Vicky naît en 1926 en Alabama. L’esclavage est aboli depuis cinquante cinq ans, mais les mentalités ont du mal à évoluer. La ségrégation fait encore rage. Surtout dans le Sud des États-Unis d’où elle vient. Elle s’installe à Harlem, et fait ses premiers pas sur scène à New York où elle est repéré et choisie pour participer à la tournée d’une comédie musicale. En 1947, quand elle traverse l’Atlantique, les Européens ont une vision encore tronquée du peuple noir, entretenue par un siècle d’expositions coloniales. Elle deviendra la première noire chanteuse et danseuse de cabaret en Suisse. Ses albums racontent l’histoire d’une petite fille noire dont le destin va basculer grâce à quelques notes de musique.
Les photos du Docteur Léon Collin nous entraînent au coeur des bagnes coloniaux, ces lointaines prisons vers lesquelles les autorités françaises envoyèrent 100 000 hommes entre 1854 et 1938. En 1906, ce jeune médecin militaire issu de la bourgeoisie de province, est affecté sur le bateau chargé deux fois par an de transporter les forçats de l’île de Ré vers la Guyane. Ces voyages, suivis d’un long séjour en Nouvelle-Calédonie en 1910, lui ouvrent les yeux sur les horreurs du système pénitentiaire. Son récit, inspiré de ses propres carnets de notes, est révélateur des mentalités de l’époque. C’est aussi une invitation à suivre l’évolution personnelle de Léon Collin, à jamais marqué par cette expérience auprès des bagnards.
À l’automne 1980, Richard Dworkin, jeune batteur, part à New York pour réussir dans le monde de la musique. Il rencontre Michael avec qui il partage la même passion pour le blues, il va tomber éperdument amoureux. Michael lui confie qu’il est gravement malade. Richard décide de rester à ses côtés et de se battre avec lui… Leur histoire d’amour va durer des années. Ensemble ils vont mener un combat contre la maladie et contre les pouvoirs publics qu’ils accusent de ne prendre toutes les mesures pour stopper l’épidémie. Michael en est persuadé : les gays doivent se protéger.