Émission de TF1 sur l'entrainement et les stage pour intégrer la 1ER RPIMa (1er Régiment de Parachutistes d'Infanterie de Marine)
Un sujet de Tony Comiti Productions Une course-poursuite à 190km/h sur le périphérique parisien, un slalom au milieu des voitures pour escorter un nouveau-né vers les urgences d'un hôpital, le transport d'un détenu très dangereux en plein Paris… voici le quotidien des 250 motards de la préfecture de police de Paris, regroupés dans une unité d'élite. On les appelle les " anges gardiens de la route ". Leur principale mission : traquer les chauffards et assurer la sécurité sur la route, parfois au péril de leur vie. L'an dernier, ils ont parcouru plus d'un million et demi de kilomètres, et relevé plus de 1500 délits. Pendant deux mois, jour et nuit, l'équipe d'Appels d'Urgence a pu suivre le travail de ces " anges gardiens de la route ". Pour lutter contre la délinquance au volant, ces justiciers de la route sont prêts à prendre tous les risques, afin de maintenir la sécurité. L'an dernier, à Paris, 44 personnes ont trouvé la mort dans des accidents de la route. Dont 19 deux-roues…. Ces motards de la loi savent aussi passer inaperçus : chaque jour, des motos banalisées se fondent dans la circulation pour prendre les chauffards en flagrant délit…. Voici " Missions à haut risque pour motards d'élite
Nommée la RCEA, la " Route Centre-Europe Atlantique ", qui traverse la France d'Est en Ouest, est qualifiée " la route de la mort ". Sur cet axe, il y a deux fois plus d'accidents graves en comparaison aux autres routes. Chaque année, plus d'une vingtaine de morts y sont à déplorer et les dangers se concentrent sur un tronçon long de près de 200 kms traversant l'Allier. En cause, notamment, les milliers de poids-lourds qui empruntent chaque jour cette route parfois si étroite que les camions s'y croisent difficilement... La plupart des accidents sont des chocs frontaux entre un véhicule léger et un poids-lourd avec des conséquences souvent dramatiques. Le danger vient également des automobilistes eux-mêmes : dépassements dangereux, vitesse excessive, non-respect des distances de sécurité, les gendarmes mènent une lutte sans merci contre ces chauffards qui, régulièrement, transforment cette route en cimetière de goudron.
Ils font partie des pompiers les plus sollicités pour protéger une des plus belles région de France : la Provence. Les soldats du feu des Bouches-du-Rhône doivent intervenir sur une zone particulièrement étendue qui comprend des risques très variés, notamment avec les accidents de la route. Ils ont aussi sous leurs responsabilités de vastes concentrations urbaines, depuis les cités, aux immeubles de grandes tailles, jusqu'aux lotissements pavillonnaires abritant des centaines de familles. Incendies domestiques, mais aussi feux de forêts. Avec la sécheresse qui a tendance à se prolonger de l'été jusqu'à l'orée de l'hiver les pompiers de Provence sont en alerte permanente pour combattre des incendies toujours plus étendus et pour lesquels ils ont dû prendre des risques importants afin de sauver des habitations. De La Ciotat jusqu'à Aubagne, des portes de Marseille jusqu'aux grands massifs forestiers de la Provence, "Appels d'urgence" a vécu avec eux leurs interventions les plus risquées.
La Touraine, la région des châteaux de la Loire, est une destination de rêve. Pour protéger ces joyaux du patrimoine, 2 300 pompiers du département d’Indre-et-Loire sont mobilisés. En plus, ils ont en charge une grande métropole : Tours et ses 300 000 habitants, une ville particulièrement animée. Les week-ends, les nuits sont mouvementées surtout dans le quartier des bars et des restaurants qui attirent une foule de fêtards avec à la clé, accidents et bagarres. Et en semaine, les soldats du feu ont fort à faire avec notamment des incendies à répétition : pavillon touché par la foudre, feux de balcon dans un lotissement ou encore incendie dans une tour HLM. Même l’unité d’élite, le GRIMP chargé des secours en milieu périlleux, est requis pour une mission hors norme : venir en aide à une habitante coincée dans son appartement et qu’il faudra évacuer… par le balcon. Enfin, matin ou soir, les pompiers sont accaparés par les accidents de circulation aux heures de pointe. Bref, les soldats du feu d’Indre-et-Loire sont en permanence sur la brèche avec près de 100 interventions par jour.
Les pompiers de la côte languedocienne, dans la région de Perpignan, ont connu une série d’interventions plutôt risquées ces derniers mois. Ils sont mobilisés toute l’été, mais pas seulement. Chaque week-end un peu ensoleillé, Canet-en-Roussillon, la grande station balnéaire des environs, fait le plein de touristes et ils donnent du fil à retordre aux pompiers. Ivresse sur la voie publique, rixes entre fêtards, bagarres entre automobilistes…, les soldats du feu se retrouvent souvent dans des situations très tendues où ils doivent savoir se protéger eux-mêmes tout en portant secours aux victimes. Heureusement, les pompiers de Canet-en-Roussillon savent se serrer les coudes. Grâce aux équipes d’ « APPELS D’URGENCE », découvrez la vie quotidienne d’une caserne très conviviale et suivez des personnalités très attachantes comme Marine, une mère de cinq enfants qui ne ménage pas sa peine sur chaque mission, ou encore Luc, 29 ans, qui doit assister une maman sur le point d’accoucher : une première pour le jeune pompier. Il devra vite s’aguerrir car certaines interventions mettent les nerfs à rude épreuve comme les noyades qui ne cessent d’augmenter : plus 10% par rapport à l’an dernier, surtout les noyades d’enfants où chaque seconde compte pour sauver des vies.
Durant deux mois les équipes d’ « Appels d’Urgence » ont accompagné les gendarmes de la compagnie d’Orléans dans toutes leurs missions : des plus classiques aux plus extraordinaires. Et le résultat est impressionnant : avec 85 crimes et délits chaque jour dans le département du Loiret, ils doivent être sur tous les fronts. Il y a d’abord l’explosion des grands excès de vitesse, des chauffards qui roulent à plus de 140 km/h sur des routes limitées à 80. Ils font tout pour éviter les contrôles avec à la clé des courses poursuite à risques. Et de plus en plus souvent, ils présentent des faux permis de conduire pour échapper aux sanctions. Puis les 180 gendarmes d’Orléans multiplient les opérations coup de poing anti-cambriolages. Chaque jour dans le Loiret, 8 logements sont fracturés, alors les unités de choc de la compagnie, les Pelotons d’Intervention, traquent sans merci ces bandes de voleurs très organisés. Et enfin, c’est sans compter les violences conjugales, les tentatives de suicide, des missions qui se transforment en courses permanentes contre la montre pour venir en aide aux victimes.
Immersion avec des policiers d’élite que l’on croise souvent en ville ou sur les grands axes : les motards de la police nationale. Cela fait maintenant 100 ans qu’ils se sont rendus indispensables en s’acquittant de missions très sensibles : traquer des chauffards, ouvrir la route à des ambulances en urgence vitale, ou encore escorter des personnalités menacées. Un métier à hauts risques car ils doivent être capables, comme tout policier, de faire respecter la loi, mais en ce qui les concerne, à très grande vitesse, en roulant par tous les temps, dans la jungle des embouteillages ou sur autoroute, de jour comme de nuit. A la moindre erreur, c’est la chute assurée. Alors, avant d’être lâchés sur les routes, les apprentis motards sont sélectionnés sans pitié. Découvrez les tests impitoyables qu’ils doivent passer, et au cours desquels échoueront la moitié des candidats ! Pour ceux qui sont admis, rien n’est joué. Commencent des semaines intenses de formation, sur circuit, dans la boue, avec des épreuves elles aussi éliminatoires et, au final, des gagnants qui réalisent leur rêve d’intégrer les compagnies motos et des perdants qui repartiront dans leurs commissariats d’origine. Les équipes d’"Appels d'urgence" ont enfin pu suivre les premiers tours de roues des débutants, souvent très mouvementés. Courses-poursuites, refus d’obtempérer, escortes à grande vitesse, les nouveaux motards se sont retrouvés tout de suite en première ligne. Un document haletant sur des policiers pas comme les autres.
La Touraine, la région des châteaux de la Loire, est une destination de rêve. Pour protéger ces joyaux du patrimoine, 2 300 pompiers du département d’Indre-et-Loire sont mobilisés. En plus, ils ont en charge une grande métropole : Tours et ses 300 000 habitants, une ville particulièrement animée. Les week-ends, les nuits sont mouvementées surtout dans le quartier des bars et des restaurants qui attirent une foule de fêtards avec à la clé, accidents et bagarres. Et en semaine, les soldats du feu ont fort à faire avec notamment des incendies à répétition : pavillon touché par la foudre, feux de balcon dans un lotissement ou encore incendie dans une tour HLM. Même l’unité d’élite, le GRIMP chargé des secours en milieu périlleux, est requis pour une mission hors norme : venir en aide à une habitante coincée dans son appartement et qu’il faudra évacuer... par le balcon. Enfin, matin ou soir, les pompiers sont accaparés par les accidents de circulation aux heures de pointe. Bref, les soldats du feu d’Indre-et-Loire sont en permanence sur la brèche avec près de 100 interventions par jour...
