Après avoir présidé une commission d’enquête qui recommande de mettre sur pied un régime public d’assurance maladie au Québec, Claude Castonguay se lance en politique. Dans les mois qui suivent, il réalise sa promesse. Toutefois, l’accouchement s’est fait dans la douleur.
Créée en 1975, l’Association des gens de l’air du Québec mène une campagne pour faire appliquer la Loi sur les langues officielles dans l’espace aérien du Québec. Lorsque le gouvernement fédéral donne suite à leurs doléances, la CALPA déclenche une grève nationale. Cette bataille va devenir le symbole de l’affirmation des francophones.
En 1972, Hydro-Québec projette d’aménager l’une des plus belles rivières du Québec, la Jacques-Cartier, située non loin de Québec. Mais un mouvement populaire sans précédent forcera la société d’État à renoncer à son projet. De plus, il entraînera la création du parc provincial de la Jacques-Cartier.
La grève à l’usine de la United Aircraft (aujourd’hui Pratt & Whitney) est sans contredit l’un des conflits les plus durs et les plus longs. Au cœur de ce conflit, les retenues syndicales à la source. L’entreprise ne se prive pas pour embaucher des briseurs de grève, ce qui génère de la violence et du vandalisme de la part de plusieurs grévistes.
Les révélations quotidiennes de la Commission d’enquête sur le crime organisé (CECO) instituée en septembre 1972 ont tenu le Québec en haleine, dévoilant notamment l’étendue du pouvoir des grandes organisations criminelles sur certains quartiers de Montréal et mettant au jour des scandales d’une ampleur insoupçonnée, comme celui de la viande avariée.
Cette deuxième émission raconte la petite histoire de la Commission d'enquête sur le crime organisé (CECO). Des policiers témoignent de leur double vie pour infiltrer la mafia.
En 1969, le gouvernement fédéral et le gouvernement du Québec s’entendent pour la création d’un parc national en Gaspésie, le parc Forillon. Le gouvernement entreprend alors une vaste opération d’expropriation. Obligés de quitter le territoire qu’ils occupent depuis des générations et outrés du montant dérisoire qu’on leur offre pour leurs biens, certains propriétaires résistent.
À la fin des années 60, l’immense majorité des territoires de chasse et de pêche au Québec est réservée à l’usage exclusif d’une minorité qui représente 0,5 % de la population. Bientôt, la bataille d’un groupe de chasseurs et de pêcheurs deviendra celle de tous les Québécois qui veulent se réapproprier leur territoire.
À la fin des années 60, un géant de l’immobilier soumet à la Ville de Montréal un projet qui entraînerait la démolition du quartier Milton Parc. Des citoyens engagent un combat féroce contre ce projet. Les tours de la Cité seront construites en 1974, mais le comité de sauvegarde et sa lutte va permettre de sauver une soixantaine de bâtiments.
Avec Les belles-sœurs, de Michel Tremblay, et L’ostidshow, de Robert Charlebois, le joual monte en scène. Cela va en choquer plusieurs, soulever une controverse. La culture devrait-elle faire la promotion d’une langue bien parlée, ou refléter la réalité? Le joual a-t-il appauvri ou enrichi la culture québécoise?
En 1971, le premier ministre Robert Bourassa présente un projet : transformer l’eau des rivières de la baie James en électricité. Les Cris apprennent que leur territoire sera en partie inondé. Non seulement ils n’avaient pas été consultés, mais ils n’avaient même pas été informés des travaux qui permettraient aux Québécois de produire de l’électricité à partir de leur territoire.
Au printemps 1968, dans la petite localité à majorité francophone de Saint-Léonard, une bataille scolaire sans précédent éclate. Les immigrants italiens, qui ont graduellement envahi cette banlieue de Montréal, réclament une part de plus en plus grande d’enseignement en anglais pour leurs enfants.
En 1969, le gouvernement unioniste de Jean-Jacques Bertrand concocte la Loi pour promouvoir la langue française au Québec. Le « bill 63 » prétend faire la promotion du français, mais reconnaît de facto le libre choix de la langue d’enseignement.
En 1974, le premier ministre Robert Bourassa propose de faire du français la langue officielle du Québec. La Loi sur la langue officielle, ou Loi 22, devient le boulet de son gouvernement. Ses détracteurs sont autant les allophones et les anglophones que les francophones.
En 1969, Montréal a été laissée sans surveillance policière pendant 16 heures à la suite d’une grève des policiers. Vandalisme, saccage, cette nuit d’émeute a fait un mort. En 1974, une nouvelle grève spectaculaire et dramatique s’abat sur Montréal. Les pompiers débrayent pendant trois jours. C’est le week-end rouge.
