Dans le sillage du mouvement Black Lives Matter, des statues à la gloire de l’ère coloniale ont été barbouillées de peinture, voire déboulonnées, lors de manifestations antiracistes. La présentatrice de "Twist", Bianca Hauda, parcourt les rues de Zurich, où l’artiste Jan Morgenthaler avait déplacé quatre statues en 1999. Faut-il faire table rase d’un passé dérangeant ou au contraire, l’expliquer et le décrypter? Guidé par la curiosité, le nouveau magazine culturel d'ARTE interroge autour d’une question en lien avec l’actualité les artistes et les créateurs d’une métropole européenne. Avec des rubriques ludiques et incisives, Twist se confronte à toutes les formes d’art pour susciter le débat et sortir des sentiers battus. Un peu partout dans le monde, des manifestants déboulonnent des statues à la gloire du passé colonial et raciste. À Zurich, la présentatrice de "Twist", Bianca Hauda, rencontre l’artiste Jan Morgenthaler qui avait déplacé des statues en 1999. Au Kunsthaus, Kader Attia s’attache à réparer l’histoire, et au Theater Spektakel, Elia Rediger présente un opéra mémoriel qui n’enjolive pas le passé. À Paris, la Réunionnaise Françoise Vergès mène des actions contre le général Gallieni, connu pour son intransigeance face aux rebelles. Et à Copenhague, Dan Stubbergaard conçoit des monuments en adéquation avec notre époque.