C'est un nouveau phénomène qui fait fureur dans les cités : les combats clandestins. Pas de règles, pas de ring, pas de gants : des jeunes s'affrontent dans les parkings ou les hangars désaffectés. Inspirés du free-fight dont les compétitions sont interdites en France, ces face-à-face sont violents et tous les coups sont permis. En cas de KO ou de blessures graves, il n'y aura pas de médecin pour porter secours aux adversaires. Nous avons pu suivre ces combats organisés dans le plus grand secret où beaucoup d'argent liquide circule : les milliers d'euros des parieurs clandestins. Aux États-Unis, traders et golden boys échangent les coups dans les cages de free-fight lors de soirées organisées dans des boîtes de nuits huppées. Œil au beurre noir, mâchoires cassées, ici aussi la violence est de mise. À New York ou elles sont pourtant interdites, ces rencontres servent d'exutoire au stress des affaires et les montées d'adrénalines qu'elles procurent sont un excitant puissant pour ces businessmen en mal de sensations fortes. Enquête également en Thaïlande ou de plus en plus de jeunes Français partent s'entraîner dans des camps de boxe. Ils y apprennent des techniques de violence extrême dans des usines à boxer qui exploitent parfois des enfants en les faisant combattre sur les rings.