Le Var, sur la Côte d'Azur, a tout d'un petit paradis baigné de soleil entre la montagne et la mer. Le département accueille plus de 8 millions de touristes chaque année. Pour veiller à la tranquillité de tous, sa capitale dispose d'un extraordinaire service d'anges gardiens : les médecins et infirmiers du SAMU de Toulon. 7 équipes partent en intervention sur les chapeaux de roues 4 000 fois par an. Dans l'arrière-pays, ils sauvent les vies de motards accidentés sur des petites routes piégeuses et partent à la recherche de randonneurs en urgence vitale perdus dans le maquis...
L'arrière-pays varois a tout l'air d'un paradis sur terre avec ses petits villages, ses chaleureux marchés provençaux et ses jolies maisons. Mais l'envers de la carte postale est beaucoup plus inquiétant : entre Toulon et Marseille, au cœur de la Provence, les gendarmes sont chaque jour en alerte. Cambriolages à répétition, vols, agressions, violences familiales, " rave-party " sauvages… Le quotidien des 60 gendarmes de Saint Maximin-la-Sainte-Baume est loin d'être de tout repos. Surtout lorsqu'il s'agit de traquer un étrange exhibitionniste habitué des aires d'Autoroute... Sur la commune de Saint-Maximin, les militaires ont également la charge de faire la loi sur l'une des autoroutes les plus fréquentées de France avec 70 000 véhicules par jour : l'A8. Pour traquer les délinquants de la route, le peloton motorisé est sous tension permanente. Appels d'Urgence nous embarque dans le quotidien à 100 à l'heure de ces gendarmes de Provence.
En Isère, au pied des montagnes, Grenoble et sa banlieue. En périphérie de la ville, les cités des quartiers populaires. Un peu plus loin, des dizaines de petites communes, bien paisibles en apparence. Et quelques hameaux ou habitations isolées dans les montagnes. Dans ce secteur aux multiples facettes, la délinquance prend elle aussi plusieurs visages : braquages, cambriolages à répétition ou trafics de drogue. Face à ces fléaux, la compagnie de gendarmerie de Meylan est l'une des plus actives de France avec près de 8 000 crimes et délits l'an dernier. Parmi ses 800 militaires, une unité rompue aux interventions à risque : le PSIG, peloton de surveillance et d'intervention de la gendarmerie. Ses spécialités : interpellations à domicile et arrestations des délinquants en flagrant délit.
Pendant l'été, Saint-Raphaël, tranquille cité balnéaire, change de visage. La population double et avec elle le nombre d'incidents. Si sur les plages, les estivants savourent leurs vacances au soleil, en coulisses, les policiers municipaux font tout pour leur garantir un séjour sans nuage. De jour comme de nuit, les 66 agents de Saint-Raphaël sont sur le pied de guerre pour faire face aux vols, aux bagarres entre bandes et aux dérives causées par l'alcool.
Un an après l'attentat survenu sur la promenade des Anglais, la police municipale niçoise a repris sa lutte quotidienne contre la délinquance. L'été a été mouvementé pour les 435 agents, qui doivent faire face à des faits sortant parfois de l'ordinaire. Une équipe de motards se déploie si nécessaire pour intervenir rapidement. La ville est également quadrillée par un réseau de 1750 caméras de vidéosurveillance.
Agglomération de la banlieue parisienne, Meaux abrite un centre-ville commerçant et agréable, mais également des quartiers minés par une délinquance récurrente. Pour lutter contre celle-ci plus efficacement, la ville s'est offert l'un des plus grands centres de vidéosurveillance de France. Grâce à lui, il est possible de diriger sur le terrain les 200 agents de la police municipale, qui sont en première ligne dans les interventions à risque. Entre opérations « coup-de-poing » et contrôles périlleux, l'équipe du magazine a suivi leur quotidien difficile
Dans le Nord, le département le plus peuplé de France, la gendarmerie a déployé une nouvelle unité de choc pour lutter contre les 400 délits qui sont commis chaque jour : le GMSI, Groupement Motorisé de Surveillance et d’Intervention. Des équipes d’élite qui, pour plus d’efficacité, circulent dans des voitures banalisées, dont certaines ont été saisies aux délinquants. Les gendarmes se mesurent désormais avec les mêmes moyens qu’eux : de puissants véhicules pour traquer cambrioleurs, chauffards mais aussi passeurs de migrants. Les délinquants qui agissent surtout de nuit et profitent des grands axes routiers pour prendre la fuite une fois leurs forfaits commis. Ils tentent souvent de se réfugier au-delà de la frontière, dans la Belgique toute proche. Contrôles inopinés, course-poursuite ou planques et filatures discrètes, les gendarmes du Nord multiplient les interventions musclées contre la petite délinquance ou la criminalité organisée.
Avec 42 000 habitants, Douai est la sixième ville du Nord. Les pompiers qui interviennent sur le secteur sont parmi les plus occupés du département. 120 hommes et femmes doivent protéger une agglomération quatre fois plus dense que la moyenne française. Ils reçoivent 2500 appels d'urgence par mois. Immersion dans le quotidien de ces soldats du feu.
Quand une petite ville doit faire face à la délinquance au quotidien, la police municipale se retrouve en première ligne, de jour comme de nuit. Et ici elle a un crédo : tolérance Zéro.Dans la vallée du Rhône entre Montélimar et Avignon, l’agglomération de Bollène est à l’image de beaucoup de petites villes françaises : un environnement agréable, le charme de la Provence, un centre-ville animé et accueillant. Mais derrière l'image de carte postale, une accumulation d’incivilités et de petits délits qui empoisonnent la vie des Bollènois. Alors pour assurer la tranquillité de tous, la ville a développé une police municipale de choc : 33 policiers répartis entre patrouilles à motos, unité cynophile et brigades d’intervention de nuit… Ils ne chôment pas : tapages nocturnes, conflits de voisinage, ivresses sur la voie publique. Des interventions du quotidien qui peuvent vite dégénérer pour peu que les esprits s’échauffent et que des attroupements se forment.Dans leur collimateur : l’extension du trafic de drogues, des cités alentours vers le centre et surtout aux abords des collèges et lycées de la ville. Pour la police municipale, la consigne est claire : tolérance zéro. Alors elle multiplie les contrôles, traque les consommateurs, quitte là aussi à devoir appeler des renforts pour maitriser des situations qui dérapent.
De fin juin à fin août, plus de vingt millions de Français prennent la route des vacances. Un trafic à son maximum lors des grands week-ends de chassés-croisés du 14 juillet. Pour l'occasion, 14000 gendarmes sont sur le pied de guerre. Excès de vitesse, alcool, téléphone au volant, dans cette circulation intense, les infractions habituelles peuvent provoquer des drames. On compte en moyenne neuf morts par jour sur les routes de l'été.
Les 27 médecins des urgences et du Smur de Valenciennes veillent sur une agglomération de plus de 300 000 habitants située dans un des départements les plus denses et les plus industrialisés du pays. Avec un trafic automobile très dense et des files de camions ininterrompues, les accidents de la route sont nombreux. Les secours sont également confrontés aux accidents domestiques, qui concernent notamment les jeunes enfants. Dans les situations les plus graves, ils peuvent intervenir jusqu'en Belgique.
Thionville, 40 000 habitants, deuxième métropole de Moselle après Metz, se trouve à deux pas des frontières belge, luxembourgeoise et allemande, situation qui favorise la délinquance. Les agents de la police municipale font la chasse aux trafiquants de drogues, aux voleurs de voitures ou aux cambrioleurs de pavillons, qui se réfugient souvent à l'étranger après avoir commis leur forfait.
Chaque jour, les pompiers prennent des risques énormes pour éteindre les incendies et sauver des vies humaines. Retour sur les deux incendies qui ont frappé Paris en ce début d'année, rue de Trévise et rue Erlanger. Puis direction Lyon, dans l'une des casernes les plus actives de France, où les interventions se succèdent à un rythme effréné.
En 2019, Montélimar, ville très touristique, a battu des records de chaleur. Les 140 pompiers de la caserne et les 15 médecins des urgences ont été fortement sollicités. Entre les fêtes trop arrosées, les malaises dans les bases de loisirs ou la multiplication des accidents graves sur l'autoroute A7, l'une des plus fréquentées l'été, les appels n'ont pas cessé. Les équipes ont accompli une série de petits miracles en réanimant une victime d'une crise cardiaque en mort clinique pendant de longues minutes, en sauvant la main d'une patiente dont les doigts ont été arrachés ou encore en soignant un jeune homme blessé par une violente chute en VTT.
Le bataillon des marins-pompiers de Marseille fête cette année ses 80 ans. Les 2400 soldats du feu de cette unité d'élite sont soumis à un entraînement très rigoureux afin d'assurer la sécurité de l'une des villes les plus turbulentes de France. Répartis dans dix-sept casernes, ils doivent faire face à des accidents à répétition, aux coups de folie des personnes en détresse et surtout aux urgences vitales comme les agressions en centre-ville ou le sauvetage des touristes perdus dans les Calanques. Au total, près de 350 interventions sont opérées chaque jour, soit un départ toutes les quatre minutes.
Derrière son apparence tranquille, la région de Limoges est victime de cambriolages et de vols. Le PSIG, l'unité de choc de la gendarmerie, traque des bandes très organisées et tombent parfois aussi sur des 'voleurs amateurs' qui pillent des maisons ou se servent dans les entrepôts de leur société. Plus suprenant, les trafiquants de drogue ont eux aussi envahi les campagnes les plus reculées du centre de la France. Ainsi, les enquêteurs ont repéré une filière internationale basée en Amérique du Sud et qui approvisionne régulièrement en cocaïne les dealers de Limoges.
