En juin 1944, les forces alliées débarquent en Normandie. Quelques jours plus tard, les troupes allemandes se retranchent dans le bocage, véritable labyrinthe surnommé « l'Enfer des haies » par les soldats américains. La configuration des lieux, favorisant les positions défensives allemandes, rend la progression des Alliés difficile et les pertes humaines sont nombreuses. Pour déloger les nazis, les troupes font preuve de courage, d'audace et d'ingéniosité.
A Paris, en août 1944, les résistants font face aux troupes allemandes équipées de chars et soutenues par des avions. Le 25 août, la capitale française est libérée après quatre années d'occupation. Serge Tignères, docteur en histoire, spécialiste de la mémoire et auteur de nombreux documentaires, raconte les combats particulièrement violents de la bataille de Paris. Il explique comment la ville a pu se défaire du joug ennemi.
Le débarquement de Dieppe, ou opération Jubilee, fut une tentative de débarquement des Alliés en France occupée, menée le 19 août 1942 sur le port de Dieppe. Mais le quart des troupes alliées engagées, principalement canadiennes, a péri dans cette opération lancée par lord Mountbatten. L'historien Serge Tignères en raconte les détails, sur le terrain, des plages de la Manche aux côtes dieppoises, en passant par les fonds sous-marins, à la découverte des épaves des navires coulés.
Souhaitant profiter de l’offensive allemande sur le front Nord, Mussolini décide de lancer la sienne le 10 juin 1940. Ses hommes investissent alors les Alpes françaises. Mais ils se frottent à la résistance des Français pendant deux semaines, qui leur infligent de lourdes pertes et bénéficient des avantages de la ligne Maginot. Le document revient sur cet épisode avec les éclairages de spécialistes du monde alpin.
Du 21 février au 19 décembre 1916, durant la Première Guerre mondiale, a eu lieu l’une des batailles les plus dévastatrices du conflit. A Verdun, les armées française et allemande s'affrontent dans des combats d'une rare intensité. Le bilan est particulièrement lourd avec plus de 700 000 victimes dont environ 306 000 morts et disparus. Le document revient sur les circonstances exceptionnelles de cet affrontement au cours duquel se sont illustrés de grands noms de l’histoire française comme le futur général Charles de Gaulle.
Le 16 décembre 1944, les troupes allemandes lancent une offensive-surprise dans les Ardennes. L’objectif de cette opération intitulée « Wacht am Rhein »: arrêter les Alliés qui viennent de franchir le Rhin. Même si les Américains sont bien moins nombreux et se retrouvent encerclés, ils refusent de se rendre. Adolf Hitler ordonne à ses hommes de tenir à tout un prix, mais la bataille se solde par un cuisant échec fin janvier 1945.
Après les échecs de l´armée française en Artois et en Champagne en 1915, et dans la Somme en 1916, le nouveau commandant de l´armée française, Robert Nivelle promet aux dirigeants politiques d´obtenir une victoire décisive sur le front ouest. Avant la fin du printemps 1917, il s'engage à rompre le front «...d´un seul coup, en 24 ou 48 heures ». Le lieu choisi pour mener l´offensive est le Chemin des Dames, dans l´Aisne. Les 16 et 17 avril l´attaque d´infanterie est lancée. L'historien Serge Tignères revient sur cette bataille historique qui coûta la vie aux soldats de l'infanterie française face aux mitrailleuses allemandes.
Dans la nuit du 5 au 6 juin 1944, 5 000 parachutistes américains et britanniques sont aéroportés en Normandie. Leur mission : préparer et faciliter le débarquement, qui aura lieu à l'aube, en ouvrant la voie aux troupes alliées afin qu'elles pénètrent plus vite dans les terres. Mais rien ne va se passer comme prévu.
Dans la nuit du 5 au 6 juin 1944, 5000 parachutistes américains et britanniques, constituant la première vague du débarquement, sont aéroportées en Normandie. Leur mission: sécuriser le débarquement de l'infanterie américaine terrestre sur Utah Beach, ouvrir les routes afin que les soldats puissent pénétrer rapidement à l'intérieur des terres et anéantir les défenses ennemies. Rien ne va se passer comme prévu et pourtant, cette mission est la première mission aéroportée d'envergure jamais réalisée et réussie de la Seconde Guerre Mondiale.