Le 17 avril 1986, Raymond Malenfant achète le manoir Richelieu, alors propriété du gouvernement du Québec, mais il refuse de reconnaître le syndicat en place depuis 10 ans. C’est le début d’une longue et violente confrontation. La CSN décide de faire de ce conflit une cause nationale.
À la fin des années 1960, les homosexuels vivent cachés. En 1969, le gouvernement de Pierre-Elliott Trudeau décriminalise les actes homosexuels. Mais les mentalités ne changent pas pour autant et la répression policière se poursuit. Le 21 octobre 1977, plus de 140 gais sont arrêtés au Truxx. La nuit suivante, plus de 2000 personnes descendent dans la rue pour crier leur colère.
En 1977, la mousse isolante d’urée formaldéhyde avait tout pour plaire, mais ses émanations de gaz ont rendu malades un très grand nombre de personnes. Le gouvernement fédéral a dû la bannir en 1980 et l’inscrire sur la liste des produits dangereux.
Il fut un temps, au Québec, où tout film devait passer par la censure. Le crime et la violence, mais surtout la nudité et toute allusion à l’amour hors des liens du mariage, étaient proscrits. Aucune moquerie au sujet du clergé n’était tolérée. En 1967, le rôle du Bureau de surveillance se limite à classer les films par catégories d’âge
Milieu des années 60, début des années 70, le Québec est un chantier. Les banlieues poussent comme des champignons. Des terres agricoles sont sacrifiées pour des projets immobiliers. 1976 : Jean Garon reçoit le mandat de réaliser le zonage agricole de la province.
En 1971, le Grand Théâtre de Québec est inauguré, une murale du sculpteur Jordi Bonet couvre tout un pan de mur. Une phrase du poète Claude Péloquin, gravée dans la murale à l’invitation de Jordi Bonet, provoque et scandalise. Roger Lemelin, l’auteur du roman Les Plouffe, souhaite la faire effacer. S’ensuit un débat sur la liberté artistique qui va enflammer le Québec tout entier.
1972, après des négociations infructueuses avec le gouvernement de Robert Bourassa, les chefs des trois grandes centrales syndicales du Québec (CSN, FTQ et CEQ) déclenchent une grève générale dans tous les services publics. Le front commun a changé à tout jamais le rapport de force entre l’État et ses employés.
À Saint-Michel, un système organisé de corruption d’un niveau insoupçonné fait rage. Artisans, commerçants et entrepreneurs doivent payer des pots-de-vin exorbitants pour pouvoir vivre et travailler en paix. Un jeune avocat décide de démasquer le maire et les conseillers, et de détruire leur système.
Le début des années 60 marque la fin du long règne de l’Union nationale de Maurice Duplessis, qu'on appelle aussi la « grande noirceur ». En éducation, le Québec tire dangereusement de l’arrière. Le système ne parvient pas à scolariser massivement les jeunes. Le Québec est la seule province à ne pas avoir de ministère de l’Éducation, car l’Église catholique a la mainmise sur tout le réseau d’enseignement. Un jeune ministre libéral, Paul Gérin-Lajoie, décide de prendre le taureau par les cornes et de tout réformer. Son rêve : que tous les jeunes Québécois aient accès à tous les niveaux d’éducation. Pour y parvenir, il engagera une véritable partie de bras de fer avec les évêques, créera une Commission royale d’enquête sur l’enseignement, et mettra sur pied tout un nouveau réseau allant de la maternelle à l’université. Cette révolution pas très tranquille bouscule, dérange et dérape aussi. Tout va trop vite. Dans les régions, les électeurs mécontents ne veulent plus des libéraux, qui perdront le pouvoir aux élections de 1966. Malgré la défaite, Paul Gérin-Lajoie considère avoir atteint son but : démocratiser l’enseignement.
Montréal, ville ouverte, ville de bandes criminelles, de maisons de paris et de jeux illégaux, ça vous dit quelque chose? C’était il y a une cinquantaine d’années. La métropole était alors considérée comme la plaque tournante du crime organisé qui faisait des affaires en or, en offrant aux Québécois ce que l’État leur refusait : l’accès aux jeux de hasard. À ...
Le début des années 60 marque la fin du long règne de l'Union nationale de Maurice Duplessis. En éducation, le Québec tire dangereusement de l'arrière. Le système ne parvient pas à scolariser massivement les jeunes. Le Québec est la seule province à ne pas avoir de ministère de l'Éducation, car l'Église catholique a la mainmise sur tout le réseau d'enseignement. ...