Les gendarmes du Nord s'occupent des petites villes à la périphérie de Lille. La nuit, les bagarres entre voisins pour tapages nocturnes, les rivalités entre bandes de jeunes et les soirées un peu trop alcoolisées font parti de leur quotidien. Entre ces interventions musclées, ils traquent les voleurs et les cambrioleurs et font en sorte d'éviter que les règlements de compte ne dégénèrent. Des trafics en tout genres comme ceux de produits de contrebande, de stupéfiants et de bijoux dérobés provoquent des tensions dans certains quartiers même résidentiels.
Les Urgences de Nîmes dans le Gard proposent chaque année près de 400 000 consultations, soit 1000 victimes ou malades à soigner par jour. Soixante médecins travaillent au quotidien sous tension et l'hôpital a même embauché trente-trois agents de sécurité pour calmer les patients en crise et éviter les bagarres à répétition. Entre les accidents de la route où les pronostics vitaux sont engagés et les accidents à domicile qui traumatisent les familles, ces héros font de leur mieux pour sauver des vies et rassurer des patients en détresse.
Chaque année, le nombre des animaux soignés par les vétérinaires augmente de 3%. Qu'il s'agisse d'un chien renversé par une voiture, d'un chat gravement blessé au cours d'une bagarre ou de petits bobos, les urgentistes sont sur le qui-vive. Au sein des urgences de grandes cliniques ou avec des vétérinaires qui se déplacent à domicile, tous font de leur mieux pour sauver ces animaux en détresse. Durant deux mois, les équipes d''Appels d'urgence' ont suivi le quotidien de ces vétérinaires qui n'ont pas froid aux yeux et qui sont spécialisés dans les interventions difficiles.
Les pompiers de l'Est de la France sont sur le qui-vive en hiver où ils doivent affronter les tempêtes, le brouillard, les verglas et la neige. Dans la région de Belfort, aux portes de la Suisse, les soldats du feu interviennent près de trente fois par jour pour sauver des voitures en perdition sur les routes de campagnes car les pertes de contrôle, les glissades et les chocs frontaux s'y comptent par dizaine. Un accident hors norme va mobiliser les urgences lorsqu'un avion de tourisme se crash. Les 550 pompiers du département doivent aussi gérer les chauffages défectueux, les chutes de personnes dans les villages isolés et les victimes de fêtes trop arrosées.
En Belgique, la prostitution attire beaucoup de Français car la législation y est moins sévère. Les maisons closes sont autorisées et la plupart des grandes villes disposent de quartiers dédiés au sexe. Les professionnelles du sexe y côtoient des étudiantes qui se prostituent pour payer leurs études. Ce business très lucratif inquiète autant qu'il dérange, entre les plaintes des riverains, les bagarres, les filles parfois enrôlées de force et la traque de nouveaux réseaux illégaux. La police tente de remettre un peu d'ordre autour des 25 000 prostituées.
Chaque année, plus de 5000 personnes sont sauvées en France grâce aux greffes réalisées par les chirurgiens. Impensable il y a seulement 60 ans, ce geste chirurgical permet aujourd'hui de changer le destin de milliers de patients. Derrière chacune de ces greffes se cache une course contre la montre. Une fois l'organe prélevé sur le donneur, les médecins n'ont que quelques heures pour effectuer la greffe sur un nouveau patient. Morgan, un bébé de 16 mois, né avec une malformation de voies biliaires, attend un greffon pédiatrique. Sacha, 16 ans, est en attente d'une greffe des deux poumons suite au rejet du premier greffon. Enfin, à 46 ans, Vincent est atteint d'une maladie qui détruit ses reins. Sa seule chance de survie est d'être greffé. Encore faut-il trouver les donneurs compatibles.
Vias, une petite commune entre Béziers et le Cap d'Agde, est devenue en quelques années une des plus grandes stations balnéaires de la région. Une trentaine de campings, des dizaines de restaurants et de boîtes de nuit attirent chaque été des dizaines de milliers de touristes. Si dans la journée, l'ambiance reste bon enfant, à la tombée du jour, le climat se tend parfois, et l'alcool aidant, les nuits sont souvent mouvementées. La commune a dû réagir. Sa police municipale a été renforcée, notamment avec d'anciens membres des forces de l'ordre, et les agents ne laissent plus rien passer. Mais ils jouent aussi parfois les anges gardiens.
Accidents, vols, bagarres... Comment assurer la sécurité des vacanciers sur les plages de Vendée lorsque la population des stations balnéaires est multipliée par dix l'été ? C'est le casse-tête des gendarmes de Saint-Jean-de-Monts, un des plus grands spots touristiques sur la côte vendéenne.Durant ces grandes vacances, ils ont dû faire face à deux fléaux : les cambriolages dans les campings et les vols à l'étalage dans les grandes surfaces. Des interpellations mouvementées car même pris la main dans le sac, les voleurs ne se laissent pas faire. Et c'est sans compter avec les accidents de la route. En Vendée, tous les clignotants sont au rouge : vitesse, alcool, conduite dangereuse... Les infractions y sont plus nombreuses que la moyenne nationale.
Dans les Bouches-du-Rhône, les cent pompiers de la caserne d'Ansuès-la-Redonne sont chargés de protéger les Calanques. Les soldats du feu doivent aussi intervenir lors de règlements de compte, lorsque des voitures sont en feu ou criblées de balles ou lorsque des chauffeurs abandonnent sur place des victimes en urgence vitale. Les pompiers doivent aussi gérer les urgences classiques liées aux périodes d'intense canicule qui ont frappé la France. Pour cela, ils portent secours à des randonneurs en perdition et déshydratés ou hélitreuillent des touristes affaiblis qui ont chuté à flanc de colline.
Des pluies torrentielles, une météo infernale et c'est toute une région, celle de Niort, entre La Rochelle et Poitiers, qui a vécu des moments très difficiles cette année. En première ligne : le SAMU avec 120 médecins, infirmiers et personnels soignants. Pendant cette période, ils ont reçu jusqu'à 300 appels par jour !A leur côté, sur le front de l'urgence, les 60 pompiers de la caserne de Niort, sont eux aussi sur la brèche 24h sur 24. Carambolages aux heures de pointe, tentatives de suicide depuis un pont, motards grièvement blessés.
Les équipes d' " Appels d'Urgence " partent à l'aventure avec des pompiers baroudeurs. Ils interviennent dans des régions souvent exposées à un hiver rigoureux où leurs missions sont toutes rendues difficiles par les intempéries : ce sont les pompiers de la Creuse, en plein massif central, et ceux du Gers, plus au Sud, une région très rurale aux communes très dispersées et isolées. Et leurs missions sont aussi intenses que celles des pompiers des grandes villes.
Certaines brigades de gendarmerie sont sur la brèche en permanence notamment dans les zones frontalières comme l'Alsace. Les équipes d''Appels d'Urgence" les ont suivies en immersion durant plusieurs semaines. Dans cette région, les gendarmes doivent affronter des délinquants qui après avoir commis leurs délits, se réfugient de l'autre côté de la frontière en Allemagne. A Molsheim, près de Strasbourg, 138 militaires traquent sans répit des bandes de cambrioleurs, et des chauffards de la route. Les interpellations sont souvent musclées. En ce début d'année, ils ont dû faire face à de nombreuses violences conjugales. Ce fléau en pleine explosion a mené à des intervention ultra-sensibles pour éviter l'irréparable.
Certaines brigades de gendarmerie sont sur la brèche en permanence notamment dans les zones frontalières comme l'Alsace. Les équipes d''Appels d'Urgence" les ont suivies en immersion durant plusieurs semaines. Dans cette région, les gendarmes doivent affronter des délinquants qui après avoir commis leurs délits, se réfugient de l'autre côté de la frontière en Allemagne. A Molsheim, près de Strasbourg, 138 militaires traquent sans répit des bandes de cambrioleurs, et des chauffards de la route. Les interpellations sont souvent musclées. En ce début d'année, ils ont dû faire face à de nombreuses violences conjugales. Ce fléau en pleine explosion a mené à des intervention ultra-sensibles pour éviter l'irréparable.
Le Morbihan, en Bretagne-sud, est une des régions françaises les plus appréciées des touristes. En revanche, pour les gendarmes, le paradis vire au cauchemar, notamment les week-ends avec l’explosion de la consommation d’alcool chez les jeunes. Sur les routes du département, un accident mortel sur deux est causé par un conducteur ivre ou drogué. Les 200 gendarmes de la compagnie de Lorient ne comptent plus les voitures qui ratent un virage, terminent dans le fossé avec, à la clé, un automobiliste dépisté à 6 fois le taux d’alcool légal dans le sang, et des blessés au pronostic vital engagé. Par conséquent, ils font la chasse aux chauffards qui prennent le volant après un repas trop arrosé. Pour être sûr de les rattraper, les gendarmes les traquent désormais aussi avec des bolides confisqués aux délinquants condamnés. Sauf que l’alcool complique toutes leurs interventions, en particulier sur les violences conjugales – plus 23% dans le Morbihan - : conjoints brutalisés, réunions familiales qui se transforment en bagarres généralisées, fêtards dans un tel état d’ivresse qu’ils peuvent se montrer très dangereux pour les gendarmes chargés de les maîtriser. Enfin, ce fléau est maintenant concurrencé par celui de la drogue qui a envahi des petites villes jusqu’alors tranquilles. Guetteurs et revendeurs prennent possession de quartiers entiers à la grande frayeur des habitants. Les équipes d’Appels d'urgence ont suivi les gendarmes de Bretagne qui multiplient les opérations coup de poing contre le moindre réseau qui tente de s’installer.
