Premier épisode d'une série de 28 sur le thème de la vie d'un couple de Français moyens, dont les héros sont Pierre dit Pilou et Odette Laborde. Le télespectateur les découvre dans leur petit "deux pièces, cuisine, salle de bain" du 66 rue Mouffetard où ils vivent des situations de tous les jours, humoristiques, voire insolites. Dans cet épisode, Pierre rentre du travail, le couple dresse la table en prévision du dîner et il est question d'une porte de placard qui s'ouvre toute seule, ce qui donne lieu à un quiproquo entre les époux.
Les Laborde attendent avec impatience un tableau que leur offre la marraine d'Odette. Mais c'est une oeuvre monumentale qui débarque dans leur petit appartement. Même si il s'agit, selon leur érudit voisin de l'original de "La Bataille de Montmirail" d'Horace Vernet, que faire d'un cadeau si encombrant ?
En rentrant ivre chez lui après un apéritif entre copains, Pierre découvre un message à moitié lisible qu'Odette lui a laissé. Il pense que quelque chose lui est arrivé et part à sa recherche. Entre temps, Odette rentre et s'inquiète à son tour en voyant les affaires de Pierre laissées en désordre dans l'appartement. La panique s'empare du couple...
Odette et Pierre vont fêter ce soir, en amoureux, le huitième anniversaire de leur mariage. L'atmosphère est à l'émotion : chacun achète pour l'autre le cadeau dont il rêvait depuis longtemps. Mais ils peuvent dire adieu à leur dîner aux chandelles quand leurs voisins, le père et le frère d'Odette débarquent à l'improviste.
Monsieur Rousseau, le bricoleur de l'immeuble, est amoureux de Mademoiselle Barberini, une locataire. Il vient demander aux Laborde qui sont un modèle d'équilibre conjugal, la recette de l'amour sans nuage. On s'aperçoit alors que les points de vue d'Odette et de Pierre sur cette question sont radicalement opposés...
Odette et Pierre attendent des invités. C'est ce moment que choisissent les Mérovet, leurs voisins de palier, pour venir présenter leurs merveilleuses photos couleur de vacances. Les charmes de Florence, commentés par l'érudit Mérovet et sa volubile épouse sont de moins en moins goûtés par Odette et Pilou à mesure que le temps passe...
Une fête est organisée pour renflouer la caisse de la Société Sportive dont s'occupe Pierre. Ce dernier s'y produira en fakir, Odette en chanteuse yéyé. Dans le salon des Laborde, c'est la répétition générale, tandis que Monsieur Rousseau bricole à la cuisine, qu'Eugénie coud les costumes et que Doudou, le petit voisin leur joue des tours...
Odette a décidé de sortir Pilou, qui a besoin d'air après sa grippe. Ce sera également l'occasion de lui acheter une paire de chaussures et un chapeau. Au hasard des vitrines, Odette fait quelques emplettes, apparemment imprévues. Elle va se révéler à l'occasion de cette sortie, une remarquable organisatrice...
Odette et Pierre sont en pleine euphorie : la vie est belle, l'avenir plein de promesses, les vacances prochaines et sûrement ensoleillées. Par mégarde, ils laissent pénétrer chez eux un démarcheur de la compagnie d'assurances sur la vie Le Pélican et des visions d'apocalypse emplissent l'horizon du couple : maladies sournoises, mort subite, accidents épouvantables leur apparaissent inéluctables...