Tucson, Arizona. La saison des spectacles aériens approche à grand pas. Pour la wingwalker Carol Pilon et son pilote Marcus, c’est l’heure des mises au point et des répétitions. Du côté de Bromont, les 4 pilotes de Yak Attack sont heureux de se retrouver pour une nouvelle saison. Maintenir en activité une équipe civile de vol en formation n’est pas une tâche facile dans la conjoncture économique actuelle, mais grâce aux efforts déployés cet hiver par Dan Fortin, l’été 2015 s’annonce occupé.
Comox, en Colombie-Britannique. Pour la première fois cet été, le capitaine Denis “Cheech” Beaulieu sera le pilote attitré du CF-18 de démonstration des Forces canadiennes, qui fait chaque année la tournée des spectacles aériens. À Rivière-du-Loup, Martin Hivon opère sa propre école de pilotage depuis quelques années. Mais, pour ce retraité des Forces armées canadiennes, l’été 2015 est marqué d’un x avec la préparation de son premier spectacle aérien en tant que civil.
À Rimouski, Francis Therrien est fébrile. Avec son équipe, il amorce le dernier droit d’une course contre la montre qui dure depuis plusieurs mois pour organiser le premier spectacle aérien dans le Bas-St-Laurent en plus de 20 ans. Au même moment, à Mont-Joli, un oiseau rare se pose en bordure du fleuve St-Laurent. Le CF-18 du capitaine Denis “Cheech” Beaulieu rejoint sur la rampe les 11 Tutors des Snowbirds.
À l’aérodrome de Greenwood Lake, avec les tentes militaires, musique patriotique, posters de la deuxième guerre mondiale, voitures propulsées par des turbines crachant le feu, le spectacle aérien qui se prépare a tout l’air d’une célébration de l’Amérique profonde. Sauf que la tête d’affiche de cette année est… québécoise! À force d’acharnement et de persévérance, la wingwalker Carole Pilon s’est taillée une place de choix dans le monde très masculin et anglophone des spectacles aériens.
Le major Patrick “Paco” Gobeil a grandi au son des jets militaires. Enfant, il marchait jusqu’à la clôture de la base de Bagotville pour les voir décoller. 30 ans plus tard, c’est en tant que leader des Snowbirds que Paco revient au bercail pour le spectacle aérien de Bagotville. Aéroport de Chicoutimi. Martin Hivon et sa femme Edith sont sur le gros nerf alors que Martin doit présenter à Kent Pietsch, une légende vivante des spectacles aériens, la routine qu’il prépare depuis plusieurs mois.
À la veille du spectacle aérien de Bagotville, l'avion du capitaine Denis “Cheech” Beaulieu a un ennui mécanique. Alors que Cheech s'entraîne avec un CF18 de remplacement, son équipe de maintenance travaille d'arrache-pied pour remettre l'appareil officiel en fonction. Pour lui, il s'agit d'un weekend pas comme les autres. Toute sa famille est venue de Sherbrooke pour le voir voler. Ses frères et ses parents sont très excités à l'idée d'assister à son spectacle pour la première fois.
Le major Patrick Gobeil et ses Snowbirds répètent la routine qu’ils présenteront ce week-end au spectacle aérien de Bagotville. En raison des conditions particulièrement turbulentes, deux pilotes poussent leur Tutor au-delà de la limite de forces G recommandée pour cet avion.
Avant que la saison de Yak Attack ne se mette en branle, Dan Fortin participe à une clinique de vol en formation. Instructeur accrédité de vol en formation, Dan fait quelques sorties d’entraînement avec des élèves. C’est toutefois au sol où, entouré de tous ces avions d’époque, Dan devient comme un enfant dans un magasin de bonbons. Marchant d’un hangar à l’autre, il nous livre une véritable leçon d’histoire de l’aviation.
Drummundville, à la veille du nouveau Festival aérien Avion-Passion, Dan Fortin et Mario Hamel, de YakAttack, offrent à Mike et Pete Beaulieu, les deux frères de Cheech, de monter à bord de leurs avions pour faire un vol en formation. Après quelques boucles qui ne manquent pas de les décoiffer, les deux frères ont la surprise de se faire intercepter par Cheech, dont le CF18 était justement en transit entre Bagotville et St-Hubert ce jour-là.
Pour la première édition de son Festival aérien, Drummondville s'est payé un oiseau rare. Le Harrier Britannique fût le premier jet de combat capable de faire du surplace et de se poser à la verticale. Le propriétaire/pilote du Harrier, un militaire américain à la retraite, nous explique que seuls deux de ces avions ont été démilitarisés et appartiennent maintenant à des particuliers. La démonstration n’est rien de moins que spectaculaire.