Le 26 mai 1940, l´Amirauté britannique lance l´évacuation d´une partie de son corps expéditionnaire. En quelques jours, des centaines de bateaux devront prendre la mer pour sauver plusieurs dizaines de milliers de combattants pris au piège à Dunkerque: c´est l´opération « Dynamo ». A l´heure où elle débute, Winston Churchill pense qu´une poignée d´hommes parviendra à s´extirper de l´enfer. La ville, pilonnée sans trêve par l´artillerie et l´aviation allemande, ne sera bientôt plus qu´un tas de ruines. 400 000 soldats britanniques et Français y sont bloqués. Pourtant, début juin 1940, après une semaine d´efforts insensés, près de 340 000 hommes dont plus de 200 000 Britanniques auront quitté la cité en flammes. L´évacuation de Dunkerque est une indéniable réussite que la presse Outre-Manche s´empressera de qualifier de « miracle », un miracle rendu possible par la résistance héroïque de 25 000 soldats français qui, à un contre dix, voire à un contre trente parfois, ont lutté pour ralentir l´avancée allemande. à l´heure où sort le film « Dunkerque » réalisé par Christopher Nolan, Serge Tignères, dans un nouvel épisode de Champs de Bataille, revient sur un des évènements de la Seconde Guerre mondiale majeurs et pourtant totalement ignoré jusqu´ici : le sacrifice des Français à Dunkerque.
Suite à une attaque des Alliés, à l’été 42, sur Dieppe, Hitler lance, en France, la construction d’un immense centre de commandement, destiné à coordonner la défense de l’Europe en cas de débarquement. Margival, une commune de l’Aisne, est choisie. Pas moins de 475 bunkers vont y être construits sur une zone couvrant 90 kilomètres carrés. Le plus grand bâtiment, qui mesure plus de 100 mètres de long, sera le plus grand centre de transmission allemand lors de la Seconde Guerre mondiale.
Pendant toute la durée du premier conflit mondial, la guerre des mines a écorché bon nombre de promontoires stratégiques du front mais c'est à Vauquois, un petit village de la Meuse qu´elle prend toute son ampleur destructrice. Au coeur de cette petite colline de 290 mètres d´altitude, Français et Allemands creusent des kilomètres de galerie. Ils vont aussi faire sauter plus de 500 mines bouleversant ainsi le paysage à tout jamais: le village de Vauquois est anéanti dans cette tourmente. Serge Tignères s´est enfoncé dans les entrailles de la terre pour découvrir et comprendre cet épisode méconnu de la Première Guerre mondiale.
En mars 1918, le général Ludendorff mène une série d'offensives sur le front occidental et souhaite se rapprocher de Paris. Les Allemands veulent agir rapidement pour éliminer leurs ennemis avant que les renforts américains ne soient déployés en France. En juin, une redoutable bataille s'engage dans le bois de Belleau, dans l'Aisne. Le corps des marines - alors peu connu - intervient. Grâce à lui et aux sacrifices des poilus, la capitale ne tombera pas.
Depuis l'occupation de la zone libre et la dissolution de l'armée d'armistice en 1942, le plateau, véritable forteresse naturelle à 1000 mètres d'altitude dans les Alpes du Dauphiné, est devenu le refuge des jeunes Français réfractaires au Service du Travail Obligatoire. Entraînés et formés, ces soldats de l'ombre doivent servir un plan élaboré depuis le mois de mars 1941 : le plan montagnard. L'immense plateau du Vercors, 150 km de long sur 50 Km de large, doit servir de zone de saut pour les parachutistes Alliés. Serge Tignères part à la découverte de cette bataille mal connue, symbole de la résistance
A la mi-septembre 1944, les hommes du général Leclerc tournent leurs regards vers l´Allemagne, après avoir libéré Paris. Désormais ils foncent vers les bords de la Moselle. Sans le savoir, ils se dirigent tout droit vers les troupes d´Hitler, qui a décidé de lancer une offensive au même moment ! Le 12 septembre, la deuxième division blindée tombe sur un petit village dont le nom va demeurer dans l´histoire : Dompaire. Une position tenue par la 112ème brigade de Panzers allemande. La terrible bataille s´engage... Deux jours plus tard, contre toute attente, l´armée allemande est vaincue. Comment les Français sont-ils parvenus à anéantir l´une des brigades de Panzer les mieux équipées du front de l´ouest ? Comment ont-ils compensé leur infériorité ? Quelles tactiques ont-ils employées sur le terrain ?
Entre 1916 et 1917, les Allemands construisent une vaste ligne de fortifications reliant Arras à Soissons. A cette occasion, ils transforment un tunnel situé sur le canal de Saint-Quentin en une caserne militaire avec de nombreux postes de secours disséminés sur les berges. Fin septembre 1918, les troupes du Commonwealth reçoivent l'ordre de percer cette importante ligne de défense.