On les appelle les "Marsouins" et au sein de l'armée française, ils bénéficient d'une redoutable réputation. Ce sont les soldats du 2° Régiment d'Infanterie de Marine, un des régiments les plus décorés formé pour les terrains difficiles : Afghanistan, Balkans ou actuellement en Afrique, au Mali. Alors, les jeunes recrues donneraient tout pour faire carrière au sein de cette troupe de baroudeurs. Mais la sélection est sans pitié. Pour devenir chef d'équipe, il faut passer par une formation qui laissera beaucoup de candidats sur le carreau. Rien ne leur sera épargné durant 5 semaines d'enfer : marches commandos, parcours d'obstacles, tests de stress... Les équipes d'Appels d'Urgence ont suivi les stagiaires de la promotion 2019, un très bon cru : 57 militaires, de 19 à 29 ans, qui sont allés au bout de leurs limites. Et pourtant, seule la moitié d'entre eux décrochera le grade de caporal. Ceux-là auront démontré qu'ils ont vraiment l'étoffe des chefs. Mais pour les recalés, c'est un rêve qui s'effondre dans les larmes et la sueur.
Dans ce numéro, les équipes d’Appels d'Urgence ont suivi les gendarmes de la compagnie d’Orléans. Ils ont en charge la banlieue de cette grande métropole du centre de la France et doivent intervenir sur près de 20 délits par jour. Dans leur collimateur, la délinquance du quotidien qui empoisonne la vie des habitants : les vols en tout genre, à domicile, mais surtout auprès des commerçants : vols à l’étalage et parfois avec agressions des employés du magasin et même course-poursuite à la clé. Les 138 gendarmes de la compagnie ne lâchent rien quand la tranquillité des habitants est menacée par le vandalisme, ou les feux volontaires souvent causés par quelques jeunes livrés à eux-mêmes. Et ils surveillent de près aussi un autre secteur sensible : l’autoroute qui passe par Orléans ainsi que l’immense réseau de routes départementales ; il connait depuis deux ans une explosion des accidents mortels. C’est le domaine du peloton motorisé qui traque les automobilistes imprudents et surtout les chauffards professionnels, les spécialistes du délit de fuite.
Plongée dans le quotidien des gendarmes de Normandie qui font face à de multiples missions sensibles. Les équipes du magazine «Appels d'Urgence» ont investi la baie du Mont-Saint-Michel, dans les environs d’Avranches, une région très prisée des touristes. C’est à cet endroit que l’on trouve l’une des compagnies de gendarmes les plus sous tension de la région. Derrière le bocage tranquille, les forces de l’ordre ne chôment pas : bagarres entre voisins, rixes dans les cafés, refus d’obtempérer… L’alcool fait des ravages aussi bien dans les foyers que sur les routes. Pour les 200 gendarmes d’Avranches, la moindre petite intervention peut vite dégénérer d’autant que la Manche est un pays de chasseurs avec beaucoup d’armes en circulation. Sans compter les trafiquants de drogues qui écument désormais aussi les petits villages jusqu’aux environs même du Mont-Saint-Michel, attirés par l’afflux de visiteurs en provenance du monde entier. La hantise des forces de l’ordre, ce sont les différends familiaux ou les violences conjugales. Elles ont explosé depuis deux ans, avec à la clé, un fort risque de féminicide...
Plus de 1000 appels par jour ! Ces chiffres donnent le tournis et pourtant ils montrent la tension qui règne l’été chez les médecins du SAMU et des urgences de l’hôpital de La Rochelle. Durant les dernières grandes vacances, les Français sont moins partis à l’étranger. Par conséquent, les plages de la côte Atlantique ont fait le plein. La population de La Rochelle a été multipliée par dix en juillet et en août. Les urgentistes n’ont pas chômé : entre les petits bobos du quotidien et les accidents les plus graves avec évacuation par hélicoptère, les tours de garde des médecins de permanence ne leur laissent aucun répit. Alors, ils ont accompli chaque jour des petits miracles : sur des crises cardiaques à répétition, des victimes de carambolages sur les routes ou encore des fractures impressionnantes chez des jeunes vacanciers. Pour le Samu de la Rochelle, les étés se suivent sans jamais se ressembler, avec à la clé, toujours plus d’urgences...
Immersion avec des urgentistes qui tous les jours font des miracles pour que les vacances à Saint-Tropez ne se transforment pas en catastrophe estivale. C’est un lieu paradisiaque de la Côte d’Azur : la mythique station balnéaire de Saint-Tropez : son golf enchanteur, ses 20 km de plage, ses yachts et sa clientèle qui mêle visiteurs jet-set et touristes populaires. L’été, ce petit village de pêcheurs de 4500 habitants attire plus de 6 millions de visiteurs ! Un engouement qui vire au cauchemar pour les médecins du SMUR, le service mobile d’urgence et de réanimation. Une équipe de choc au service des vacanciers en détresse : accidents de plongée, brûlures, malaises, piqûres de guêpes… Le SMUR est de sortie 4 à 5 fois par jour en juillet-août ; dans les embouteillages, sur les plages, en centre-ville, chaque urgence se transforme en course contre la montre au milieu d’une foule de vacanciers aux comportements parfois imprudents. Et le centre hospitalier ne désemplit pas entre petites fractures et urgences vitales causées par les nombreuses noyades sur les plages...
Les pompiers de la côte languedocienne, dans la région de Perpignan, ont connu une série d’interventions plutôt risquées ces derniers mois. Ils sont mobilisés tout l’été, mais pas seulement. Chaque week-end un peu ensoleillé, Canet-en-Roussillon, la grande station balnéaire des environs, fait le plein de touristes et ils donnent du fil à retordre aux pompiers. Ivresse sur la voie publique, rixes entre fêtards, bagarres entre automobilistes.., les soldats du feu se retrouvent souvent dans des situations très tendues où ils doivent savoir se protéger eux-mêmes tout en portant secours aux victimes. Heureusement, les pompiers de Canet-en-Roussillon savent se serrer les coudes. Grâce aux équipes d’"Appels d'urgence", découvrez la vie quotidienne d’une caserne très conviviale et suivez des personnalités très attachantes comme Marine, une mère de cinq enfants qui ne ménage pas sa peine sur chaque mission, ou encore Luc, 29 ans, qui doit assister une maman sur le point d’accoucher : une première pour le jeune pompier. Il devra vite s’aguerrir car certaines interventions mettent les nerfs à rude épreuve comme les noyades qui ne cessent d’augmenter : plus 10% par rapport à l’an dernier, surtout les noyades d’enfants où chaque seconde compte pour sauver des vies...
Entre incendies à répétition dans les corons, carambolages sur l'autoroute du Nord saturée de poids lourds, interventions hors normes, les pompiers du Pas-de-Calais connaissent des journées chargées avec une intervention toutes les 4 minutes.
Destination l'Est de la France, à Nancy, car dans cette région, les gendarmes sont confrontés à des missions de plus en plus nombreuses concernant des bagarres entre voisins. Pour une place de parking, de la musique un peu trop forte, des deux-roues trop bruyants, les injures fusent et les habitants en viennent vite aux mains. Ajoutez les violences conjugales, les rixes entre adolescents et la compagnie de Nancy se retrouve sur tous les fronts pour essayer de ramener le calme dans de petits lotissements pourtant réputés tranquilles. Des interventions sensibles, surtout dans cette région proche de la frontière avec l'Allemagne où tout se complique avec la multiplication des petits trafics en tout genre : cigarettes de contrebande, produits high-tech « tombés du camion » et drogues. Cette petite délinquance donne du fil à retordre aux gendarmes et empoisonne la vie quotidienne des habitants.
Les 119 pompiers de Cannes se souviendront longtemps de cet été de folie : le festival du cinéma international était programmé non pas au printemps, mais en plein mois de juillet, au cœur de l’affluence touristique. Résultat, ils se sont retrouvés en première ligne pour gérer les stars, la foule des fans déchaînés et les bousculades de la montée des marches. Mais aussi toutes les répercussions de cet événement mondial sur la ville saturée de visiteurs : fêtes trop arrosées, malaises, accidents de la route. Sans oublier les traditionnelles interventions de l’été sur les plages : jeux aquatiques qui tournent mal, insolations et crises cardiaques. Deux mois d’été comme on les a rarement vus à Cannes.
Plongée au cœur de l’actualité : "Appels d’Urgence" en immersion dans une grande ville qui a fait plusieurs fois la Une des médias cet été : Marseille. Durant les grandes vacances, les 2 400 marins-pompiers de la deuxième plus grande ville de France n’ont pas chômé. A leur actif, plus de 128 000 interventions par an, mais les plus sensibles ont eu lieu durant ces grandes vacances. Les soldats du feu se sont retrouvés en première ligne, au milieu des règlements de compte qui ont émaillé les mois de juillet et août, pour tenter de sauver de jeunes victimes blessées par balles dans des affrontements entre bandes ou avec la police.Ils ont eu aussi fort à faire avec les fêtes sous tension du 14 Juillet : voitures brûlées, pétards surpuissants ont déclenché plusieurs incendies au beau milieu des habitations obligeant les pompiers à mobiliser leurs moyens les plus lourds afin d’éviter de nombreux drames. Des interventions difficiles dans une ville saturée de touristes depuis la Canebière jusqu’aux quartiers Nord en passant par les grandes plages populaires du littoral.
