Avec 10 millions de visiteurs par an, Rome est la troisième ville la plus visitée en Europe après Paris et Londres. Visiter la Cité éternelle, c'est remonter le temps... Le Colisée pour l'Empire romain, la Villa Borghèse et ses joyaux de la Renaissance ou encore le Vatican et la célèbre place Saint-Pierre où tant de papes et de pèlerins ont défilé. Ce patrimoine culturel exceptionnel, associé à un art de vivre unique, a fait de Rome la capitale mondiale de la « dolce vita ». Mais aujourd'hui, la ville et ses splendeurs sont en danger. Rome doit faire face à l'emprise de la mafia, omniprésente. L'an dernier, le conseil municipal jugé corrompu, a même été dissout. Le nouveau maire a décidé de faire le ménage. Il vient de nommer un juge anti-mafia, Alfonso Sabella, pour remettre de l'ordre dans la capitale. L'une de ses missions : s'attaquer aux groupes criminels qui se sont illégalement appropriés la plage publique d'Ostie, la station balnéaire de Rome, et faire détruire bars et restaurants édifiés sans permis de construire. Dans le centre historique, les autorités regagnent aussi du terrain face à des hôteliers, des restaurateurs et des vendeurs ambulants sans scrupule, prêts à tout pour faire de l'argent aux mépris des règles d'urbanisme, de voirie et d'hygiène. Il y aussi le problème des faux guides touristiques, employés par de véritables agences et qui arnaquent les vacanciers. Nous avons infiltré l'une des plus grandes d'entre elles. Autre problème combattu par la nouvelle mairie, le hooliganisme et les nostalgiques du fascisme… Nous avons pu pénétrer l'univers des Ultras de la Lazio de Rome, l'un des deux clubs de football mythiques de la capitale. À la veille d'un grand match, ils vont s'allier avec les terrifiants hooligans polonais pour mettre la ville à feu et à sang ! Néo-fascistes, mafieux et arnaqueurs, bienvenue à Rome à l'heure du grand nettoyage.