Jean-Marie rencontre Véronique en situation d’itinérance et Lisette qui vient d’en sortir. Il tentera d'en apprendre davantage sur leur réalité qui est bien plus difficile de celle des hommes. Cet épisode choc, trace les portraits de Véronique et de Lisette. Véronique, issue d’une bonne famille et qui a étudié à l’école privé, se considère comme une itinérante. Quant à Lisette, elle a depuis peu trouvé la force de se sortir de la rue. On découvre leur dure réalité ainsi que le jugement et les dangers auxquels elles doivent faire face au quotidien.
Jean-Marie rencontre Vincent et Jonathan, des jeunes de la rue ainsi que leurs parents. Ces derniers assistent impuissants à la déchéance de leur enfant et tentent de les aider. Malgré les déceptions, l'incompréhension et l'inquiétude, ils se donneront le droit d'y croire encore. Le chemin vers la sobriété est parfois ardu, mais il y toujours une lueur d'espoir qui brille au bout du tunnel.
Une journée dans la rue avec François où l’expression "tendre la main" prend tout son sens. Jean-Marie et François partent à la rencontre de Tommy et Christian, deux personnes en situation d’itinérance afin de leur apporter un peu d'écoute et de réconfort. Jean-Marie fait la connaissance de "Doudoune", la chatte et la complice de François qui a littéralement sauvé la vie de ce dernier. L'émotion est à son comble quand pour la première fois, François retourne sur les lieux, où un soir de janvier 2014, il a frôlé la mort.
Des retrouvailles pour Jean-Marie qui revoit des gens de la rue qu'il connait depuis plusieurs années. Que ce soit en quêtant ou en vendant le magazine L'Itinéraire, ces protagonistes gagnent leur vie à leur façon. On se rend à Granby ou Jean-Marie devient Camelot d'un jour et retrouve Bertrand qu'il a connu, il y a plus de 15 ans, dans la rue à Outremont. On rencontre aussi les frères Réal et Danny qui traversent ensemble les difficultés de la vie.
Rencontre avec Alexandre de SOS Itinérance et Jesse, qui a vécu dans la rue de 12 à 18 ans. Les troubles de santé mentale sont l'une des raisons qui mènent à la rue. C'est l’histoire du jeune Jesse dont le cas ne correspond pas aux critères de prise en charge du réseau de la santé et des services sociaux de l’État. Avec patience et compassion, Alexandre aide Jesse à abattre les barrières pour aller de l'avant.
Rencontre avec Nathan du Smile Movement, Nelson et Hélène qui vivent dans la rue par choix. Par une journée glaciale de décembre, Jean-Marie se rend au "bunker" du métro Champs-de-mars où "habitent" quelques itinérants. Frigorifié, il cherche à comprendre pourquoi des gens peuvent délibérément choisir de vivre dans la rue. Il accompagne Hélène qui rend visite à son fils qui est sous la tutelle de la DPJ et fait des belles rencontres avec le souriant Nathan, avec qui il sort distribuer des tuques aux gens de la rue.
Un épisode empreint d'espoir qui nous en apprend plus sur l'importance du travail. Jean-Marie fait la rencontre de Daniel, un homme fier qui a tout perdu et du sympathique couple formé par Martin et Sandra. Suite à une dépression, Daniel s’est retrouvé à la rue. Après une période d’itinérance, il a demandé de l'aide et fait maintenant partie d'un programme de réinsertion sociale. Il reprend sa vie en main et l'avenir lui appartient. Martin, un grand gaillard au passé trouble, a quitté son emploi en raison d'une blessure, il attend une opération et souhaite réintégrer le marché du travail. Il nous présente Sandra, la femme de sa vie avec qui il entrevoit l'avenir.
Yvon, Fernand et Gilles partagent les difficultés de vieillir dans la rue. Une fois de plus, on constate à quel point la rue, c'est difficile surtout pour les personnes plus âgées. Vous serez touchés par l’histoire de Yvon, qui grâce au Pas de la rue, a retrouvé la sobriété. Gilles et Fernand, des frères de rue, dont la grande amitié se termine brusquement quand la mort frappe. On découvre aussi l'autre côté de la médaille, quand on accompagne des policiers pour qui, tendre la main, fait partie de leur travail quotidien.
Frank, Laurent et Marjorie sont des nomades anticonformistes qui ont choisi la rue. Les histoires racontées dans cet épisode ont en commun la soif de liberté! Impossible de ne pas s'attacher à Frank et Laurent, deux jeunes qui sont dans la rue par choix; pour l’indépendance et l'aventure. Vous serez aussi surpris de découvrir le passé trouble de Marjorie. Cette jeune rebelle à la voix douce et au visage angélique met aujourd'hui toute son expérience au service des autres.
L'abbé Paradis, un ex-itinérant, offre sandwiches et café aux âmes blessées de la rue. Pendant deux jours Jean-Marie a patrouillé les rues avec celui qu'on surnomme le "curé de la rue". Ce dernier connait bien la dure réalité de la consommation et de l'itinérance puisqu'il a lui-même passé plusieurs années dans la rue. Aujourd'hui sobre, il distribue des sandwiches et du café en plus d'offrir une bonne oreille aux gens de la rue et ce, peu importe leur origine et leur croyance.
