La répression ne suffit pas. La France tente de "conquérir les âmes et les cœurs" en confiant des missions sociales aux SAS (sections administratives spécialisées). Côté indépendantiste algérien, l’ALN (Armée de libération nationale) recourt à la guérilla et au terrorisme pour affronter l’armée française, l’une des plus puissantes du monde. Prête à tout pour briser la révolution qui s’organise, celle-ci adopte des moyens de lutte illégaux que certains généraux légitiment pourtant, en particulier la torture – "gégène" et "baignoire". Pour s’imposer comme unique représentant du peuple algérien, le FLN et le MNA se livrent à une lutte fratricide. La communauté internationale, qui s’émeut du bombardement du village frontalier de Sakiet Sidi Youssef en Tunisie, soutient de plus en plus la voie de l’indépendance. La France est fragilisée et la IVe République vacille.