Sur l’Atlantique, à l’entrée de la baie de Fundy, se trouve un archipel qui fait rêver beaucoup d’ornithologues. Parmi ses îles, Grand Manan et Machias Seal sont particulièrement fascinantes parce qu’on peut y observer des oiseaux terrestres, des oiseaux des rivages et, surtout, des espèces surprenantes qui passent la majorité de leur vie en mer. C’est dans cet univers unique où la brume vient teinter les paysages que nous partons à la rencontre du bruant de Nelson, de l’aigrette bleue, du puffin majeur et du macareux moine, celui qu’on surnomme le perroquet des mers.
Au printemps, l’Abitibi est une véritable pouponnière pour les oiseaux des forêts, des lacs et des marécages. Ici, en plein coeur de la forêt boréale, des espèces s’adaptent à des milieux insolites tels que le lac Osisko et l’ancien site de résidus miniers d’East Sullivan. Au coeur de ce territoire encore trop peu connu, nous partons à la recherche du tétras à queue fine, du grèbe jougris, de plusieurs espèces de pics ainsi que de la petite nyctale, une des plus petites chouettes du monde.
À l’est du Québec, s’allongeant vers l’Atlantique, se trouve la péninsule gaspésienne, une langue de terre qui, pour plusieurs oiseaux, constitue le dernier refuge avant les territoires nordiques du Québec, de Terre-Neuve et du Labrador. Grâce à quelques ornithologues gaspésiens, nous observons de près l’hirondelle des rivages et l’hirondelle à front blanc. Nous partons aussi à la recherche de l’arlequin plongeur, du grand cormoran et d’une espèce mythique qui vit un déclin préoccupant depuis quelques années, le fou de Bassan.
En Outaouais, dans le sud-ouest du Québec, nous retrouvons une belle variété d’habitats et une grande quantité d’oiseaux. Accompagnés de passionnés d’ornithologie, nous partons à la recherche du râle de Virginie et de la guifette noire, qui vivent dans les marais de Plaisance. Dans la forêt du parc de la Gatineau, nous tentons ensuite de débusquer le viréo aux yeux rouges, la grive fauve et le piranga écarlate. Enfin, près des plaines agricoles, nous souhaitons retrouver un oiseau qui a bien failli disparaître : le dindon sauvage.
L´est du Nouveau-Brunswick est un paradis pour les oiseaux de rivage. Que ce soit sur les plages de sable infinies du détroit du Northumberland ou dans la gigantesque baie de Fundy où l´on retrouve les plus grandes marées du monde, ce coin de pays est un lieu de prédilection pour plusieurs espèces de Pluviers, de Bécasseaux et de Chevaliers. Mais le plus impressionnant de tous est sans conteste le Bécasseau semipalmé, l´espèce vedette de la région, dont le vol en groupe de dizaines de milliers d´oiseaux rappelle le ballet d´un banc de poissons dans la mer
À Tadoussac, sur la rive nord du fleuve Saint-Laurent, des scientifiques étudient depuis plus de 20 ans la migration des espèces boréales. Chaque automne, grâce à des filets qu’ils tendent dans la forêt et sur des dunes, ils capturent de jour comme de nuit des centaines d’oiseaux qui arrivent des territoires nordiques. Pipits, parulines, éperviers et petites nyctales ne sont que quelques-uns des oiseaux manipulés par les mains expertes des maîtres bagueurs, qui vous les feront voir plus près que vous ne les avez jamais vus !
Sur le fleuve Saint-Laurent, à la hauteur de Rivière-du-Loup, se trouve un chapelet d’îles qui est un endroit unique pour observer les oiseaux marins. La saison de reproduction bat son plein et les eiders sont vêtus de leurs plus beaux plumages. En compagnie d’un scientifique qui observe les eiders depuis plusieurs années, nous visiterons une colonie de ces oiseaux et découvrirons comment, dans quelques jours, sera recueilli leur duvet. Chaque année, ils reviennent nicher au même endroit. Mais les eiders ne sont pas les seuls à fréquenter les îles du Pot à l’Eau-de-Vie, car nous avons aussi rendez-vous avec le guillemot marmette, le guillemot à miroir et, surtout, le petit pingouin.