Immersion ce soir dans une unité d’élite de la police nationale : les motards de la préfecture de police de Paris. 200 policiers rompus aux missions à hauts risques : protection de personnalités menacées, escortes d’ambulances du Samu en urgence absolue ou encore transferts de détenus particulièrement surveillés. Mais le quotidien de ces 200 motards, c’est principalement la lutte contre la délinquance routière : les chauffards qui roulent à des vitesses excessives dans la capitale voire les refus d’obtempérer où il faut être capable de prendre tous les risques pour interpeler des conducteurs ultra dangereux. Résultat, les compagnies moto sont toujours sur la brèche, nuit et jour. Pour preuve : les motards de la préfecture de police cumulent plus d’un million de kilomètres à leurs compteurs chaque année...
Courses-poursuites sur les petites routes du littoral, interpellations surprises à domicile, les équipes d’"Appels d’Urgence" ont passé l’été avec les gendarmes de la Côte d’Azur.Loin de la brigade débonnaire des "Gendarmes de St Tropez", place aux unités qui traquent le flagrant délit dans le Var. Des gendarmes surentraînés circulant en voitures banalisées pour surprendre les délinquants en pleine action.Ces derniers mois, les 150 militaires de la compagnie de Hyères dans le Var ont eu fort à faire pour mettre fin aux rodéos urbains, intervenir auprès des chauffards à deux-roues qui empoisonnent la vie des habitants, ou encore affronter un autre fléau : les home-jackings avec des agresseurs particulièrement violents attaquant leurs victimes à domicile pour voler bijoux et voitures. Les équipes d’"Appels d’Urgence" ont également suivi le peloton d’intervention, une unité d’élite, qui fait la chasse aux conducteurs sous emprise de stupéfiants. L’occasion de découvrir comment ils s’en prennent à des bandes de trafiquants très redoutés des surveillants de prison : ces délinquants payés pour ravitailler les détenus en drogues, téléphones portables et alcools en les expédiant par-dessus le mur d’enceinte.
Paimpol, Lannion, Perros-Guirec : ces joyaux des Côtes d'Armor attirent durant les vacances plus de trois millions de visiteurs. Une ambiance familiale et bon enfant, sauf sur les routes. Les 110 gendarmes de la région en savent quelque chose. Les forces de l'ordre traquent sans répit les délinquants de la route. Il faut faire preuve de beaucoup d'autorité et de persuasion pour convaincre les conducteurs de souffler dans l'éthylotest, maîtriser ceux qui refusent de se laisser interpeler et calmer les passagers en plein délire causé par l'excès de boissons et de stupéfiants.
Durant huit semaines, une équipe a suivi des femmes extraordinaires, les infirmières et médecins du Samu de Toulouse, chaque jour confrontées à des tragédies hors du commun. Elles interviennent sur les routes, ou sur des impressionnants accidents du travail dans les grandes usines de la zone industrielle. Un maçon a eu le torse sectionné par une gigantesque disqueuse, un ouvrier agricole la main broyée par une déchiqueteuse à bois. Ces interventions fortes en émotion s'enchaînent sans répit à raison de 1600 appels par jour au standard. Qu'elles soient jeunes médecins comme Lise, 27 ans, ou secouriste plus confirmée comme Anne-Laure, 35 ans, ces urgentistes au féminin n'ont jamais perdu leur sang-froid pour sauver la vie de victimes. Ce sont les véritables anges gardiens du Samu de Toulouse.
Les 90 pompiers de Creil, la plus grande agglomération du département de l'Oise, à 45 kilomètres au nord de Paris, doivent protéger 130 000 habitants. Ils interviennent dans des secteurs sensibles, au cour de cités parfois difficiles. Ils effectuent 5000 interventions par an, le plus souvent dans des quartiers délaissés où médecins, livreurs et autres dépanneurs hésitent souvent à se rendre. Leur devise est de secourir toutes les personnes en détresse, où qu'elles soient et peu importent les risques. Incendies de pavillons ou de voitures, accidents domestiques à répétition ou victimes d'agressions et de règlements de compte font partie de leur quotidien. Les pompiers de la caserne Gisèle Grelier, située elle-même en plein quartier sensible, sont sur tous les fronts.
Chaque année, on déplore 500 morts en deux-roues et 10 000 blessés, dont certains resteront handicapés à vie. Pour prendre la mesure de ce fléau, il suffit d'embarquer avec les urgentistes du SAMU. Les équipes d'"Appels d'urgence" sont parties avec ceux de Saint-Etienne, en Haute-Loire, un département aux conditions de circulation souvent difficiles. Là-bas, une centaine de médecins et d'infirmiers sont sur tous les fronts des accidents de deux roues. Face à cette hécatombe, le SAMU de Saint-Etienne déploie les grands moyens : hélicoptères, véhicules rapides et chirurgie lourde pour des interventions souvent en urgence absolue.
Les gendarmes de la compagnie d'Evry dans l'Essonne, au sud de Paris, font la chasse aux délits : cambriolages nocturnes, vols de deux-roues ou encore dealers souhaitant faire la loi sur leur territoire. Sur les grands axes du sud de la capitale, les gendarmes traquent la violence routière, spécialité des fous du volant : grands excès de vitesse, conduites dangereuses et astuces pour tenter d'échapper aux poursuites comme la fabrication de faux permis de conduire. Mais avec près de 20 conducteurs contrôlés chaque jour, il devient très compliqué aux chauffards d'échapper aux coups de filet des gendarmes de l'Essonne.
Les unités de choc du GRIMP, le Groupe de recherches et d'interventions en milieux périlleux, interviennent principalement pour des situations à hauts risques ou lors de grandes catastrophes comme les inondations dramatiques de l'automne 2021 dans le sud de la France. Mais ils peuvent aussi intervenir pour sauver des habitants coincés dans leur cave, retrouver des randonneurs perdus dans la montagne, ou évacuer des blessés au pronostic vital très engagé. Gros plan sur le travail d'une unité d'élite du Gard, qui intervient dans les Cévennes, une région très belle mais aussi très sauvage et parfois hostile.
C’est un phénomène maintenant généralisé : de plus en plus de grandes villes se dotent d’une police municipale pour assurer la tranquillité des habitants. Et souvent, elles n’ont plus rien à envier aux forces de la police nationale. Démonstration à Orléans dans le Loiret : une centaine d’agents de la police municipale patrouillent dans les rues. Une partie d’entre eux sont répartis dans des brigades choc : celle de surveillance et d’intervention, un peu l’équivalent des BAC de la police ; une autre surveille les transports en commun. Mais, on y trouve aussi une des plus grandes brigades canines de France avec 16 maîtres-chiens ou enfin une unité moto. Résultat : des interventions spectaculaires le soir à la sortie des bars ou en centre-ville pour éviter des bagarres entre bandes. Ces brigades ne chôment pas, en liaison permanente avec un centre de vidéosurveillance équipé de 200 caméras, elles réalisent plus de 700 interpellations par an…
Autour d'Annecy, les lacs et les montagnes font chaque année le bonheur de millions de touristes. Mais pour les équipes du SAMU du Centre Hospitalier Annecy Genevois, ce sont toujours des interventions à haut risque. En hélicoptère dans des massifs difficiles d'accès ou en voiture dans des vallées reculées, ces urgentistes doivent s'adapter à toutes les situations.
Unité d'élite, la Brigade des sapeurs-pompiers de Paris est parée pour faire face aux sinistres même les plus impressionnants, tels l'incendie qui a frappé la cathédrale Notre-Dame ou l'explosion dans un immeuble du IXe arrondissement quelques semaines plus tôt. Face aux situations les plus urgentes, les soldats du feu savent faire preuve de discernement, fruit d'une formation assidue, et disposent de moyens conséquents pour protéger la population de la capitale. Ils doivent parfois porter secours eux-mêmes aux urgentistes du Samu qui affrontent des cas plus extrêmes comme les accidents vasculaires ou les crises cardiaques.
Les pompiers de la caserne de Belfort Sud assurent près de 10 000 interventions chaque année, dont les accidents de la circulation. Les frontaliers, qui matin et soir font des kilomètres pour aller travailler en Allemagne ou en Suisse, y sont particulièrement exposés. Les soldats du feu ont également connu une série noire à la fin de l'année 2021 : des incendies à répétition aux quatre coins de la ville. Heureusement, ils peuvent compter pour ces interventions exceptionnelles sur le renfort d'une unité d'élite : le Groupe de Recherches en Milieu Périlleux qui prend en charge les missions les plus dramatiques.
Imaginez une des plus grandes villes de la banlieue parisienne, Argenteuil dans le Val d’Oise, une zone urbaine extrêmement dense, une circulation d’enfer matin et soir, une gare qui brasse 15 millions de passagers par an et au beau milieu, une caserne de pompiers sur la brèche. 110 soldats du feu qui n’ont qu’une obsession dans cette banlieue tentaculaire : arriver à temps pour éviter que les accidents ne prennent trop d’ampleur, circonscrire les feux avant qu’ils ne s’étendent aux zones pavillonnaires, transporter au plus vite les blessés en deux-roues entre la vie et mort, ou soigner sur place les victimes d’agressions. Résultat : Les missions s’enchaînent à toute allure pour les pompiers d’Argenteuil avec 560 interventions par mois, dont certaines à couper le souffle.