La lutte pour transformer la carrière Miron en milieu de vie. La ville de Saint-Michel, aujourd’hui annexée à Montréal, a grandi dans la poussière, le bruit des explosions, la circulation intense des camions lourds et la pollution causés par la carrière Miron et son site d’enfouissement d’ordures. Au plus fort de son exploitation, au début des années 60, le chantier a ...
En 1985, Hydro-Québec prévoyait faire passer sa nouvelle ligne de transmission au-dessus du Saint-Laurent, entre Grondines, sur la rive nord, et Lotbinière, sur la rive sud. Les plans étaient faits; les travaux devaient débuter rapidement. Hydro-Québec accélérait le processus pour livrer, tel que promis, de l’énergie aux États de la Nouvelle-Angleterre, en vertu d’un contrat qui rapporterait cinq milliards de ...
Les Nordiques (I): leur arrivée dans la LNH divise le Québec Dans les années 1980, le Québec est divisé en deux entre les partisans des Nordiques de Québec et ceux du Canadien de Montréal. Les Nordiques, jeune équipe admise dans la Ligue nationale de hockey, donnent du fil à retordre aux Glorieux.
La gloire et la fin d'une épopée Dans les années 1980, le Québec est divisé en deux entre les partisans des Nordiques de Québec et ceux du Canadien de Montréal. Les Nordiques, jeune équipe admise dans la Ligue nationale de hockey, donnent du fil à retordre aux Glorieux.
Il y a 50 ans, au Nouveau-Brunswick, on pêchait encore le saumon au filet. Les pêcheurs prenaient le large dans de petites embarcations sans radar ni radio. C'est ainsi que dans la nuit du 19 au 20 juin 1959, au quai du petit village d'Escuminac, une centaine de pêcheurs partent en mer au moment où une tempête tropicale fonce vers eux. ...
Lorsque Jean Lesage prend le pouvoir en 1960, le Québec n’a pratiquement pas de dette. Cependant, pour lancer tous les projets de la Révolution tranquille, il lui faut emprunter des sommes considérables. Afin de contourner la résistance des milieux financiers de l’époque, un groupe de jeunes économistes et conseillers trouve une solution : créer un instrument qui procurera au gouvernement du Québec l’autonomie financière et politique dont il a besoin. Naît alors la Caisse de dépôt et placement du Québec.
Pour beaucoup, il est un dictateur qui a maintenu les Québécois dans l’obscurité, la « grande noirceur ». D’autres disent qu’on lui doit le Québec moderne. Cinquante ans après sa mort, Maurice Duplessis et son parti, l’Union nationale, sont encore l’équivalent politique du Bonhomme Sept Heures. Reste qu’à l’instar des autres symboles, il y a à la fois du vrai ...
L'intransigeance de l'homme d'affaires Raymond Malenfant, la détermination de la CSN, la mort violente d'un homme : ce sont là quelques-uns des ingrédients d'une longue saga qui a déchiré La Malbaie, dans Charlevoix, en 1986. Le théâtre de ce drame était le Manoir Richelieu, joyau architectural niché à Pointe-au-Pic. Le 17 avril 1986, Raymond Malenfant achète le Manoir Richelieu, alors ...
En 1976, le Parti québécois remporte pour la première fois les élections sur la promesse d’être un bon gouvernement. Sans avoir mis la question de la langue au cœur du débat électoral, René Lévesque avait promis de revoir la loi 22. Il confie ce mandat à Camille Laurin.
En 2001, la ville de Québec est l’hôte du Sommet des Amériques : 34 chefs d’État sont réunis pour discuter d’une zone libre-échange à l’échelle du continent américain. Pendant trois jours, les citoyens et les commerçants se retrouvent au cœur d’un quartier assiégé. Des milliers de manifestants viennent de partout pour dire « NON » à cette négociation et 6500 policiers assurent la sécurité.
En 2001, un sommet parallèle s’organise dans la basse-ville de Québec pour répliquer aux négociations officielles d’un traité de libre-échange des trois Amériques. Le Sommet des peuples accueille 2000 représentants syndicaux, des organismes sociaux et féministes, d’ici et d’ailleurs en Amérique. Cinquante mille personnes sortent dans la rue pour s’opposer pacifiquement. D’autres manifestants préfèrent affronter la police.
20 mai 1969. Le gouvernent fédéral de Pierre Elliott Trudeau décrète le transfert d’une partie importante de l’administration fédérale vers le côté québécois de la rivière des Outaouais. L’objectif est de contrer le mouvement nationaliste québécois. Pour faire place aux édifices fédéraux, on doit procéder entre 1969 et 1974, à l’expropriation et à la démolition de 1500 maisons et logements au centre-ville de Hull.
