Ancien catamaran sur lequel le célèbre navigateur Peter Blake a battu un record du monde en 1994, l'Energy Observer a été transformé pour devenir le premier navire autonome, sans émissions de gaz à effet de serre ni particules fines. Trois ans ont été nécessaires pour concevoir son architecture énergétique et aux aménagements techniques, En avril 2017, l'Energy Observer est mis à l'eau à Saint-Malo, ville natale des deux pilotes de l'expédition, Victorien Erussard, coureur au large et officier de marine marchande, et Jérôme Delafosse, scaphandrier professionnel et réalisateur de documentaires.
Après la Bretagne, l’Energy Observer continue son voyage le long de la côte Atlantique. Une éolienne défectueuse contraint l’équipage à faire escale à Nantes. Pendant ce temps, près de Toulouse, Jérôme Delafosse rencontre le pionnier Cédric Auriol, qui a créé la première ferme d’élevage d’insectes et a produit 20 tonnes en 2017.
L’Energy Observer quitte la France pour l’Espagne et le Portugal dans des conditions météorologiques difficiles. Amélie, la reporter et seule femme à bord, profite d’une accalmie pour mettre pied à terre et visiter, en Andalousie, la tour solaire de Gemasolar. L'énergie accumulée par 2650 panneaux solaires qui se reflètent dans la tour permet de produire de l'électricité la nuit ou les jours de pluie. C'est la première centrale au monde solaire qui travaille 24 heures sur 24 et produit de l’énergie propre.
Après avoir franchi le détroit de Gibraltar, l’Energy Observer entre dans la Méditerranée et fait une halte technique pour recharger ses batteries. Pendant ce temps, Jérôme Delafosse retourne aux Canaries, cette fois-ci sur l’île de Tenerife, pour suivre le quotidien de deux spécialistes des mammifères marins et plonger avec eux en compagnie des globicéphales.
Après trois mois de pause hivernale pendant lesquels des panneaux solaires supplémentaires ont été fixés, l’Energy Observer reprend le large. Objectif : faire le tour du bassin méditerranéen tout en mettant l’accent sur le tri sélectif à bord.
L’équipage de l’Energy Observer met le cap sur Israël, pays à la pointe de l’innovation en matière de développement durable, qui mise sur les énergies renouvelables et les nouvelles technologies. Sur le toit du parlement israélien ont même été installés des panneaux solaires, afin de donner l’exemple.
Cap sur Chypre, où l’Energy Observer reste amarré pendant plusieurs jours Limassol, le plus grand port du pays. Jérôme Delafosse et Amélie partent à la rencontre de scientifiques qui œuvrent pour la protection de la biosphère de l’île aujourd’hui en danger.
Dans ce huitième et dernier épisode, l’Energy Observer navigue en mer Égée, direction la Grèce, un pays en profonde mutation. Sur l’île de Samos, les chercheurs d’Archipelagos se consacrent à la recherche et à la défense de la biodiversité des mers et des îles grecques. L’équipage de l’Energy Observer en invite plusieurs à bord le temps d’une opération de plantation de posidonie, une plante marine présente dans toute la Méditerranée.
Energy Observer explore l’Angleterre et l’Écosse. Jérôme découvre le Schumacher College fondé par Satish Kumar, puis explore Totnes. Amélie visite une ferme de fleurs durables. Puis Victorien visite le plus grand parc éolien offshore du monde, tandis que Jérôme remonte vers les mythiques Highlands.
Energy Observer fait escale dans le port d’Amsterdam. Jérôme se rend chez Future Crops, qui mise sur l’agriculture verticale. Il rencontre ensuite Mark Post, l’inventeur du steak haché de synthèse. Puis cap vers l’Allemagne, pays où éco-villages et les mines de lignite à ciel ouvert se côtoient.
Energy Observer met le cap vers la Scandinavie pour comprendre comment ces peuples ont renoué avec la nature. 1ère escale à Stockholm le jour de la Marche pour le Climat menée par Greta Thunberg. Au Danemark, Amélie découvre les Forest School, puis rencontre un green-chef américain trois étoiles.
Energy Observer est à Saint-Pétersbourg, point de départ d’un défi inédit : rejoindre l’Arctique en autonomie grâce aux énergies renouvelables et à l'hydrogène. Amélie fait escale en Finlande pour visiter une prison ouverte. L’équipage navigue vers le Spitzberg, épicentre du changement climatique.