« La Flor » cambriole le cinéma en six épisodes.
Chaque épisode correspond à un genre cinématographique.
Le premier est une série B, comme les Américains avaient l’habitude d’en faire.
Le second est un mélodrame musical avec une pointe de mystère.
Le troisième est un film d’espionnage.
Le quatrième est une mise en abîme du cinéma.
Le cinquième revisite un vieux film français.
Le sixième parle de femmes captives au 19e siècle.
Mon tout forme « La Flor ».
Ces six épisodes, ces six genres ont un seul point commun : leurs quatre comédiennes.
D’un épisode à l’autre, « La Flor » change radicalement d’univers, et chaque actrice passe d’un monde à l’autre, d’une fiction à un autre, d’un emploi à un autre, comme dans un bal masqué.
Ce sont les actrices qui font avancer le récit, ce sont elles aussi qu’au fur et à mesure, le film révèle. Au bout de l’histoire, à la fin du film, toutes ces images finiront par dresser leurs quatre portraits.
In sechs Episoden bzw. acht Akten zollt der argentinische Regisseur Mariano Llinás den unterschiedlichsten Genres Tribut – zum Beispiel dem B-Movie, dem Spionagefilm, dem Musical oder dem französischen Kino in der Manier von Jean Renoir. Herausgekommen ist dabei ein ungewöhnliches Monumentalwerk.
In all the stories that Llinas presents to us here with his narrative flair, well-known from Extraordinary Stories, we see the same four actresses, but each time in different roles: Elisa Carricajo, Valeria Correa, Pilar Gamboa, Laura Paredes – we also see them grow and get older.