Im Frühjahr 1944 verdichten sich die Anzeichen, dass ein großer Schlag gegen Hitler-Deutschland bevorstehe. Am 6. Juni 1944 ist es soweit: Mit der Landung von 150.000 alliierten Soldaten in der Normandie beginnt die größte Invasion der Geschichte. Kurz nach Mitternacht steigen 24.000 Fallschirmjäger hinter den feindlichen Linien aus ihren Flugzeugen. In den frühen Morgenstunden landen außerdem Zehntausende Soldaten.
Der Vormarsch der amerikanischen und britischen Truppen im Sommer 1944 gestaltet sich schwierig. In der flachen Landschaft der Normandie behindern dichte Hecken die Sicht und bieten den deutschen Truppen eine gute Deckung. Zur gleichen Zeit fechten die US-Marines auf der Pazifikinsel Saipan eine ihrer größten Schlachten dieses Krieges aus. In der Heimat verschickt das Kriegsministerium die gefürchteten Telegramme, die den Angehörigen den Tod eines Soldaten anzeigen, in einer Anzahl, die noch im Jahr zuvor unvorstellbar gewesen wäre.
By June 1944, there are signs on both sides of the world that the tide of the war is turning. On June 6, 1944 — D-Day — in the European Theater, a million and a half Allied troops embark on one of the greatest invasions in history: the invasion of France. Among them are Dwain Luce of Mobile, who drops behind enemy lines in a glider; Quentin Aanenson of Luverne, who flies his first combat mission over the Normandy coast; and Joseph Vaghi of Waterbury, who manages to survive the disastrous landing on Omaha Beach, where German resistance nearly decimates the American forces
En juin 1944, il y a dans les deux hémisphères des signes que le vent tourne. Le 6 juin 1944, le Jour J, sur le théâtre des opérations européen, les troupes armées alliées fortes d’un million et demi d’hommes s’embarquent pour l’une des plus grandes invasions de l’Histoire, celle de la France.
Parmi eux se trouvent Dwain Luce, de Mobile, parachuté derrière les lignes ennemies ; Quentin Aaneson de Luverne, qui effectue sa première mission de combat en vol au dessus de la côte normande, et Joseph Vaghi de Waterbury, qui parvient par miracle à survivre au désastreux débarquement d’Omaha Beach où la résistance allemande décime les forces américaines. C’est le jour le plus sanglant de l’histoire des Etats-Unis depuis la Guerre de Sécession, avec près de 2500 tués.
Les Alliés parviennent toutefois à établir une tête de pont de 68 kilomètres sur le Mur de l’Atlantique de Hitler réputé imprenable et ce jour-là, 150 000 hommes débarquent sur le sol français. Ils se retrouvent rapidement enlisés dans le bocage normand, face aux troupes allemandes résolues à leur faire payer très cher chaque centimètre de territoire. Pendant des mois, les Alliés ne mesurent leur progression qu’en mètres et subissent beaucoup plus de pertes que prévu.
Au pays, quoiqu’attentifs aux nouvelles officielles du front données par radio ou par les actualités filmées, ainsi qu’aux listes des victimes publiées dans les journaux, les citoyens américains, anxieux, font de leur mieux pour poursuivre normalement le cours de leur existence. Mais à travers tout le pays, les télégrammes, tant redoutés, du département de la Guerre continuent à arriver à un rythme inconcevable.