Dans les Bouches-du-Rhône, les équipes d' "Appels d’Urgence" ont passé deux mois avec des pompiers qui ont fort à faire : ceux de la ville d’Arles, la capitale de la Camargue, 54 000 habitants. Au centre, une cité historique avec ses petites rues et ses places médiévales qui attirent des milliers de touristes. Mais compliquent aussi toutes les interventions des soldats du feu notamment en cas d’incendies. Et tout autour : de grands ensembles modernes avec leurs barres d’immeubles ou leurs zones pavillonnaires particulièrement denses où les pompiers sont appelés pour des interventions souvent mouvementées : la nuit des bagarres et des agressions, et le jour, des accidents de la circulation à répétition. Heureusement, les habitants peuvent compter sur des soldats du feu qui ne ménagent pas leurs efforts : des plus expérimentés comme Hervé, 30 ans de métier confronté à l’incendie d’une maison, aux plus jeunes comme Nathan qui doit intervenir après une bagarre au couteau.
Direction Argelès-sur-Mer, la capitale des campings l’été en France. A 20 km de Perpignan, Argelès-sur-Mer est une petite ville en temps normal, mais une immense station balnéaire qui voit sa population multipliée par 15 en juillet et août. 10 000 habitants l’hiver et plus de 150 000 l’été : les 30 policiers municipaux de la commune ne savent plus où donner de la tête. Tous les soirs, il faut intervenir dans des campings grands comme des quartiers pour y maintenir le calme après des fiestas trop arrosées ou des bagarres entre voisins. Dans la journée, ils ont des kilomètres de plages à surveiller, envahis par 80 000 touristes. Il faut venir en renfort des 50 sauveteurs accaparés par les noyades, les coups de chaleur, les malaises : en tout, près de 3 000 interventions par jour. Et en même temps, les policiers doivent surveiller les lotissements désertés où ils font la chasse aux cambrioleurs à l’affût du moindre objet de valeur.
Chaque été, les pompiers et les gendarmes de l'autoroute A7, l'autoroute du Soleil qui mène vers le Sud, ont fort à faire pour assurer la sécurité des vacanciers. Durant les grands départs des vacances, ils sont sur tous les fronts : la gestion des plus gros bouchons de l'année, des accidents en série, des malaises quand le soleil tape. Mais il faut compter aussi avec les délinquants en tout genre qui suivent les vacanciers à la trace, notamment sur les aires d'autoroute : cambriolage de camping-cars la nuit ou vols de cartes bancaires le jour.
Le refus d'obtempérer est un délit routier en constante augmentation, qui se manifeste dans toute la France. Pour en comprendre la portée, les équipes d'"Appels d'urgence" ont suivi les gendarmes de l'escadron de sécurité routière de Châteauroux dans le centre de la France. Certains d'entre eux sont de véritables pilotes d'élite, qui conduisent les véhicules rapides d'intervention, de tout nouveaux bolides capables d'accélérer jusqu'à 260 km/h, en service sur l'autoroute A20 qui rejoint Paris à Toulouse. Ils sont en première ligne pour traquer les grands délinquants de la route, les chauffards et les excès de vitesse qui ont fait dix morts dans ce département l'année dernière.
"Appels d'urgence" prend la direction du soleil de la Côte d'Azur. Un littoral de rêve de plus en plus prisé, chaque été, par des dizaines de milliers de touristes. Les urgentistes de Fréjus-St Raphaël ont l'habitude de ces périodes chaudes. Mais avec la crise du Covid, la variole du singe et surtout la fermeture des urgences voisines de Draguignan, ils doivent, cette fois-ci, faire face à un afflux de 37% de patients en plus. Alors pour les médecins, infirmières et aides-soignants, c'est un rythme infernal. Ils cherchent des brancards, plâtrent, diagnostiquent, réaniment et enchaînent les gardes notamment au SMUR, l'unité mobile d'intervention des urgences. Noyades, arrêts cardiaque, accidents de la circulation, l'été, c'est minimum 6 interventions par jour.
Dans la ville de Lyon, comme dans tant d'autres municipalités, le centre-ville est le lieu de rendez-vous de la grande et petite délinquance. Pour faire face à ces fléaux, la police municipale est souvent sur les dents afin de lutter contre ces formes de criminalité. Des vols à l'arraché, des trafics en tous genres et des bandes de pickpockets sont les principaux aspects de cette délinquance qui agit de jour comme de nuit. "Appels d'urgence" suit le quotidien des policiers municipaux qui essayent, avec les moyens dont ils disposent, de protéger les citoyens lyonnais.
A l'hôpital de Melun, au sud de Paris, les urgences accueillent plus de 87 000 patients par an, soit 238 quotidiennement. Le rythme des interventions qui se succèdent sans répit est impressionnant. Toute la détresse humaine est ici réunie : crises cardiaques, accidents de la circulation ou encore blessés traumatisés à la suite d'agressions. Entre zones urbaines denses et campagnes reculées, la zone de couverture de ce SAMU de Seine-et-Marne complique particulièrement la situation. Il faut le plus grand sang-froid aux équipes du SAMU, des médecins les plus expérimentés aux conducteurs des ambulances, pour parvenir chaque jour à faire des miracles et sauver des vies quand chaque minute compte.
En Ardèche, au sud du Massif central, les gorges, les rivières et les montagnes font le bonheur des touristes et des randonneurs. Mais cette nature sauvage est parsemée de pièges en tous genres avec des territoires escarpés et des routes sinueuses. C'est un véritable cauchemar pour les services de secours qui reçoivent près de 120 000 appels à l'aide par an. Pompiers et médecins du SAMU doivent retrouver des vacanciers qui se perdent, des chasseurs qui chutent dans des crevasses ou des conducteurs qui ratent un virage. Pour les tirer d'affaire, il faut appeler les unités d'élite spécialisées du service d'incendie et de secours, de vrais baroudeurs tout-terrain, qui, avec l'appui des hélicoptères, décollent plus de 200 fois par an.
Dans les centres-villes où se côtoient zones piétonnes, tramways et pistes cyclables, la circulation des voitures est de plus en plus réglementée. Pour faire respecter ces nouvelles règles, les polices municipales sont en première ligne. Dans certaines villes, les relations sont plutôt tendues entre les polices municipales, qui traquent les chauffards et effectuent des contrôles en tous genres, et les automobilistes. C'est le cas à L'Haÿ-les-Roses et à Sucy-en-Brie dans le Val-de-Marne.
Les parachutistes sont amenés à intervenir dans les opérations militaires sensibles. Parmi eux, on trouve une petite unité d'élite que tous les soldats rêvent d'intégrer : les groupes commandos. 200 parachutistes sont triés sur le volet et largués derrière les lignes ennemies pour y effectuer des missions de sabotage ou de renseignement. Les tests de sélection des commandos figurent parmi les plus difficiles de l'armée française et réunissent dépassement de soi, moral à toute épreuve, mais aussi ruse et débrouillardise. Ces épreuves s'enchaînent sur 15 jours dans un rythme d'enfer, avec des examinateurs impitoyables et des situations hyper réalistes qui en font craquer plus d'un.
Les services d'urgence accueillent de plus en plus de personnel féminin, que l'on retrouve très souvent en première ligne. Coline, jeune sapeur-pompier marseillaise de 25 ans, joue au foot dans l'équipe féminine de l'OM. Quant à Julie, une jeune maman de 35 ans et urgentiste expérimentée, elle intervient sur les secteurs les plus difficiles de la ville. Rencontre avec des femmes qui ont fait de leur passion leur métier.
Avec l'explosion des achats sur Internet, la priorité de la compagnie de gendarmes spécialisée dans la lutte anti-cambriolages de la banlieue de Lyon est de lutter contre la multiplication des vols de colis. Entre les livreurs indélicats et les voleurs dans les halls d'immeubles, tout est convoité : des vêtements aux appareils électroménagers en passant par les smartphones, très recherchés. Les gendarmes multiplient les opérations coup de poing contre ces nouveaux délits qui empoisonnent la vie quotidienne des habitants. Ils traquent sans répit des bandes organisées qui pillent directement les grands entrepôts des zones industrielles ou multiplient les effractions dans les quartiers pavillonnaires désertés en journée.
Durant les vacances, la population du golfe de Saint-Tropez est multipliée par dix, mélangeant richissimes plaisanciers à la foule de vacanciers des congés payés, ce qui donne du fil à retordre aux célèbres gendarmes de Saint-Tropez immortalisés par les films de Louis de Funès. Mais aujourd'hui, de Port Grimaud à Sainte-Maxime, ils ne traquent plus les nudistes mais des cambrioleurs audacieux qui pénètrent les villas en plein jour alors même que les occupants sont encore là, ou poursuivent les dealers qui écument la côte. Mais les militaires doivent aussi faire la police dans le golfe auprès de touristes inconscients filant en excès de vitesse à jet-ski ou sachant à peine naviguer et manquant de chavirer.
A Perpignan, la capitale des Pyrénées-Orientales située à quelques encablures de la Méditerranée et de la frontière espagnole, le quotidien n'est pas toujours de tout repos pour les 300 gendarmes qui assurent la sécurité des communes environnantes, de Banyuls à Canet-en-Roussillon. De jour comme de nuit, ces hommes et ces femmes travaillent sur le terrain : violations de domiciles, accidents de la circulation et conducteurs imprudents, à l'image de ces "voitures chameau", des véhicules en surcharge de bagages qui menacent à tout moment de provoquer un accident sur l'autoroute des vacances. La Brigade nautique, elle, surveille les plages de la Méditerranée et fait parfois de drôles de découvertes, comme ces obus de la Seconde Guerre mondiale enfouis dans le sable depuis 80 ans et qui menacent d'exploser à quelques mètres des baigneurs.
