Nous vivons actuellement une crise économique mondiale, la pire depuis le krach boursier de 1929 selon certains économistes. Cette semaine Kilomètre zéro se demande si collectivement nous avons le pouvoir de changer quelque chose à cette crise. C’est bien connu, la meilleure façon de traverser une crise est de se regrouper pour mieux s’entraider. D’ailleurs, les québécois se sont toujours unis notamment pour stimuler l’économie, démocratiser les prix et assurer des services de proximité aux communautés peu peuplées. Reconnu comme leader mondial de l’économie sociale, le Québec compte plusieurs succès en la matière : le Mouvement Desjardins, les grandes coopératives agricoles, les coopératives funéraires et, plus récemment, les centres de la petite enfance (CPE). Cette économie alternative regroupe plus de 7 000 entreprises, génère 125 000 emplois et un chiffre d’affaires de 17 milliards de dollars par année, soit pas moins de 8% du PIB. Kilomètre zéro vous emmène d’abord en Outaouais, une région pionnière en économie sociale. Ensuite, destination Gaspésie où des visionnaires tentent de revaloriser le secteur forestier. En entrevue, Karina Marceau rencontre la vice-première ministre du Québec, Nathalie Normandeau, qui fait de l’économie sociale son cheval de bataille. Enfin, en Abitibi-Témiscamingue on assiste à une mobilisation destinée à revitaliser tout un village.