Lise Payette, féministe et souverainiste. Féministe par ses racines, celles de sa grand-mère, Marie-Louise, dont on a appris à connaître les maximes. Et féministe par ce que lui a enseigné le travail de terrain plutôt que les livres. Lise Payette a consacré sa vie aux femmes, sa plus grande source d’inspiration et d’ambition. Elle aurait souhaité, en tant que première ministre dédiée à la condition féminine, en faire plus lors de ses années en politique. Elle en aura finalement fait plus par ses milliers d’heures à la télévision et ses milliers d’auditeurs. Ses téléromans, de La bonne aventure en passant par Les Dames de cœur et Marilyn, ont amené les femmes à réaliser qu’elles pouvaient prendre des décisions pour elles-mêmes, et les hommes à se voir autrement. Mais le travail de Lise Payette, la grande communicatrice, avait commencé bien longtemps avant. Cinquante ans plus tôt, pour être exact, avec l’émission de radio Interdit aux hommes, puis, à la télé, avec Appelez-moi Lise. Aux Francs-tireurs, c’est elle qui doit cette fois répondre aux questions de Benoît Dutrizac.