Sexe, drogue et rock-and-roll Voilà les trois éléments auxquels on réduit le mouvement hippie, né au milieu des années 60. À l'origine, il est surtout un phénomène idéologique motivé par la contestation des valeurs militaristes et capitalistes américaines. Tous les tabous sautent au profit du vivre et laisser vivre. C'est le règne de l'amour libre. Ces marginaux inquiètent les parents et les forces de l’ordre à la veille de la crise d’Octobre.
Les communes Libération féminine, contestation des mouvements étudiants et syndicaux, refus du conformisme, des bungalows et de la vie de famille traditionnelle : tout est remis en question à la fin des années 60. Des jeunes veulent changer le monde en tentant l’expérience des communes. Vie en groupe, partage des richesses, amour libre et sans contraintes. Des nombreuses communes de l’époque, une demeure encore active, en s’adaptant aux valeurs de la société d’aujourd’hui.
L’énergie nucléaire a la cote dans les années 70. Hydro-Québec projette de construire 44 centrales le long du Saint-Laurent. Certains vont jusqu’à prédire que la moitié de l’énergie consommée au Québec proviendra du nucléaire en 2000. Robert Bourassa préfère développer l’énergie hydraulique de la baie James et des militants antinucléaires craignent les retombées environnementales.
Les émeutes de Saint-Sauveur et de Saint-Simon. Au printemps 1997, les parents de deux petites communautés rurales du Nouveau-Brunswick exercent des moyens de pression quand ils apprennent que le gouvernement a l’intention de fermer les écoles que fréquentent leurs enfants. Mais leur lutte pacifique prend une tournure inattendue et violente quand l’escouade antiémeute de la GRC s’en mêle, à grand renfort des chiens et de gaz lacrymogènes.
Le 6 avril 1999, Pierre Lebrun, un ex-employé de la Société de transport en commun d’Ottawa-Carleton, entre dans l’un des garages de la société et tue quatre anciens collègues avant de s’enlever la vie. Le tueur avait été victime de harcèlement au travail pendant des années et il avait dressé une liste des personnes à abattre, notamment des membres de la direction qui, loin de tout mettre en œuvre pour faire cesser le harcèlement, avaient contaminé le climat de travail.
Début des années 60 : un groupe de quatre jeunes étudiants de l’Université de Montréal fonde Les Cyniques. En pleine Révolution tranquille, ils font eux-mêmes leur petite révolution dans le monde de l’humour québécois.
Les années 70 C’est l’ère des imitateurs : Jean-Guy Moreau et Claude Landré s’amusent des travers de nos politiciens et les imitent de manière déconcertante. C’est aussi la montée du féminisme et le début de l’humour au féminin avec Clémence, qui fait des monologues et monte des revues avec ses Girls.
Le guerre du golf d'Oka C’est l’été 1990. La Sûreté du Québec décide de démanteler une barricade des Mohawks de Kanesatake dans la pinède d’Oka. La riposte est immédiate et le caporal Lemay est tué. C’est le début d’une crise majeure entre les sociétés blanche et amérindienne au Québec, mais aussi à l’échelle du pays. Pour régler la crise, le gouvernement de Robert Bourassa fait appel à l’armée canadienne. Le premier ministre tente toujours de régler la crise en négociant. Le gouvernement fédéral, qui est responsable des Affaires indiennes, est lent à répondre à l’appel.
La guerre des nerfs Pour régler la crise d’Oka, le gouvernement Bourassa fait appel à l’armée canadienne. C’est le début d’un long affrontement et d’une épuisante guerre des nerfs entre les soldats et les Warriors.
Depuis des siècles, on chasse le phoque dans le golfe du Saint-Laurent. En 1964, une équipe télévision filme les chasseurs qui abattent les blanchons, dont la fourrure est recherchée. Lorsque les images sont diffusées, le scandale est immédiat. Les Canadiens sont alors considérés comme des barbares, et des dizaines d’organisations animalistes exigent l’arrêt de la chasse.
Après la diffusion d’images sur la chasse aux phoques, Greenpeace mène une gigantesque opération dans le but d’enrayer ce fléau, en 1977. Le succès médiatique de cette lutte est indéniable. Même si la chasse aux blanchons est interdite depuis 1987, des organismes de défense des droits des animaux misent encore sur les émotions suscitées par les images la documentant.
Dans les années 60, le Québec met en chantier le gigantesque barrage de Manic-5. De jeunes ingénieurs réalisent des prouesses inégalées et multiplient les premières mondiales, et le génie québécois se hisse au rang de référence planétaire dans le domaine hydroélectrique.
