L’amour qu’a Mariano Llinás pour le bis est tel qu’il infuse chacun de ses plans. Ainsi, bien qu’il veuille naviguer entre les genres, les propositions de cinéma qu’il fait se ressemblent. Le bis, ou le nanar, sont poussés jusqu’à l’outrance, en reprenant ici les codes du film d’espionnage, tout en tentant de singer ceux des années 80/90. A quoi bon ? Si les bruitages décalés et l’abus de zooms sont amusant sur la première scène, ils ralentissent la narration, et un film méta de 3h10 est alors difficile à supporter