Le Saguenay-Lac-Saint-Jean, avec son lac aussi grand qu’une mer intérieure et son fjord bordé par des falaises impressionnantes, représente une oasis pour les oiseaux et constitue un relais important pour de nombreux migrateurs. C’est ici que nous faisons la rencontre d’une jeune femme qui consacre sa vie aux oiseaux blessés. Une majorité d’entre eux sont des rapaces comme le pygargue à tête blanche, la petite buse, l’urubu à tête rouge et Sortilège, un grand-duc d’Amérique recueilli alors qu’il venait à peine de naître. Notre périple nous mène aussi à la recherche d’un des plus gros oiseaux au pays : la grue du Canada.
Il y a des endroits au Canada où la migration offre un spectacle unique en son genre. Le parc national de la Pointe-Pelée, en Ontario, et la réserve nationale de faune du Cap-Tourmente, au Québec, font partie de ces lieux mythiques où il est possible d’identifier une centaine d’espèces en une seule journée. Pour ce faire, les ornithologues doivent utiliser tous leurs sens. C’est en compagnie de quelques fins observateurs qui ont non seulement une vue perçante, mais aussi une ouïe étonnante, que nous vivons la grande migration printanière.
Les marais côtiers du Bas-Saint-Laurent sont des milieux de vie foisonnants qui servent d’abri, de garde-manger et de lieu de repos pour plusieurs espèces d’oiseaux. Les deux pieds dans la boue, nous en visitons quelques-uns en compagnie d’un naturaliste passionné d’ornithologie. Il nous fait découvrir quelques secrets de cet écosystème balayé par les marées. Hérons, canards, pluviers et bécasseaux sont au rendez-vous. Nous verrons en plus un petit groupe de courlis corlieux en route vers l’hémisphère Sud.
Juste en face de Montréal, à l’abri du tumulte de la ville, se trouve le parc national des Îles-de-Boucherville, un lieu de répit et de reproduction pour plusieurs oiseaux. Accompagnés par quelques ornithologues à l´affût, nous partons à la découverte de cet écosystème diversifié pour découvrir des traces du passage des hiboux, assister à la construction du nid du troglodyte familier, observer la sterne caspienne et le balbuzard pêcheur en pleine chasse et, surtout, assister à un concours amical où quatre passionnés des oiseaux tenteront d’observer le plus grand nombre d’espèces en 24 heures !
À une cinquantaine de kilomètres de la ville de Québec, on trouve une réserve naturelle de faune qui est considérée comme l’endroit où l’on peut observer la plus grande variété d’oiseaux au Québec. À Cap-Tourmente, l’automne, pendant que la buse à queue rousse et l’aigle royal volent très haut dans le ciel, les bruants et les parulines tentent de passer inaperçus à travers les bosquets et les oies des neiges atterrissent par dizaines de milliers. En hiver, toutefois, l’expérience est toute autre alors que le gros-bec errant, le sizerin flammé et le durbec des sapins nous offrent un spectacle haut en couleur sur fond de neige immaculée.
Au mois de février, dans la région de Kingston, en Ontario, les harfangs des neiges sont rois et maîtres des champs enneigés. Pour eux, c’est le Sud, car bientôt, ils repartiront vers l’Arctique pour aller se nicher. Ils ne sont pas les seuls hiboux à braver le froid, car la chouette rayée et le hibou des marais ont aussi élu domicile ici. Certains d’entre eux restent même toute l’année ! C’est aussi au beau milieu des glaces d’un hiver rigoureux que nous avons l’occasion d’observer le cygne trompette, le harelde kakawi ainsi que le garrot à oeil d’or en pleine parade nuptiale.
Le fleuve Columbia en Colombie-Britannique est le plus grand cours d’eau de l’ouest de l’Amérique du Nord et près du lac où il trouve sa source, on retrouve des centaines de kilomètre de marais entourés de montagnes vertigineuses. C’est sur ce territoire encore sauvage que nous partons à la recherche de la Paruline de Townsend, de la Grive à collier et d’un étrange petit oiseau qui va chercher sa nourriture sous l’eau même en hiver : le Cincle d’Amérique.
Le nord de l’Okanagan recèle son lot de trésors avec ses gigantesques plans d’eau, ses montagnes semi-désertiques et sa forêt boréale. C’est dans ce magnifique environnement que nous nous aventurons avec un jeune ornithologue de 14 ans, afin de trouver de beaux oiseaux très colorés comme le Passerin azuré. Mais ce secteur de la Colombie-Britannique propose aussi d’autres espèces incroyables comme l’Avocette d’Amérique, qui possède un bec recourbé vers le haut, ainsi que le Grèbe élégant, capable de marcher sur l’eau !
