Le corps surhumain est souvent décrit comme une machine bien rodée. Mais les machines ont un avantage évident : lorsqu'une composante flanche, il est facile de la remplacer. En principe, il est possible de remplacer toutes les pièces d'une automobile. L'idée de faire de même avec le corps humain, lorsque nos pièces s'usent ou sont endommagées par la maladie, est certes séduisante. Mais le manque d'organes disponibles et surtout, le refus de notre propre système d'accepter la présence de l'étranger, compliquent les choses. Désormais, des pièces bioniques ou robotisées, des pièces provenant d'autres espèces animales, sont disponibles; tout est permis pour améliorer la qualité de vie des personnes malades ou handicapées.