21 décembre 1915, des dizaines de soldats Français montent à l'assaut du sommet d'un promontoire rocheux dominant la plaine d'Alsace : l'Hartmannswillerkopf pour récupérer l'Alsace et la Lorraine. Dans chaque camp, des milliers d'hommes ont déjà été envoyés pour tenter de la reprendre à l'ennemi allemand. Chaque camp se retranche alors derrière des positions de mieux en mieux défendues. Si les Français aménagent tranchées et galeries avec les moyens du bord, les Allemands, quant à eux, fortifient à tout-va, et parsèment le versant est de dizaines d'abris bétonnés. Les deux adversaires vont se livrer une guerre sournoise. Grâce à la contribution d'une section du 152e Régiment d'infanterie de Colmar, dont les aînés sont tombés sur cette montagne, l'historien Serge Tignères a pu assister à un assaut moderne. Baptisé Vieil-Armand par les Français, l'Hartmannswillerkopf est devenu le symbole d'une guerre où l'aveuglément et l'acharnement de quelques-uns ont conduit des milliers d'hommes à la mort, happés par cette montagne que les survivants ont surnommée... la mangeuse d'hommes.
Juillet 1918, les offensives de printemps du Général Ludendorff ont été stoppées par les Alliés à quelques kilomètres de Paris. Mais les Allemands ne renoncent pas. Ils préparent une nouvelle attaque éclair, une offensive qui doit être celle de la dernière chance : le Friedensturm, la bataille pour la paix. Leur objectif est clair : enfoncer le front, franchir la Marne et foncer sur Paris pour pousser la France à capituler. De leur côté, les Français se préparent à une nouvelle offensive. Mieux encore, les généraux Foch et Pétain savent l´attaque imminente. En quelques semaines, deux millions d´hommes vont se faire face. Des milliers de tonnes de matériels vont être acheminées de chaque côté de la ligne de front. Mais à la fin du mois de juillet 1918, tout est fini. Les divisions allemandes ont été laminées, désossées. Le Reich est au bord du chaos... L´historien Serge Tignères revient sur cet affrontement dantesque dont les retentissements ont été trop vite oubliés : la deuxième bataille de la Marne.
26 novembre 1941, une armada de la marine impériale japonaise quitte secrètement l´archipel du Japon. Destination, Pearl Harbor, au coeur de l´océan Pacifique où elle arrivera dans les premiers jours de décembre. Sa mission : anéantir la flotte américaine stationnée dans le port Hawaïen. Si elle réussit, cette attaque permettra au Japon de conquérir le Pacifique en 6 mois, avant même que les Etats-Unis n´aient remis leurs forces navales en état de combattre. Après seulement deux heures d´un raid éclair parfaitement rodé, la flotte du Pacifique est en flamme. La plupart des cuirassés, fiertés de la marine américaine, ont été touchés, ou coulés. Historien et journaliste, Serge Tignères nous fait revivre les deux heures les plus terribles de l´histoire de l´armée américaine pour comprendre ce qu´il s´est passé ce 7 décembre 1941.
Champs de bataille : Stonne, le Verdun de 1940 15 mai 1940 : les chars allemands et les soldats d'élite du régiment Grossdeutschland se dirigent vers un petit village des Ardennes françaises : Stonne. Le général allemand Heinz Gudérian est à la manoeuvre. Depuis, cinq jours, ses troupes caracolent sur le territoire français sans avoir réellement rencontré de résistance. Les Français doivent réagir. La 3e division d'infanterie motorisée et la 3e division cuirassée sont mobilisées et lancées en direction de Stonne. Désormais, il faudra faire face, tenir le terrain, sans soutien aérien, sans possibilité de se ravitailler correctement, en essence notamment. Le général Huntzinger, patron de la 2eme Armée française, est à 70 kilomètres du front, réfugié dans un bunker, à Verdun. Le 24 juin au soir, après 10 jours d'intenses affrontements, les Allemands doivent se rendre à l'évidence. Ils ne prendront jamais Stonne par les armes.
La bataille de Cherbourg a été l'une des offensives militaires les plus décisives du Débarquement. La ville du Cotentin avec son port en eaux profondes était un enjeu crucial pour les forces alliées. Ce sont les soldats américains du général Collins qui ont eu la lourde responsabilité de faire tomber la ville transformée en forteresse par les Allemands. Il faudra huit jours d’affrontements mobilisant des forces navales, aériennes et terrestres pour que les Alliés s’emparent de la ville de la Manche.