En Colombie-Britannique, le sud de la vallée de l’Okanagan offre des paysages extraordinaires, allant du milieu aride et inhospitalier aux vignobles luxuriants. Au coeur du seul désert canadien, on peut retrouver plusieurs espèces menacées qui viennent y nicher comme la Paruline polyglotte, le Pic de Lewis, mais aussi un oiseau au chant très particulier : le Troglodyte des canyons.
L’île de Vancouver est dotée d’un des écosystèmes les plus variés au monde. Face au Pacifique, cette immense langue de terre accueille de nombreuses espèces d’oiseaux qu’on ne retrouve que sur la côte Ouest. Près de Victoria, nous allons à la recherche de la Mésange à dos marron avec un ornithologue très doué pour son jeune âge. Nous partons ensuite vers Nanaïmo pour assister à une séance de baguage d’oiseaux et dénicher le magnifique Colibri roux. Près de la mer, l’Huitrier de Bachman et le Tournepierre noir nous attendent avant de partir nicher vers le nord.
Sur la côte Ouest, la ville de Vancouver offre des possibilités incroyables pour les amateurs d’oiseaux. À quelques minutes du centre-ville, un fleuve et plusieurs parcs urbains nous permettront d’observer des oiseaux qu’on ne peut voir nulle part ailleurs au Canada, comme l’Hirondelle à face blanche et le Geai de Steller. Une colonie de Grands Hérons installée à Stanley Park et une famille de Grands-ducs d’Amérique dans un parc de banlieue font aussi partie du voyage.
À l’est des Rocheuses, la région de Calgary avec ses nombreux parcs, ses plans d’eau et ses rivières nourries par les montagnes, attire de nombreuses espèces d’oiseaux. C’est dans cette région que nous pourrons observer le Pélican d’Amérique et le magnifique Ibis à face blanche, deux oiseaux aux allures exotiques, ainsi que l’un des plus petits oiseaux chanteurs du pays : le Troglodyte de Baird.
En Alberta, les grands espaces dénudés représentent des habitats de choix pour de nombreuses espèces d’oiseaux. Dans le paysage des Badlands marqué par le passage des glaciers, nous allons faire du baguage d’oiseaux sur les collines qui ont été épargnées par les glaciers. À Dinosaur Park, un des meilleurs endroits pour trouver des fossiles, nous dénichons le Bruant à joues marron et le Tyran de l’ouest et finalement, une visite dans les entrailles du Musée Royal Tyrrell nous fait découvrir le plus ancien dinosaure à plume connu à ce jour.
Dans la région d’Edmonton en Alberta, les bisons et les Vachers à tête brune entretiennent une relation millénaire que nous observerons de près. Mais cette région propose aussi la rencontre de deux grands habitats, la fin des grandes prairies et le début des Rocheuses. C’est sur cette frontière que nous pourrons observer, avec l’aide d’un chercheur au Musée Royal de l’Alberta, des oiseaux aux couleurs inhabituelles comme une Pie d’Amérique « grise » et des pics bois aux couleurs si étranges, qu’il pourrait même s’agir de nouvelles espèces d’oiseaux.
Dans le sud est de l’Ontario, les chutes Niagara offrent un spectacle saisissant. Mais grâce aux oiseaux, un autre événement extraordinaire se dessine dans cette région à chaque fin d’automne car la région du Niagara accueille un des plus grands rassemblements de goélands du monde. Sur les rives du Niagara, nous pourrons aussi observer un dortoir d’Urubus à tête rouge, ainsi que des centaines de Petits Garrots et de Hareldes kakawi.
Dans la région de l’Estrie au Québec, la visite d’une tourbière nous fera découvrir des espèces typiques de cet écosystème comme la Paruline à couronne rousse. Avec un chercheur qui étudie les hirondelles depuis plusieurs années, nous apprendrons pourquoi ces oiseaux sont en train de disparaître et en explorant un jardin d’oiseau, nous observerons les oisillons du Troglodyte familier, de la Mésange à tête noire et de l’incroyable Canard branchu, dont les petits se jettent en bas d’un arbre de 10 mètres alors qu’ils viennent à peine de naître.