Mark, Rahsaan et Roger ont vu leur vie prometteuse s’écrouler à cause de leurs dépendances. Athlète, homme d'affaires, célébrité, virtuose… encore une, fois on réalise que se retrouver à la rue ça peut arriver à tout le monde. Et quand on a connu du succès et qu'on perd tout, la pente peut être encore plus difficile à remonter. Dans cet épisode Jean-Marie rencontre des hommes qui se livrent avec générosité sur leur parcours difficiles et leurs rêves brisés.
Pour Line e Karine, un petit déclic donne l’élan pour entreprendre de grands changements. Ces deux femmes aux parcours tumultueux se livrent à Jean-Marie avec générosité et sans réserve. Line a fait face à ses démons, a su demander de l'aide et entrevoit aujourd'hui un avenir heureux auprès de ses enfants. Karine chemine doucement, se débrouille au jour le jour et aspire à donner un sens à sa vie. Dans les deux cas, elles ont décidé de mettre leur passé de côté et de regarder vers l'avenir.
On retrouve des gens qu’on a vu plus tôt dans la série. Où en sont-ils dans leur vie? Au fil des mois l'équipe de Face à la rue a rencontré des dizaines de personnes qui se sont livrées avec générosité et franchise à Jean-Marie. Certains sont restés en contact avec des membres de l'équipe; d’autres ont été croisés par hasard au coin d’une rue. Plusieurs mois plus tard, on a eu la chance de revoir Jonathan et son père Mario, Véronique, Danny, Christian et Fernand qui nous donnent de leurs nouvelles.
Jean-Marie accompagne Lucienne, une maman du Saguenay, venue à Montréal où son fils sans-abri est décédé. Le pèlerinage de Lucienne l´aidera à faire son deuil de Jean-Philippe, un fils intelligent et sensible happé par la surconsommation de drogues.
Jean-Marie est bouleversé par sa visite d'un campement clandestin; lors du démantèlement de celui-ci, il y rencontre Guylain, un itinérant qui vit dans son camion, qui s'implique dans la prévention des méfaits et qui veille sur les plus vulnérables.
Jean-Marie fait la rencontre marquante de Steve, un sans-abri, campeur à l'année; les mots de Steve sur l'itinérance et la société sont frappants; avant l'itinérance, Steve avait une vie comme les autres avec un travail, une conjointe, un enfant.
En région, l'itinérance ne se voit pas; elle est pourtant là et la douleur aussi grande; à Val-d'Or, c'est en se rendant à La Piaule que la souffrance et la détresse des personnes en situation d'itinérance ont sauté aux yeux de Jean-Marie.
Jean-Marie veut mieux comprendre la réalité des sans-abris issus des Premières Nations; à Val-d'Or, Jean-Marie est accueilli par "Coco," une femme d'exception qui gère Chez Willie, un refuge de jour pour personnes en situation d'itinérance.
Jean-Marie veut savoir comment se vit l'itinérance pendant la nuit à Montréal l'hiver; il découvre une plus grande vulnérabilité chez les personnes en situation d'itinérance la nuit
Jean-Marie rencontre Jean-René qui consacre son temps à donner aux plus démunis de la rue; c'est grâce à la générosité des commerçants du quartier Rosemont-Villeray, qu'il réussit à faire du bien à plusieurs itinérants du coin.
Daniel et Greg parlent de l'immense affection qu'ils vouent à leur chien; ils racontent que les chiens sont capables d'ouvrir les coeurs pour déclencher des moments de bonheur.
Dans le monde de la rue, il arrive qu'un enfant devienne le parent de son propre parent; c'est le cas d'Océanne dont la mère est toxicomane, prostituée et toujours à un pas de la rue; Jean-Marie s'émeut de la force d'Océanne.
Sortir du monde de l’itinérance est un chemin rempli d’embûches personnelles et sociales. Jean-Marie le constate avec Mélanie dont l’addiction a ressurgi dès sa sortie du centre de cure. Jacques est aussi retourné dans la rue à sa sortie de prison. Les histoires de Mélanie et de Jacques ont une signification toute particulière pour Jean-Marie. Jacques est celui qui a, un jour, emmené Jean-Marie à regarder l’itinérance en face. Mélanie, et sa fille Océanne, font revivre à Jean-Marie des émotions reliées à son propre passé.
Suite au succès de ce docu-réalité coup de cœur qui porte sur l’itinérance, Jean-Marie Lapointe prend des nouvelles de ces hommes et femmes qui ont touché le Québec. Les témoignages captivants et sincères qu’ils livrent à l’occasion de cette heure expriment de façon inspirante ce que sont la résilience, l’espoir et la patience. Jean-Marie profite aussi de cette émission pour raconter l’énorme impact que la série a eu sur lui. Il relate aussi les nombreuses manifestations d’empathie et d’actions concrètes que Face à la rue a générées de la part des téléspectateurs.