Le 15 août 1944, quelques semaines après le Débarquement de Normandie, les troupes alliées atteignent le littoral du sud-est de la France, entre Toulon et Cannes. L'opération Dragoon a réussi grâce à l'action des réseaux de résistance et à l'entente entre les chefs de guerre. Les opposants au régime nazi ont réuni de nombreux navires, bateaux de ravitaillement et des barges. L'objectif était de libérer les villes de Toulon et Marseille puis de remonter vers le Nord.
Dans la matinée du 6 juin 1944, 177 fusiliers marins commandos français débarquent à Sword Beach, plage de Normandie qui fut attribuée à la Seconde armée britannique. C'est le seul contingent français à avoir débarqué - sous le commandement du capitaine de corvette Philippe Kieffer - sur la côte normande le jour J. Chaque soldat portait une trentaine de kilos de vivres et de munitions. Ces militaires se sont retrouvés en totale autonomie en territoire hostile. Le document rend hommage aux sacrifices consentis ce jour-là pour libérer la France.
Le 6 juin 1944, au petit matin, 150 000 hommes débarquent sur les plages normandes. Une opération d'envergure qui a bien failli tourner au fiasco. En effet, en quelques minutes, sur Omaha Beach, 90 % des soldats américains périssent lors des deux premières vagues d'assaut. Le carnage est tel que l'état-major américain envisage un instant de renoncer. En fin de matinée, la plage est conquise ; mais elle sera surnommée «bloody Omaha» (Omaha, la sanglante).
1er juillet 1916, 7H30 du matin, des milliers de soldats français et britanniques sortent de leur position pour monter à l´assaut des premières lignes allemandes implantées au coeur de la Somme entre Lassigny et Gommecourt. Cette grande offensive alliée est commandée par 2 généraux dont les noms resteront gravés dans toutes les mémoires : Joffre et Foch. Pendant une semaine, des tonnes d´obus vont s´abattre sur les défenses ennemies. Mais au soir de ce 1er juillet 1916, l´opération vire à l´hécatombe, 19 240 hommes seront tués en 12 heures. Comment expliquer un tel fiasco ? Pourquoi les Alliés se sont-ils obstinés malgré le nombre des victimes ? Retour sur la véritable histoire de l´offensive de la Somme
10 mai 1940, l'armée allemande prend à revers les troupes d'élite franco-britanniques imprudemment aventurées en Belgique. Un mois plus tard, les Allemands défilent sur les Champs Elysées. L'Armée française a été vaincue en quatre petites semaines. Pourtant, contrairement aux idées reçues, les soldats français se sont bien battus, leur matériel, notamment les blindés et l'aviation, était de bien meilleure qualité que celui de leurs adversaires. Comment, dès lors, expliquer cette débâcle ?
9 septembre 1943, la résistance corse sans aucun soutien extérieur lance l´insurrection contre l´occupant italien mais la partie est très loin d´être gagnée. Sur place 80 000 soldats SS, ils seront rejoints par plus de 30 000 autres soldats de la Wehrmacht qui n´ont qu´une idée en tête : décimer la résistance. Les Corses luttent d'abord seuls, puis sont renforcés par les troupes françaises d'Afrique. Les combats vont durer un mois, un mois sans merci. Le 4 octobre 1943, la Corse sera « le premier morceau de France à être libéré ». Comment les patriotes corses ont-ils pu réaliser un tel exploit ? Voici la véritable histoire de cet épisode méconnu de la Seconde guerre mondiale.
Le 19 août 1944, le général Patch, commandant de la 7e armée américaine, donne l´ordre au général de Lattre de Tassigny et à ses troupes de reprendre Toulon et Marseille aux mains des Allemands. La libération de ces 2 ports en eaux profondes de Méditerranée est crucial pour les Alliés, cela leur permettrait au d´acheminer les renforts, le matériel, le carburant et les vivres nécessaires à la reconquête du continent européen. Mais cette mission est extrêmement périlleuse, les 2 villes ont été transformées en 2 camps retranchés et 30 000 soldats allemands les attendent de pied ferme.
6 juin 1944, l'opération Overlord est sur le point de débuter. Les troupes alliées aperçoivent les côtes normandes, c'est le D-Day ! Mais dans la nuit précédant le débarquement, les premiers hommes de cette opération titanesque ont déjà posé le pied sur le sol français. Ces combattants appartiennent au fameux Spécial Air Service Britannique et ils sont français ! Ce sont les hommes du 2e régiment de chasseurs parachutistes de la France libre. Parvenus en France, ces soldats d'élite ne combattront pas seuls, car la Bretagne est une terre de résistance. Dans le petit village de Saint-Marcel, une ferme accueille de nombreux patriotes