Dans cet épisode de ViragIna, Aude GG revient sur l’histoire du combat pour l’interruption volontaire de grossesse en France, de la 1ère guerre mondiale au procès de Bobigny jusqu’à la promulgation de la loi Veil en 1975. L’avortement en France a été un long combat pour les femmes. Aude GG revient sur l’histoire de l’interruption volontaire de grossesse en France, des suites de la 1ère guerre mondiale au procès de Michèle Chevalier à Bobigny en 1972. Elle était accusée, avec 3 complices, d’avoir aidé sa fille Marie-Claire à avorter. Maître Halimi réussit à faire acquitter sa cliente, pour la première fois dans l’histoire. La loi devait alors changer, c’était une certitude. C’est Simone Veil, Ministre de la Santé du gouvernement français, qui a été chargée de présenter le texte de loi. Des débats extrêmement tendus se sont déroulés à l’Assemblée Nationale, Simone Veil a été, quant à elle, victime d’attaques violentes, notamment sur son passé. La loi Veil est finalement votée le 15 janvier 1975, pour une durée de 5 ans. L’adoption définitive de l’IVG n’aura lieu qu’en 1979. Il est à noter que ce droit fondamental des femmes, est aujourd’hui remis en question en Europe et dans le monde, comme récemment en Alabama.
Dans cet épisode de ViragIna, Aude GG revient sur l’histoire du droit de vote des femmes mené par Louise Weiss. Inspirée par les suffragettes anglaises qui, dès 1903, ont milité pour le droit de vote, des femmes s’unissent pour faire entendre leurs voix dans les scrutins électoraux dès les années 30. En France, un personnage s’est démarqué pour faire avancer cette cause, c’est la journaliste, écrivain et conférencière Louise Weiss. Le 29 avril 1945, les femmes ont le droit de voter pour la première fois.
Dans cet épisode de ViragIna, Aude GG revient sur la Loi no 83-635 du 13 juillet 1983 dite loi « Roudy », du nom de Yvette Roudy, ministre des droits de la femme de (1981-1986), est une loi pour l'égalité professionnelle entre les femmes et les hommes qui travaillent en entreprise. La Loi no 83-635 du 13 juillet 1983 dite loi « Roudy », du nom de Yvette Roudy, ministre des droits de la femme de (1981-1986), est une loi pour l'égalité professionnelle entre les femmes et les hommes qui travaillent en entreprise. La loi du 4 juillet 1975 interdit de rédiger une offre d’emploi réservée à un sexe, de refuser une embauche ou de licencier en fonction du sexe ou de la situation de famille sauf motif légitime, mais la féminisation de certains métiers à encore un peu de mal à passer En 1976, la directive européenne du 9 février introduit la notion d’égalité de traitement qui vise à passer d’une égalité formelle à une égalité réelle. La directive enjoint les Etats à prendre des mesures afin de supprimer toutes les dispositions discriminatoires envers les femmes et contraires au principe de l’égalité de traitement.
Dans cet épisode de ViragIna, Aude GG revient sur les 101 mesures en faveur de l’autonomie et des droits des femmes, proposées au Conseil des Ministres du 26 mai 1976 la journaliste et écrivaine Françoise Giroud, alors secrétaire d'État chargée de la Condition féminine. Afin de changer les lois en profondeur, ces mesures prennent en compte l’ensemble des aspects de la vie d’une femme, de sa naissance, à sa retraite. : Françoise Giroud présente la liste des réformes à accomplir en cinq ans, destinées à améliorer le sort des femmes et, comme elle écrit plus exactement : l'équivalent social. Le but de ces mesures est « la reconnaissance par la société d’une valeur égale. Le libre exercice de droits et de devoirs égaux ». Et si tout ça semble clair aujourd’hui, dans les années 70 c’était plus compliqué.
Dans cet épisode de ViragIna, Aude GG revient sur l’histoire du MLF (Mouvement de Libération des Femmes), créé par Anne Zelenski. Anne Zelenski a fondé des 1967, un petit groupe mixte : le FMA. En s’associant à d’autres groupes, le FMA a formé le MLF. Des points de départs différents, mais des revendications communes : l'égalité hommes-femmes dans le travail et les tâches domestiques, la liberté des femmes à disposer de leur corps, l'accès libre et gratuit à l'avortement, la lutte contre les violences faites aux femmes et notamment le viol. Dans un premier temps, les réunions du MLF sont réservées aux femmes, et même si cette mesure se veut provisoire, très vite les hommes veulent se joindre au mouvement, avec parfois une grosse motivation Les militantes du MLF investissent l'espace public et manifestent. Elles écrivent et dessinent aussi. Plus aucun sujet de société n’est abordé sans que la question des femmes devienne centrale.