Mai 1763 marque le début du printemps pour Marguerite Volant, 18 ans, qui ne rêve que d'amour et de liberté. Le retour tant attendu de son père, le seigneur Claude Volant, confirme ce que tout le monde craint : que Louis XV ait abandonné la colonie et que leur nouveau roi soit George III d'Angleterre. Marguerite veut partir en France avec sa sœur aînée Eléonore et sa famille mais finit par rester.
Septembre 1763. Depuis la mort subite de sa femme, Claude est inconsolable. Marguerite prend la tête de la famille. Une visite de l'oncle Godfrey, jésuite et frère aîné de Claude, semble rétablir la santé de Claude. Antoine de Courval, voisin veuf, demande à Claude la main de Marguerite. Claude accepte à condition qu'Antoine obtienne également la permission de Marguerite.
Octobre 1763. La superbe Marguerite fait son entrée au bal masqué au bras de son frère Lambert. Renaud est déjà là ; il devient clair qu'il est l'amant d'Eugénie Beaubassin, le propriétaire du salon populaire. Parmi les invités se trouve le capitaine Chase qui demande à Marguerite de danser. Au début, elle refuse mais lorsqu'elle croit qu'Antoine l'ignore, elle accepte le bel officier.
Octobre 1763. Le capitaine Chase apparaît, voit Marguerite Volant et leurs regards se croisent. Le discours du capitaine Chase bouleverse les auditeurs. Claude attrape un fusil, tire en l'air et s'adresse aux Anglais. Puis, suivi de ses filles, il s'en va, homme brisé et amer. Il s'enferme dans son bureau. Quelques secondes plus tard, un coup de feu se fait entendre.
Novembre 1763. Sur les conseils d'Eugénie Beaubassin, Lambert propose à nouveau Antoine de Courval comme époux à Marguerite dans l'espoir qu'une fois mariée, elle obtienne la clémence. De Courval plaide sa cause auprès du capitaine Chase. Le Capitaine invite Marguerite à entendre la proposition de De Courval. Antoine fait de son mieux mais en vain. Marguerite refuse.
Novembre 1763. Un voyage à New York est difficile pour Marguerite et Lambert. Laval oblige les membres de l'expédition à accélérer car les rivières sont sur le point de geler. À Québec, la première tâche de Chase sera de satisfaire les Canadiens qui veulent leur propre système judiciaire. Entre-temps, il découvre qu'il est condamné à mort.
Décembre 1763. Antoine De Courval tente de gagner les faveurs d’Éléonore. Laval conduit son groupe au poste de traite où ils passeront l'hiver. A trois jours de marche du poste, le groupe est attaqué par Bradley et ses homme. Lambert met en garde Marguerite. Chevigny est un rêveur hanté par la vengeance de la mort de sa femme et de ses enfants aux mains des Anglais.
Avril 1764. L'hiver est presque fini. Au poste de traite, Marguerite attend le retour de son amant et Lambert décide de partir pour Philadelphie. Charest et les hommes reviennent sans Laval. Marguerite apprend qu'il est parti à Québec pour des affaires urgentes. Marguerite part pour Québec avec Charest et deux trappeurs. Laval découvre l'homme responsable du sort de sa famille.
Mai 1764. Marguerite retourne au manoir où elle apprend qu'il est à vendre. Elle insiste sur le fait que ses droits de lignage offrent aux anciens propriétaires la possibilité de racheter leurs biens au même prix. Elle part pour Québec afin de tout expliquer à Eléonore et tenter de récupérer au moins une partie de l'argent de la famille. Mais à peine arrivée, elle est arrêtée et jetée en prison.
Juin 1764. Eugénie Beaubassin accueille Eléonore à qui elle révèle le complot qu'elle et De Courval ont mis en branle. Pendant ce temps, Chase rend visite à Marguerite dans sa cellule de prison. Il lui propose une proposition qui permettrait au gouverneur Murray de lui pardonner. De retour à la seigneurie, Marguerite s'adapte à sa nouvelle vie. Marguerite révèle sa grossesse à sa famille.
(Final) La grossesse de Marguerite est difficile. En février 1765, elle donne naissance à une petite fille qu'elle prénomme Isabeau. Blaise revient après une longue absence et l'été commence par le drame, Renaud a un grave accident. Marguerite contacte Eugénie à Québec et l'amène aux côtés de Renaud. De retour au manoir, Marguerite, désormais libérée de tout doute, envisage sereinement son avenir.