À la fin du XVIe siècle, alors qu'on y invente la société par actions, la bourse des valeurs et la production en série de navires de commerce, Amsterdam se développe autour d'un plan d'urbanisme ordonné – une première en Europe. La ville bâtit sa prospérité sur le commerce des épices avec l'Asie et met un pied en Amérique, avec l'expédition de Henry Hudson, un Anglais parti conquérir le monde sous la bannière des Provinces-Unies. Quant à Londres, entre révolution, guerre civile et restauration, elle pose les fondations d'une prospérité économique qui lui permettra, au siècle suivant, de prendre le dessus sur sa rivale hollandaise. (Arte)
En 1664, la Nouvelle-Amsterdam, conquise par les Anglais, se nomme dorénavant New York. Ce n'est pas le premier épisode de la rivalité entre les deux nations. Qui sortira vainqueur de cette compétition sans merci ? Rien n'est joué quand, en 1666, Londres est détruite par un gigantesque incendie. Mais la ville saisit cette opportunité pour se moderniser. Amsterdam, alors à l'apogée de sa puissance, va sortir victorieuse, mais affaiblie, d'une succession de conflits militaires… (Arte)
Explosion de la population, arrivée de l'industrie, du train et du métro, pollution, pauvreté de masse : au tournant du XIXe siècle, Londres et New York sont les premières métropoles à vivre le choc de la modernité, qui les métamorphose. Cette révolution urbaine, d'une grande violence, donne naissance à l'architecture de demain. La construction préfabriquée, l'ascenseur sécurisé, les prémisses de l'immeuble de hauteur posent les fondations d'une ville nouvelle. (Arte)
Après 1900 s'ouvre l'ère du gigantisme. Démesure horizontale à Londres, la plus grande ville du monde, qui s'étend à l'infini ; démesure verticale pour New York, qui fait du gratte-ciel son nouvel horizon et invente la "skyline", la silhouette urbaine. Deux métropoles de l'extrême qui ouvrent la voie à la ville de demain. (Arte)