La Ciotat, station balnéaire de la Côte d'Azur, est un lieu de vie agréable dans un cadre provençal pour ses 35 000 habitants, entre Méditerranée et parc national des Calanques. Mais pour certains, le quotidien est bien différent lorsque retentissent les sirènes des urgences. Les hommes et les femmes du SMUR de La Ciotat sont en première ligne, avec huit interventions par jour en moyenne. Sonia, médecin de 36 ans, est appelée pour un cas difficile : un bébé de moins d'un an a perdu connaissance. La jeune femme doit aussi savoir gérer le stress des parents. Jeune médecin de 35 ans, Sébastien doit prendre en charge un ouvrier mal en point après une chute de 7 mètres. Chaque seconde compte pour ces héros en blanc.
Chaque été, les gendarmes des autoroutes du sud de la France ont la hantise des journées noires : celles des grands départs et pire, celles des chassés-croisés entre juilletistes et aoûtiens. Au milieu d'une circulation folle, ils doivent prendre en charge des touristes ingérables : les conducteurs de caravanes qui ne maîtrisent pas leur attelage ; des automobilistes en plein stress qui font un malaise à 130 km/h ; des aires d'autoroute qui se transforment en foire d'empoigne. Et c'est sans compter les grands délinquants de la route : les conducteurs alcoolisés qui mettent en danger les vacanciers ou encore les trafiquants de drogues au volant de go-fast, ces bolides qui foncent en provenance d'Espagne, vers le nord de la France, en transportant d'énormes cargaisons de stupéfiants.
Partout en France, les urgences sont sous tension et les équipes du SAMU sont particulièrement sollicitées. C'est aussi le cas à Clermont-Ferrand où, entre grande ville et petits villages perdus au pied des volcans, le SAMU effectue plus de 30 interventions par jour. Il faut à chaque fois agir le plus vite possible car, souvent, la vie se joue à une minute près. Heureusement, les 37 médecins disposent d'un atout de poids : deux hélicoptères qui leur permettent de faire des miracles, comme sauver in extremis la vie d'un adolescent terrassé par un AVC ou encore secourir un bûcheron gravement blessé au milieu d'une forêt.
Réputée pour son célèbre pont, son Palais des papes et son festival, la ville d'Avignon attire chaque année des milliers de touristes. Pourtant, Avignon est aussi classée parmi les villes les plus dangereuses de France. Pour faire face à la délinquance, la Brigade anti-criminalité est en première ligne. Pendant trois mois, les équipes ont suivi le quotidien de ces policiers d'élite, surentraînés et spécialistes du flagrant délit. Après un nouveau règlement de compte qui a fait deux morts, ils ont décidé de frapper un grand coup au coeur des cités sensibles afin de traquer les dealers, avec, à la clé, des saisies spectaculaires de cocaïne et de résine de cannabis. L'autre préoccupation de la BAC, ce sont les cambriolages en hausse. Entre courses-poursuites et interpellations musclées, leurs interventions se révèlent souvent délicates.
Pour assurer la tranquillité des habitants, les 400 policiers de la ville de Perpignan sont continuellement sur le pont, de jour comme de nuit et, en première ligne, les 80 hommes et femmes de Police secours. Dès qu'il y a un appel, ce sont eux les premiers à intervenir. Entre les bagarres de fin de soirée, les trafics et les excès en tout genre, leurs nerfs sont régulièrement mis à rude épreuve. Ils doivent également savoir faire preuve de calme et de psychologie face à des situations délicates.
Le Tarn-et-Garonne est le 6e département le plus meurtrier de France. Une vingtaine de gendarmes du PMO, le peloton motorisé de Montauban, sont en première ligne pour intercepter les chauffards. Ils patrouillent sur l'autoroute A20 sillonnée chaque jour par 70 000 automobilistes, mais aussi sur les petites départementales de campagne. Killian, jeune gendarme de 24 ans, est prêt à prendre tous les risques pour neutraliser un homme armé. Très expérimenté, Florian a un flair imparable pour repérer les chauffards sous l'influence d'alcool ou de drogue. Face à certains conducteurs très remontés, Charlène, gendarme de 27 ans, doit toujours garder son calme.
Les 190 gendarmes de la compagnie de Compiègne, au nord de Paris, effectuent 7000 interventions par an, soit presque 20 par jour. Leur quotidien est difficile : de nombreux cambriolages, des disparitions inquiétantes de mineures, mais aussi la surveillance de l'autoroute du nord. Celle-ci constitue la voie d'accès directe au supermarché de la drogue en Hollande, à quelques heures de là, et inonde le département de stupéfiants. La consommation de drogues se banalise dangereusement, notamment auprès des automobilistes. La seule solution pour endiguer ce phénomène très inquiétant est de multiplier les barrages surprises pour éviter les accidents. Entre les environs chics de Compiègne et les quartiers populaires de Noyon, chaque patrouille des gendarmes recèle son lot d'imprévus.
Direction le Nord de la France, dans la Somme, une région réputée pour la chaleur de ses habitants. Mais pour les 2500 pompiers du département, c'est l'urgence permanente. Chaque jour, ils reçoivent près de 300 appels. Pendant plusieurs semaines, le magazine a suivi le quotidien des deux casernes parmi les plus sollicitées du département. La première est celle d'Amiens. Implantés en centre-ville, les pompiers de cette grande caserne y font plus d'une centaine de sorties par semaine. Entre agressions, malaises et accidents domestiques, leur sang-froid sera mis à rude épreuve. Sans parler des accidents de la route, très nombreux sur le vaste réseau routier autour de la ville. A 40 km de là, les hommes et les femmes de la caserne d'Abbeville, eux, vont être confrontés à des incendies et vont devoir effectuer des interventions spectaculaires.
Chauffards, accidents, vols, rébellion et violences en tous genres : c'est le quotidien des hommes et des femmes de la plus grande compagnie de gendarmerie d'Ile-de-France, celle de Montmorency. Au Nord de Paris, à seulement 15 km de la capitale, c'est une zone en apparence tranquille, très prisée des familles. Mais les apparences sont parfois trompeuses. Et l'un des principaux dangers ici, ce sont les chauffards qui sillonnent les routes départementales : excès de vitesse, conduite dangereuse, refus d'obtempérer, sans compter les rodéos sauvages.
A Grenoble, la police réalise près d'une centaine d'interventions par jour. Toutes les unités sont régulièrement confrontées à des situations extrêmement tendues : cambriolages, règlements de compte ou lutte contre les dealers. Par ailleurs, les refus d'obtempérer ne cessent d'augmenter. Il y en a eu 270 à Grenoble l'année dernière. De plus en plus, ce ne sont pas des délinquants chevronnés, mais des citoyens ordinaires, prêts à prendre tous les risques pour échapper à de simples infractions routières. Pendant deux mois, de jour comme de nuit, les équipes d'"Appels d'urgence" ont partagé le quotidien de ces policiers dans la lutte contre la délinquance.
A Lyon, les 182 médecins et infirmiers du Samu gèrent toutes sortes d'interventions : une tentative de suicide dans le métro, un enfant qui tombe du troisième étage, ou encore un blessé par fusil d'assaut dans une impressionnante scène de guerre. Pour les cas les plus graves, ils embarquent en hélicoptère. Ce sont les missions les plus éprouvantes et il y en a plus de quatre par jour chaque année.
A Boulogne-sur-Mer dans le Pas-de-Calais, vous allez vivre au plus près les missions difficiles d’une police nationale qui passe à la contre-attaque. Les 200 policiers du commissariat doivent affronter une situation difficile : la ville est particulièrement dynamique avec ses immenses plages et son aquarium, le plus grand d’Europe. Mais la délinquance explose : plus 20% en 2022. En cause : des bagarres, des règlements de compte… Mais aussi des cambriolages : il y en a un tous les deux jours sur la ville. En première ligne, les unités de Police-Secours : celles que vous appelez en cas d’urgence. Elle doit faire face à tous les imprévus, notamment des tensions entre voisins, souvent de simples rixes mais qui peuvent vite dégénérer en affrontements violents. Et pour traquer les délinquants, il y a les policiers expérimentés de la BAC, la brigade anti-criminalité. Dans leur collimateur : les agressions et les vols avec violence.
C’est bien connu, la Côte d’Azur est l’une des destinations préférées des Français l’été. Durant les vacances, sa population est multipliée par 8 ! Alors, avec une affluence pareille, ce paradis pour touristes se transforme rapidement en cauchemar pour les services d’urgence. Le Samu de Toulon et ses 50 médecins et infirmières, est tous particulièrement expérimentés et habitués aux interventions compliquées. Mais cet été, ils ont connu une saison d’enfer avec en moyenne 5 sorties par jour, et des sorties dont ils se souviendront. En cause, le carnage des deux-roues : conduites à risque, collisions frontales et accidents dramatiques où chaque minute compte pour sauver des victimes par dizaines. Et surtout, une série noire de noyades qui concernent de plus en plus de jeunes enfants ou adolescents qui ne savent pas bien nager. Mais là aussi, les urgentistes du Samu de Toulon ont réalisé des miracles au cours d’interventions très émouvantes.
N’allez pas dire aux 2000 pompiers de l’Allier qu’il ne se passe rien dans leur département du centre de la France. Toutes les 19 minutes, ils partent en intervention. Et souvent pour des missions hors normes durant lesquelles ils doivent se débrouiller seuls, loin de tout. Dernièrement, rien ne s’est passé comme prévu et il a fallu faire appel aux groupes d’intervention de choc pour diverses missions. Les pompiers ont dû extraire un cheval de 500 kg qui se noyait dans la vase, secourir des randonneurs blessés dans une gorge difficile d’accès avec un hélicoptère indisponible, ou encore faire face à une exceptionnelle attaque de frelons asiatiques à la piqûre mortelle chez certaines victimes allergiques… Sans compter les accidents sur la route de la mort, cette nationale, parmi les plus dangereuses, qui traverse le pays d’Est en Ouest. Vous allez comprendre pourquoi les pompiers de l’Allier sont en surchauffe avec plus de 130 appels par jour au standard du 18.