Dans les années 60, des employés d’Hydro-Québec mènent une bataille discrète pour obtenir le droit d'y travailler en français. Jean Lesage et René Lévesque font de nombreux efforts pour franciser la prestigieuse société d'État.
À Saint-Nicolas, sur la Rive-Sud de Québec, les Hells Angels établissent leur repaire dans un quartier résidentiel. Mais, en 1997, en pleine guerre des motards, une bombe y explose. Le voisinage est secoué et exige leur départ ainsi qu’une loi antigang.
En octobre 1993, Robert Latimer a asphyxié sa fille de 13 ans. Elle était lourdement handicapée et souffrait presque sans arrêt. Son père affirme que son geste a été guidé par la compassion. Pendant des années, cette décision soulèvera un débat national. Aujourd’hui libéré, Robert Latimer est toujours d’avis qu’il a fait le bon choix.
En 1979, les francophones de Penetanguishene ne sont pas satisfaits de l’enseignement bilingue qu’ils reçoivent à l’école, mais le gouvernement provincial hésite à ouvrir une école francophone pour ne pas créer de précédent.
Dans les années 1980, des groupes écologiques ont réclamé l'arrêt du flottage sur le Saint-Maurice, la dernière rivière au Québec à avoir été utilisée pour le transport du bois par flottage. Sans la rivière, les papetières pourraient perdre un avantage stratégique sur la concurrence.
Le 20 juin 1980, le boxeur Gaëtan Hart met K.O. le Montréalais Cleveland Denny. Plongé dans un profond coma à la suite de ce coup, Denny meurt quelques jours plus tard. Cet événement incite la Régie de la sécurité dans les sports à faire une étude sur les coulisses de la boxe professionnelle au Québec.
Le rêve et la désillusion qu’ont suscités Fidel Castro et sa révolution, entre les années 50 et les années 80. Dans cette première partie, la genèse et les premières années du rêve, jusqu’à la crise des missiles de 1962.
L’image de Fidel Castro est de moins en moins attirante et le rêve cubain devient de plus en plus illusoire. En 1980, plus de 150 000 Cubains fuient leur pays.
sont extrêmement difficiles. Plusieurs facteurs incitent les joueurs à prendre des produits dopants pour tenir le coup. Mais comment faire autrement dans ces conditions.
Les jeunes des ligues mineures acceptent tous les compromis dans l’espoir de jouer dans la LNH. Cependant, moins de 4 % des joueurs de la Ligue de hockey junior majeure du Québec sont repêchés.
Depuis les années 60, le traitement des malades mentaux est au centre d’une multitude d’enjeux qui dépassent le bien-être des personnes à soigner. Aujourd’hui, plusieurs personnes constatent les ratés de cette gigantesque révolution sociale.
À la fin des années 60, plusieurs villages du Québec vivent dans la pauvreté. Le gouvernement entreprend donc de les fermer et de déplacer les résidents. La résistance s’organise et trois curés prennent la tête des Opérations Dignité, un mouvement qui a contribué à sauvegarder 65 villages.
Un prématuré, un ressuscité, un miraculé : depuis des décennies, on a régulièrement annoncé que le quotidien montréalais Le Devoir était à l’agonie. Le 10 janvier 2010, un des seuls journaux indépendants du Canada fêtera pourtant son centième anniversaire. Comment et pourquoi Henri Bourassa a-t-il décidé de créer son journal?
L'engrenage Après des années ponctuées d'incidents violents, les événements se précipitent à l'automne 1970. Le FLQ passe à l'action le 5 octobre 1970, enlevant l'attaché commercial du Haut-commissariat de la Grande-Bretagne, James Richard Cross. Quelques jours plus tard, c'est le ministre de l'Emploi et de la Solidarité, Pierre Laporte, qui est kidnappé à son tour. Au 10e jour de la crise, les gouvernements se préparent à utiliser la Loi des mesures de guerre. Les confidences des principaux acteurs du drame permettent de mieux comprendre les circonstances qui ont mené à de tels événements.
Le dénouement Après des années ponctuées d'incidents violents, les événements se précipitent à l'automne 1970. Le FLQ passe à l'action le 5 octobre 1970, enlevant l'attaché commercial du Haut-commissariat de la Grande-Bretagne, James Richard Cross. Quelques jours plus tard, c'est le ministre de l'Emploi et de la Solidarité, Pierre Laporte, qui est kidnappé à son tour. Au 10e jour de la crise, les gouvernements se préparent à utiliser la Loi des mesures de guerre. Les confidences des principaux acteurs du drame permettent de mieux comprendre les circonstances qui ont mené à de tels événements.