C’est le choc entre une société patriarcale remontant à la nuit des temps et des conceptions plus modernes de la vie et de l’amour qui est illustré dans ce film. Il témoigne de l’épreuve de trois jeunes femmes emprisonnées en attente de procès pour « adultère » terme qui, pour une femme, peut englober le simple fait de s’enfuir de la maison ou de tomber en amour avant le mariage, celui-ci étant généralement déterminé par un accord financier entre deux familles ou deux tribus. Pour éviter de lourdes peines de prison, les accusées sont fortement incitées à trouver un mari au plus vite, car aux dires d’un travailleur social, « mieux vaut un mauvais mari que pas de mari du tout… ». Répondant à la question de savoir ce qui arriverait si les Afghanes pouvaient se marier selon leurs désirs, un juge affirme que « l’ordre social serai ruiné ».