L’ornithologie est une activité majoritairement pratiquée par des amateurs et représente un formidable exemple où des citoyens font avancer la science. Le décompte des oiseaux de Noël est une des activités impliquant des ornithologue amateurs qui cumulent des données sur les oiseaux. En effectuant une visite au Musée de la nature à Ottawa, nous ferons la rencontre de Michel Gosselin, une sommité dans le monde de l’ornithologie. Grâce à l’incroyable collection qu’il a sous la main, il nous fait découvrir à quel point les informations recueillies par les amateurs ont contribué à la naissance de l’ornithologie au Canada.
Au nord-est du Québec, le fleuve Saint-Laurent devient un estuaire infranchissable pour la plupart des oiseaux en migration. Les passereaux, les limicoles, les canards et les rapaces sont donc nombreux à longer la côte, en route vers le sud. Cette exploration de la Côte-Nord nous fait découvrir plusieurs espèces de rapaces ainsi que le Plongeon catmarin et le Pic à dos rayé. En visitant l’archipel de Mingan, nous partons à la recherche des oiseaux de rivage comme le Tournepierre à collier, le Grand Chevalier et le Bécasseau maubèche.
La majorité des hiboux font leur nid dans le creux des arbres ou dans les anciens nids d’autres oiseaux. Mais la Chevêche des terriers, un petit hibou en voie d’extinction, fait son nid sous terre en se servant d’anciens terriers de blaireaux ou de chiens de prairies. En Colombie-Britannique dans le sud de l’Okanagan, un propriétaire de vignoble est sensibilisé à la disparition de cet oiseau et finance un programme provincial de réintroduction. Sur le terrain, une biologiste parcourt les terriers et les oeufs qu’elle y trouve lui prouvent que le projet commence à porter fruits.
Le sud du Manitoba est constitué de prairies et de nombreux plans d’eau. C’est au milieu de ces écosystèmes très variés que nous partons à la recherche de grands échassiers comme l’Aigrette neigeuse et le Héron garde-boeuf; des oiseaux qu’on ne peut observer que dans cette partie du pays. Après avoir effectué un décompte d’oiseaux dans une zone agricole, nous nous rendons à l’orée de la forêt boréale pour y trouver de grands rapaces nocturnes comme la Chouette épervière et la Chouette lapone, un des plus grands hiboux de la planète.
La Saskatchewan est reconnue mondialement pour sa production de céréales et de légumineuses. Mais ces terres agricoles qui s’étendent à l’infini ont été créées au cours des 100 dernières années seulement, et ont pris la place des prairies sauvages qui, au point de vue de la diversité, sont beaucoup plus complexes. Dans cet épisode, nous découvrirons l’importance de cet écosystème presque disparu et qui abrite plusieurs espèces d’oiseaux en danger comme le Bruant sauterelle et le Goglu des prés. Nous partirons aussi à la recherche du Bruant noir et blanc, du Pipit de Sprague et du Plectrophane de McCown, des espèces qu’on ne peut observer que dans les provinces des prairies.
En Saskatchewan, il existe plusieurs lacs salins. Ces lieux extraordinaires sont en fait des lacs terminaux, dont le niveau est seulement modulé en fonction des précipitations et de l’évaporation. Au fil du temps, ces plans d’eau accumulent les minéraux et atteignent parfois une salinité plus élevée que la mer. Les micro-organismes qui y vivent attirent alors une quantité impressionnante d’oiseaux de rivage comme le Bécasseau Sanderling et le magnifique Phalarope à bec étroit. Nous allons aussi découvrir que cette province est parsemée de colonies de Pélicans d’Amérique et de Sternes de Forster. Cette partie du pays encore méconnue des ornithologues ne cesse de surprendre par la diversité des oiseaux qu’elle accueille.
Au cours des 100 dernières années, 75% des milieux humides du Manitoba ont disparu pour faire place à l’agriculture et au bétail. Heureusement, une oasis comme le marais Oak Hammock a été récréée au nord de Winnipeg et démontre à quel point les efforts de reconstruction des habitats peuvent faire une réelle différence pour des millions d’oiseaux. Nous explorons ce milieu de vie foisonnant qui non seulement génère de la nourriture pour les oiseaux, mais constitue aussi un filtre pour l’eau douce et un capteur de carbone à haute efficacité.
