En 1763, 550 000 Canadiens français se partagent le Canada avec 150 000 Anglais qui se comportent en conquérants. La tension monte. Nait alors un grand mouvement, celui des Patriotes, fils de la liberté. Cette lutte est racontée à travers la vie de Hyacinthe Bellerose, paysan juste qui devient leader de la révolte et héros presque malgré lui.
Après la mort de Flavie, Hyacinthe revient au village avec Tim. Ecrasé par la douleur, Hyacinthe est "comme un mort qui marche". Le village est divisé en deux camps. D'une part, le notaire Plessis représente les intérêts du seigneur anglais. D'autre part, le major Hubert, essaie de regrouper les opposants au régime en place qui favorise les anglais.
Plessis informe Hyacinthe que le curé a enlevé son fils. Hyacinthe, fou de rage, insulte le curé et part à la recherche de Tim. Des élections sont annoncées. François, le cordonnier, conseiller politique du major Hubert organise la campagne autour du témoignage de Hyacinthe. Le marchand Smith convainc le notaire Plessis de se présenter contre Hubert.
Hyacinthe s'enfuit vers le nord du pays. Il prend conscience de son amour pour Marie-Moitié et revient au village au péril de sa vie. En son absence, plusieurs familles, dont la sienne, ont été dépossédées de leur maison, faute d'avoir pu payer leurs redevances. Hyacinthe, révolté, décide de distribuer les biens de ses parents à tout le village.
Après avoir ordonné à ses hommes de se cacher dans les bois, Hyacinthe rentre au village avec les femmes et les enfants. En son absence, le gouverneur a ordonné l'expulsion de tous les Patriotes. Marie-Moitié et Tim ont donc été chassés et des immigrés irlandais occupent leur maison. Hyacinthe, furieux se rend chez le seigneur Cantlie.
Hyacinthe est enfermé avec les autres Patriotes qui ont participé au soulèvement de 1837. Les procès ont commencé. Déjà des pendaisons ont eu lieu. Lors de son procès, tout incrimine Hyacinthe : lui seul était en position de tirer sur le notaire Plessis. Mais Hyacinthe maintient qu'il ne l'a pas tué.