En 1960, à 74 ans, Léonard Tsuguharu Foujita, peintre franco-japonais, achète une petite maison dans la vallée de Chevreuse, dans le petit village de Villiers-le-Bâcle. Elle sera sa demeure jusqu'à sa mort. Il installe son atelier au dernier étage : il y réalisera ses dernières oeuvres. Foujita débarque à Montparnasse en 1913, un an avant que l'Europe ne plonge dans la tourmente. Dans ce quartier de Paris, il croise d'autres expatriés, écrivains, poètes, peintres ou créateurs. Travailleur acharné, il dessine sans cesse, et notamment dans les cafés. Il s'invente un personnage à l'allure tout à la fois élégante et extravagante. Très vite, il devient l'un des portraitistes les plus recherchés de la capitale. Les années folles battent son plein et Foujita fait désormais partie du paysage artistique parisien.