Dans le nord du Manitoba, la région de Churchill fait rêver les ornithologues du monde entier. À mi-chemin entre l’Arctique et la forêt boréale, on retrouve ici des oiseaux incroyables comme le Labbe parasite et la Sterne arctique, qui parcourent chaque année des milliers de kilomètres pour venir y nicher. C’est dans ce décor unique au monde que nous partons à l’assaut d’une tourbière avec deux jeunes chercheurs venus étudier le Bécasseau variable. Cette expédition dans le Nord nous permettra aussi d’observer la très rare Mouette pygmée ainsi que le Lagopède des saules, un oiseau qui vit à l’année dans cet univers nordique.
Situées en plein milieu du golfe Saint-Laurent au Québec, les îles de la Madeleine sont non seulement spectaculaires, mais elles offrent aussi leur lot d’espèces d’oiseaux dont plusieurs sont en danger. Cet épisode propose un rendez-vous avec les espèces forestières et marines des îles. En accompagnant un biologiste du Service canadien de la faune, nous participerons au décompte des oiseaux qui nichent sur les falaises comme les Guillemot marmette, les Petits pingouins, les Sternes pierregarin et les Mouettes tridactyles. Nous partirons aussi à la recherche d’un petit oiseau dont il ne resterait que 6 000 individus sur la planète : le Pluvier siffleur.
Au printemps, le lac Érié se transforme en une des plus importantes routes migratoires de l’Est de l’Amérique du Nord. À cause de leur situation stratégique pour les oiseaux, les parcs provinciaux de Rondeau et de Longue Pointe deviennent alors des haltes qui accueillent une diversité impressionnante d’oiseaux, dont plusieurs raretés comme la Paruline à ailes bleues, un oiseau qu’on ne peut observer que dans ce coin de pays. Nous pourrons aussi voir de près le Tohi à flanc roux ainsi que la Tourterelle à ailes blanches, un oiseau qu’on observe habituellement en Floride!
Située dans l’est du pays, la Nouvelle-Écosse forme un gigantesque bras de mer sur l’Atlantique. Dans le sud de cette province des maritimes, plusieurs petites îles sont des lieux exceptionnels pour observer des oiseaux que peu de gens ont la chance de voir, comme l’Huitrier d’Amérique et un oiseau de mer qui fait son nid sous terre : l’Océanite cul-blanc. En plus d’observer plusieurs passereaux en migration, cet épisode propose aussi la rencontre d’un scientifique qui a développé un réseau panaméricain d’antennes capables de capter le signal d’émetteurs placés sur des oiseaux, afin de tracer avec exactitude leur parcours migratoire.
Située dans l’extrême sud du Québec, la région du lac Saint-François offre un écosystème unique dû à sa position géographique et à sa végétation luxuriante. On peut y observer autant la Grue du Canada que la Grande Aigrette et la Marouette de Caroline. Dans la campagne épargnée par l’agriculture intensive, nous partirons aussi à la recherche d’espèces rares comme la Paruline à ailes dorées, le Tohi à flancs roux ainsi que le minuscule Troglodyte à bec court.
Dans l’ouest de l’Ontario, la région de Thunder Bay est un lieu de prédilection pour une famille d’oiseaux parmi les plus appréciées des ornithologues grâce à leurs chants mélodieux et leurs couleurs remarquables : les parulines. Bien cachées dans ses forêts, ses parcs ainsi que près d’un impressionnant canyon, ces petits oiseaux posent un défi d’observation. Gorge orangée, couronnée, flamboyante, à couronne rousse ou à flanc marron, les parulines nous offrent un spectacle des plus colorés.
Entouré par la baie de Fundy, le détroit du Northumberland et l’Atlantique, la Nouvelle-Écosse offre de nombreux habitats pour les oiseaux. Les baies et les plages accueillent plusieurs oiseaux migrateurs comme le Bécasseau minuscule, le Pluvier bronzé ainsi que le magnifique Courlis corlieu. Mais la Nouvelle-Écosse recèle aussi quelques trésors à l’intérieur des terres, où la forêt est prédominante. C’est dans cette partie peu explorée par les ornithologues de la province que nous partirons à la recherche d’une espèce d’oiseau aussi rare qu’étrange : le Bec-croisé bifascié.
Bien qu’ils fassent partie du paysage des villes, les oiseaux passent souvent inaperçus en milieu urbain. Pourtant, ils sont bel et bien présents autour de nous, même si la cohabitation n’est pas toujours facile. Les villes exercent un pouvoir d’attraction sur de nombreux oiseaux, mais elles sont aussi dangereuses pour eux. Nous nous rendons à Winnipeg, Montréal et Toronto afin d’en apprendre davantage sur la complexe relation entre la ville et les oiseaux.