En traversant l'Asie centrale, on rencontre tour à tour des déserts, des régions de permafrost et des massifs montagneux de plus de 4 000 mètres d'altitude, comme l'Altaï. Si sa densité de population ne dépasse pas un habitant au km², sa faune est d'une rare diversité.
La région du lac Kourile, dans le sud de la presqu'île du Kamtchatka, est le royaume absolu des ours. Et personne n'en a rencontré autant que le garde-chasse Vassili Maksimov. Deuxième étape de notre tour du monde le long du 50e parallèle nord.
De l’île de Vancouver au golfe du Saint-Laurent en passant par la baie d’Hudson, soit plus de 5 000 km le long du 50e parallèle nord, les spectacles insolites ne manquent pas : après avoir assisté à l’une des migrations animales les plus spectaculaires, celle des saumons quittant la mer pour l’eau douce des rivières où ils déposeront leurs œufs, l’expédition observe les ours polaires qui attendent dans la toundra de pouvoir regagner le Grand Nord lorsque la mer sera gelée.
Avant de traverser l’Atlantique en direction de l’Europe, toujours en longeant le 50e parallèle nord, l’expédition s’attarde dans l’embouchure du Saint-Laurent. On peut encore y observer quelques spécimens de baleine blanche, une espèce en voie d’extinction. Autour de Terre-Neuve, l’équipe rencontre des narvals et l’un des plus grands bancs de poissons du monde. Enfin, c’est le requin pèlerin qui accompagne la traversée jusqu’aux côtes européennes.
D'ouest en est, la traversée du continent européen le long du 50e parallèle nord est elle aussi riche en découvertes de toutes sortes. La succession des tourbières, des forêts, des prairies et des lacs rappelle comment les paysages se sont construits et ont évolué sous le climat tempéré qui caractérise l'Europe à cette latitude.