L'animateur Jean-François Mercier fait le tour du propriétaire du Carol. Il rencontre Nicky et Maxim, des danseuses régulières. Des clients réguliers expliquent ce qui les attire au Carol. Viennent-ils seuls ou en groupe? Pour la détente ou le party? Au bar, Isabelle parle des avantages d'être barmaid dans un club de danseuses. Jeff, le DJ, explique comment il gère les danses sur la scène pendant les soirées. Enfin, Jean-François s'entretient avec Mme Gagnon, la propriétaire, au sujet de la sexualité, de la pudeur et du péché!
Farrah, deux danseuses de l'endroit prennent le temps de raconter leur " première fois " alors qu'André le DJ fait visiter les fameux isoloirs. Enfin, Maxim parle de sa vie personnelle et fait découvrir son autre métier, celui de garagiste!
L'univers d'un club de danseuses peut sembler superficiel : c'est d'abord les corps des filles qui attirent les clients. Comme toute entreprise, des liens personnels forts sont tissés entre les employés. Aussi, les employés et les clients soulignent l'anniversaire de Nadia, la responsable du vestiaire. L'animateur Jean-François Mercier rencontre Chantal, une danseuse retraitée. Pour elle, Mme Gagnon est plus qu'une patronne : c'est une mère. Parfois sévère, Mme Gagnon se distingue par son écoute et sa grande ouverture d'esprit. Enfin, Nicky et Maxim, deux danseuses régulières, parlent de leur " uniforme de danseuse ", du choix de leur nom, de leur public cible et de leur féminité.
Un bar de danseuses demande une gestion serrée pour que les clients puissent relaxer. L'alcool facilite l'inhibition, mais aussi les débordements. On peut également, comme dans tous les autres bars, y retrouver d'autres substances qui peuvent non seulement venir envenimer les relations entre les clients et les danseuses, mais aussi mettre en danger la vie des filles. Stephan, le portier, est là pour veiller au bon fonctionnement de la soirée. Sobre et alerte, il sait déceler les éléments perturbateurs pour éviter les débordements. Dans ce milieu, certaines personnes combattent quotidiennement d'anciens démons. C'est le cas de Nicky qui s'ouvre sur son passé trouble et sur l'avenir meilleur qu'elle souhaite s'offrir, à force de travail et de courage.
On peut penser que les hommes qui fréquentent le Carol aiment uniquement la poudre aux yeux, le superficiel, le " flash ". Si tous recherchent peut-être la même chose en façade, leurs intérêts profonds sont aussi variés que les gens qui constituent la clientèle. On y retrouve des hommes matures qui ont l'âge de la retraite ainsi que de jeunes travailleurs qui veulent se divertir après une dure journée de boulot. Tous les âges et toutes les catégories sociales y sont représentés. Ces différences se font aussi sentir dans les relations que ces clients créent avec les danseuses. Du simple regard jusqu'aux confidences, des liens peuvent se tisser. Parce qu'un bar de danseuses, comme n'importe quel endroit, n'est pas exempt d'amitié... ni d'amour!
Les filles qui pratiquent le métier de danseuse nue font quotidiennement face aux préjugés. Des préjugés venant des étrangers certes, mais aussi ceux provenant de leur propre famille. Si certaines décident tout de même de s'assumer, d'autres vivent une double vie totalement secrète. Elles peuvent même aller jusqu'à cacher cette vie nocturne à leurs propres parents. En tant que propriétaire du Carol, Mme Gagnon a aussi fait face aux idées préconçues qui entourent le métier.
Au-delà des apparences superficielles que peut projeter un bar de danseuses, le Carol est un établissement où les valeurs humaines sont présentes. À l'image de Mme Gagnon, l'ambiance chaleureuse a favorisé la confiance, le respect et la sécurité tant pour les employés que pour les clients. Les amitiés développées au fil du temps ont permis à plusieurs de trouver au Carol un refuge pendant des moments difficiles. Si pour certains on entre au bar une première fois pour se rincer l'oeil, pour d'autres, on y revient pour se réchauffer l'âme.
Aucune mère ne souhaite que sa fille devienne danseuse. Lorsque les filles montent sur le plancher de danse, c'est souvent contre leurs valeurs familiales. Certaines pratiquent le métier en contestation avec leurs parents. Dans cet épisode, des filles nous racontent le lien qu'elles ont avec leur mère, et comment elles ont su arrimer la vie nocturne à leurs racines. De plus, des clients nous parlent de ce qui les attire au Carol: plus que le physique des filles, c'est la féminité dans son ensemble qui est recherchée par les hommes.
Un club de danseuses comme le Carol attire les hommes. Mais ce qu'on est moins porté à croire, c'est qu'une clientèle féminine fréquente de plus en plus ce type d'établissement. Pour une danseuse, la présence d'une femme parmi ses clients implique une approche très différente. Que madame soit seule, accompagnée d'amis ou si elle tente l'expérience avec son amoureux, toutes ces nuances doivent être perçues très rapidement par les danseuses pour éviter les conflits. Dans cet épisode, les danseuses nous parlent de ce lien avec la clientèle féminine, de leurs clients les plus bizarres et de leurs trucs pour conserver l'attention des clients.
Danser est souvent un métier temporaire. Du moins, c'est ce que la majorité des danseuses prétendent. Dans la réalité, il est souvent difficile pour les filles d'accrocher les souliers. Pour plusieurs, il s'agit de faire une coupure, de changer de vie et, surtout, d'avoir à gérer un budget plus serré pour réussir à vivre avec un revenu moindre. Dans cet épisode, on aborde le métier, l'après et ce qui reste de ce milieu dans un quotidien plus régulier.
Pour plusieurs, le métier de danseuses est dégradant pour les femmes, car il les rabaisse au simple niveau d'objet sexuel. Mais pour certaines, ce travail contribue à développer leur personnalité et à forger leur force de caractère autant que leur féminité. En plus de cette construction identitaire, ce boulot permet également à ces femmes de subvenir aux besoins de leur famille. Un épisode dans lequel on se demande si les danseuses sont prisonnières de leur image ou si, au contraire, ce métier leur permet de se réaliser librement.
La recette pour qu'une danseuse connaisse du succès n'est pas simple. Pour chaque fille, les méthodes peuvent être différentes. Certaines calculent et préparent méthodiquement leurs gestes et leur façon de parler, alors que pour d'autres, la spontanéité et le naturel doivent prédominer. Elles utilisent leur regard, leur charisme et parfois même le mensonge pour réussir à créer un lien avec le client. Leur point commun? La scène centrale, là où la séduction du client commence...
Comme tous les autres domaines du divertissement, les bars de danseuses ont été touchés par l'avènement d'internet. Les nombreux contenus à caractère sexuel sur le web et leur facilité d'accès ont élevé les exigences des clients envers les filles. Si avant, l'aura du mystère de la sensualité suffisait pour attirer les hommes dans un bar de danseuses, il faut maintenant aller au-delà de la sexualité et établir un bon contact avec le client. Si la fille n'en offre pas assez pour le regard, les gars ne se gênent pas pour regarder leur téléphone intelligent plutôt que la prestation sur la scène!