France, entre-deux tours de l'élection présidentielle. Philippe Rickwaert, député-maire socialiste de Dunkerque, soutient avec ferveur Francis Laugier, le candidat de gauche, son mentor. À quatre jours du second tour, le soir du débat télévisé opposant les deux candidats, un ami policier prévient Rickwaert qu’une perquisition va avoir lieu au siège de l’office HLM de Dunkerque qui a servi de caisse noire pour participer au financement de la campagne. Tout s’emballe et la thèse du financement occulte du parti qui ne manquera pas de naître risque de faire de sérieux dégâts. Rickwaert va devoir tenter de réunir les sommes manquantes avant la fin de la nuit et l’arrivée de la police.
Francis Laugier entre à l’Élysée. Le secrétaire général égrène les noms des ministres parmi lesquels ne figure évidemment pas celui de Philippe Rickwaert. Pas plus d’ailleurs que ceux d’écologistes, et encore moins de communistes. Rickwaert y voit une manœuvre pour l’écarter de sa circonscription avant bien sûr qu’il soit exclu du parti. Mais Rickwaert n’est pas homme à se laisser intimider. Il reprend les armes, déterminé à s’imposer pas à pas contre ses adversaires – et contre ses propres démons.
Sa santé étant de plus en plus fragile, Alain Chistera, premier secrétaire du Parti socialiste, quitte Solferino ; Laugier se met immédiatement en quête de son remplaçant. Une aubaine pour Rickwaert qui se rapproche de Daniel Kahlenberg pour lui soumettre un plan imparable qui lui permettra d’accéder à la tête du parti. La guerre de succession fait rage. Rickwaert et Laugier manœuvrent pour avoir un coup d’avance sur l’autre. Bientôt, Amélie Dorendeu s’invite au cœur de la bataille entre ces deux grands fauves de la politique.
Laugier met sur pied un plan Éducation qui sera la pierre angulaire de son quinquennat. Rickwaert décide d’utiliser ce temps fort politique comme levier pour revenir dans l’arène en conquérant. Pour y parvenir, il utilise un mouvement lycéen encore balbutiant qui dénonce la mise à mort de l’enseignement professionnel, sacrifié au profit des filières générales. Rickwaert tente de faire sortir la jeunesse dans la rue. Une manœuvre qui pourrait lui faire gagner des points mais aussi le mettre en porte à faux avec Amélie avec qui il entretient une liaison.
Après l’intervention très remarquée de Rickwaert à l’Assemblée nationale, les manifestations lycéennes remportent un vif succès. Mais le gouvernement contre-attaque et fourbit ses armes pour étouffer le mouvement. Rickwaert tente le tout pour le tout en frayant parmi les cadors de l’opposition. Il négocie avec l’ex-président de droite et organise une rencontre entre ce dernier et Mehdi, leader des lycéens "pro". Le mouvement des plaques tectoniques commence à faire trembler le Landernau de la politique…
Entré au gouvernement, Rickwaert occupe à présent le poste de ministre du Travail, mais la sombre affaire de l’OHL de Dunkerque refait dangereusement surface. Un procureur zélé fait pression sur Balleroy pour qu’il dénonce les agissements de Rickwaert. L’entrepreneur craint que la nouvelle maire, Véronique Bosso, se retourne contre lui au sujet du marché des centres culturels. Laugier, de son côté, a fort à faire avec les Allemands auxquels il tient tête sur la question des sanctions européennes en matière de déficit excessif.
L’affaire de l’OHL de Dunkerque menace d’exploser et d’éclabousser aussi bien Laugier que Rickwaert. Avant que les médias en fassent leurs choux gras, Rickwaert suggère à Laugier d'engager un bras de fer avec l’Europe sur la question des déficits excessifs. Apparaissant comme pugnace, le Président en sortirait grandi face à l’opinion, faisant ainsi de n’importe quelle affaire une cabale mesquine. Pour mener à bien son plan, Rickwaert est contraint de naviguer en eaux troubles, entre diplomatie et basses besognes…
"Il n’y a pas d’amitié en politique"… Acculé, Rickwaert prévient Laugier qu’il n’hésitera pas à utiliser les grands moyens. Au pied du mur lui aussi, le président tient plus que tout à remporter la bataille européenne ; seul ce succès politique pourrait, selon lui, lui assurer l’immunité sur le plan national… Les deux fauves de la politique ne se feront pas de cadeaux.
Libéré sous bracelet électronique pendant l’entre-deux tours de la présidentielle, Philippe Rickwaert continue de conseiller, dans l’ombre, la candidate socialiste, Amélie Dorendeu. Rickwaert rêve d’une union de la gauche pour faire barrage au FN, et pousse Amélie à s’allier avec Michel Vidal, dirigeant de la gauche radicale.
Philippe retrouve le terrain et son ancien fief : Dunkerque. En pleine législatives, il s’invite dans la campagne de son successeur et construit son retour médiatique. Amélie remet à plat toutes les investitures afin d’ouvrir l’Assemblée à des élus issus de la société civile. La panique gagne le Parti socialiste...
Amélie peine à trouver une majorité à l’Assemblée pour faire passer sa loi Santé. Tout en aidant Amélie, Rickwaert soutient Cyril Balsan, son ancien assistant parlementaire devenu député, qui défend la laïcité en banlieue. Plusieurs barons socialistes, furieux des accusations de Cyril, veulent saboter le vote de la loi Santé...
La crise parlementaire est à son comble, mais Amélie refuse de recourir au 49-3. C’est l’occasion pour Philippe de tenter de la conduire vers l’union de la gauche avec Vidal. La France est aussi sous la menace d’un attentat djihadiste. Pour devenir enfin la président qu’elle veut être, Amélie se sent prête à bouleverser ses relations avec Philippe.
Lâché par Amélie, ruiné par son procès, Philippe est en grande difficulté. Dans le même temps, Amélie mène d’une main de fer la mise au pas des barons socialistes pour leur faire accepter son alliance au centre. Refusant la défaite, Philippe s’engage dans une contre-offensive débridée, cherchant tout azimut un dirigeant capable de défier Amélie.
Cyril s’impose dans les médias et Amélie triomphe avec Thorigny à Matignon. Philippe, lui, doit faire face à ses juges. Laugier est mort et il va devoir endosser seul la responsabilité d’un système de corruption dont il n’a lui-même pas profité. Il tente une ultime manœuvre, auprès du secrétaire général de l’Elysée...
Philippe a terrassé le patron du Front national à la télévision, exploitant l'idée d'un référendum sur la mixité scolaire. Thorigny conspire avec des dirigeants de centre gauche et de centre droit pour construire un mouvement capable de l'imposer à la prochaine présidentielle. Dans ce contexte de recomposition politique, Philippe veut rallier Kalhenberg à sa cause..
Avec le déclenchement d'une émeute liée à la disparition de Mourad Adjaoui, Amélie fait face à une crise politique terrible, dont Vidal profite pour casser définitivement la possibilité d'une union de la gauche et réduire à néant le rêve de Philippe. C'est dans ce contexte dramatique que Philippe décide de renouer avec Amélie
Bande annonce de la saison 2.
A propos de l'écriture de la série
L'interview-campagne de Kad Merad à propos de Baron Noir.
Baron Noir dans les coulisses du pouvoir (Saison 1)