De 1934 à 1936, le procès de Bruno Richard Hauptmann, immigrant clandestin allemand accusé du meurtre du jeune fils du célèbre aviateur Charles Lindbergh, fait l'objet d'un véritable déchaînement médiatique. Pour s'immiscer dans le "procès du siècle", les médias ne reculent devant rien. Ils n'hésitent pas à soudoyer les différentes parties et à filmer en cachette les interrogatoires, fragilisant ainsi la bonne conduite de la justice.
Le 14 juillet 1959, pour la première fois, la télévision française utilise un hélicoptère pour retransmettre en direct les images du Tour de France.
En juin 1963, John F. Kennedy est attendu en Allemagne de l'Ouest. A la fin de cette visite de cinq jours, devant quelque 400 000 personnes et des caméras parfaitement placées sur des échafaudages, le président Kennedy prononce une petite phrase qui deviendra fameuse : «Ich bin ein Berliner» («Je suis un Berlinois»). Pourquoi ces mots en allemand et ce voyage à Berlin, en pleine guerre froide ?
« Vive le Québec libre ! » Cette petite phrase prononcée par de Gaulle lors de son voyage officiel au Canada, le 24 juillet 1967, déclenche une crise politique majeure entre les deux pays. Pourquoi a-t-il repris le slogan des indépendantistes du Rassemblement pour l’Indépendance nationale (RIN) ? C’est le décryptage de ce couac que proposent les réalisateurs. Ils partent du fameux discours de Montréal pour remonter à l’arrivée du Général à Québec, plutôt qu’à Ottawa, capitale du pays, première entorse au protocole. « De Gaulle fait clairement comprendre par là que la priorité de son voyage est le Québec, pas le Canada. »
Tombé aux mains des Khmers rouges en 1975, le Cambodge a été isolé du monde durant quatre ans ; mais les Khmers rouges y ont tourné de nombreux films de propagande.