La ville de Beauvais, à 100 km au nord de Paris, est connue des touristes du monde entier pour sa splendide cathédrale. Mais pour ses 60 000 habitants, Beauvais est l'exemple parfait de ces villes moyennes confrontées à la délinquance au quotidien. On y déplore huit crimes ou délits commis chaque jour en moyenne. Pour y faire face, cinquante agents de la police municipale traquent jour et nuit le moindre trouble à la tranquillité publique. Le centre-ville est le théâtre de bagarres en tout genre liées à l'alcool, à des soirées très arrosées, à des rixes entre automobilistes ou entre petits trafiquants de drogues. Les interventions musclées se multiplient lors des week-ends ou à l'occasion de grands rassemblements très agités comme la fête de la musique, particulièrement mouvementée.
En région Rhône-Alpes et en Corse, lorsqu'il s'agit de missions d'urgence vitale, la solution de la dernière chance passe par les hélicoptères jaunes et rouges de la Sécurité civile : 37 engins parmi les plus modernes, répartis sur 23 bases, et pilotés le plus souvent par d'anciens militaires de l'armée française qui, toutes les 33 minutes, sauvent une victime. Pour faire partie de cette élite, il faut avoir le coeur bien accroché car les missions sont souvent très risquées et les urgentistes de la Sécurité civile n'ont pas le droit à l'erreur. A chaque intervention, les pilotes accomplissent de petits miracles.
A Orange, dans le sud de la France, les guerres entre voisins font partie des interventions plutôt compliquées à gérer pour les 35 policiers municipaux. Mais il y a aussi les rixes dans la rue, l'alcool au volant ou les chauffards. Ville de 29 000 habitants, au magnifique patrimoine culturel et historique, Orange a enregistré en 2022 plus de 1000 crimes et délits. 77 caméras de surveillance permettent de repérer en direct tout ce qui trouble la tranquillité de la ville, surtout durant les grands festivals, notamment de musique techno, qui attirent des centaines de touristes déchaînés.
C'est un paysage magnifique qui attire des milliers de touristes et de randonneurs chaque année : les gorges de l'Ardèche. Mais la descente de cette rivière sauvage tourne vite au cauchemar pour les 3000 pompiers du département. Ils interviennent alors sur d'invraisemblables embouteillages de kayaks, des embarcations prises dans les rapides et qui se retournent alors même que beaucoup de touristes ne savent pas nager. Les sauveteurs doivent enchaîner à un rythme effréné avec près de 60 sorties par jour l'été. Des missions toutes plus périlleuses les unes que les autres. Et c'est sans compter sur les interventions exceptionnelles de cette année durant laquelle l'Ardèche a accueilli un million de touristes.
Avec trente médecins, huit ambulances et jusqu'à 2800 appels par jour qui donnent lieu à plus de 45 interventions quotidiennes, le Samu des Bouches-du-Rhône est l'un des plus grands de France. Justine, Mariam et Elisa ont toutes moins de 30 ans et certaines font leurs premiers pas au Samu de Marseille dans un quotidien sous haute tension : celui des accidents de scooter, des crises cardiaques ou des agressions violentes qui engagent souvent un pronostic vital. Elles partagent leurs exploits, leurs moments de doute et surtout leur dévouement de tous les instants pour sauver des vies.
Noyon, dans l'Oise, près de Compiègne, est une petite ville de 13 000 habitants. Pour assurer la protection des habitants, une brigade de 45 gendarmes est toujours sur la brèche avec 150 interventions par mois. Quand ils sont confrontés à des événements qui sortent de l'ordinaire, les gendarmes doivent se débrouiller pour y faire face de jour comme de nuit. Au cours des émeutes de l'été 2023, ils ont dû protéger le centre-ville de plusieurs bandes de casseurs. Mais ils ont également affronté une série noire de conflits de voisinage et, enfin, il a fallu faire face à la recrudescence de violences au sein des familles qui auraient pu dégénérer en drames sanglants.
Intercepter des chauffards qui roulent à plus de 160 km/h sur des routes limitées à 90, prendre en chasse des bolides qui se font la course sur voies rapides, mais aussi frayer un chemin dans les embouteillages à une ambulance en urgence vitale, ce sont les missions à hauts risques des motards de la police nationale. On en compte environ 1900 dans toute la France et les places sont chères. A l'école motocycliste de Sens dans l'Yonne, la seule en France pour toute la police, Tanguy, Romain et Marie, jeunes gardiens de la paix qui rêvent de devenir motards, racontent leur quotidien. Tous ne seront pas diplômés.
Des milliers de bouteilles d'alcool et des dizaines de milliers de paquets de cigarettes passent chaque jour frauduleusement la frontière avec le Luxembourg. Pour mettre fin à ce trafic, les gendarmes de Lorraine multiplient les contrôles. Le plus souvent, il s'agit de simples particuliers ou de petits commerçants désireux de faire des économies ou d'arrondir les fins de mois. Mais parfois, les gendarmes sont confrontés à de gros trafiquants, prêts à tout pour garder leur marchandise. Ils luttent également contre un autre fléau : les cambriolages.
Avec 400 sorties par jour et plus de 140 000 interventions par an, les pompiers des Bouches-du-Rhône, dont le domaine d'intervention s'étend autour de grandes agglomérations comme Marseille, Aix-en-Provence ou encore Arles, connaissent un rythme de travail soutenu. Les paysages variés et magnifiques du troisième département le plus peuplé de France attirent les touristes toute l'année. Les 6900 pompiers font de la sécurité routière leur priorité. En cas d'urgence vitale, l'hélicoptère basé à Marignane intervient, piloté par Magali, une des deux seules femmes pilotes de la sécurité civile. Sa maitrise et son expérience font des miracles.
Les refus d'obtempérer empoisonnent de plus en plus le travail des policiers. Ces automobilistes, pas nécessairement de grands délinquants mais souvent des conducteurs ordinaires, n'hésitent plus à forcer un contrôle de police parce qu'ils ont un peu trop bu ou qu'ils conduisent sans assurance ni permis. A Roubaix, dans le Nord, ces délits de fuite se multiplient. A trois kilomètres de là, il y a la frontière et les policiers français ne peuvent pas poursuivre ces chauffards en Belgique. C'est le quotidien des brigades de nuit, aux missions particulièrement mouvementées. Elles traquent sans répit des automobilistes, souvent sous emprise d'alcool, voire de nouveaux produits stupéfiants comme le protoxyde d'azote, un gaz aux effets dévastateurs dont raffolent les jeunes.
Les 2800 pompiers du Val d'Oise reçoivent environ 800 appels par jour. Le département n'est pas de tout repos. Entre grands ensembles HLM et immenses zones pavillonnaires, le moindre incendie peut se transformer en catastrophe. Les pompiers doivent en éteindre près de 400 par mois. Cette prouesse s'ajoute aux interventions hors norme : maîtriser un forcené, porter secours dans des quartiers difficiles que beaucoup de services publics ont déserté et parfois même se déployer sous protection de la police.
En Lorraine, 90 militaires, les escadrons de sécurité routière, sont affectés jour et nuit à la surveillance des routes de Meurthe-et-Moselle. Ils font la chasse à des automobilistes hors de contrôle qui roulent complètement ivres, des voitures folles en grand excès de vitesse qui sèment la panique dans les villages, ou encore des conducteurs ayant tellement abusé de stupéfiants qu'ils s'endorment au beau milieu de la chaussée.
Emeutes urbaines, opérations coup de poing, interventions sensibles : les polices municipales sont désormais en première ligne contre la délinquance, comme à Dreux, en Eure-et-Loir, une ville moyenne de 30 000 habitants à une heure de Paris. Sur place, les 22 agents de la police municipale sont en permanence sur la brèche. Pour rétablir le calme dans des cités difficiles, ils doivent parfois sortir casque et bouclier. Pour tenter de limiter le fléau des cambriolages qui empoisonnent la vie des habitants, 70 caméras quadrillent la ville afin d'interpeller au plus vite les voleurs en action ou d'interrompre des bagarres en pleine rue.
Lorsque que des nouveaux gendarmes apprennent leur affectation dans la région de Meaux en Seine-et-Marne, ils savent qu’ils ne vont pas chômer avec plus de 20 interventions par jour. En effet, les environs de cette ville de 50 000 habitants à 50 km à l’Est de Paris donnent beaucoup de fil à retordre aux forces de l’ordre. En cause, un immense réseau routier emprunté par toutes sortes de délinquants : du chauffard alcoolisé ou sous emprise de stupéfiants, aux fous du volants addicts aux grands excès de vitesse, sans oublier les trafiquants de produits volés ou de contrefaçons qui vont écouler leurs marchandises dans la capitale. Alors les 170 gendarmes de la compagnie de Meaux multiplient les contrôles routiers à risques et les opérations anti-trafiquants avec, à leur compteur, plus de 4700 délits constatés chaque année.
Direction la frontière belge, à moins de 40 km du nord de la France, à Charleroi en Belgique, une des plus importantes métropoles du pays qui compte 425 000 habitants à la recherche d’une vie tranquille. Mais avec la proximité de la frontière, la ville doit mener une lutte de tous les instants pour endiguer agressions, vols et cambriolages qui ne cessent d’inquiéter la population.