Depuis près d’un an, le monde vit une véritable crise du lait. Les prix sur les marchés internationaux se sont effondrés et les producteurs, un peu partout sur la planète, sont à la merci de ces fluctuations. Certains pays comme les États-Unis n’ont jamais réglementé leur marché laitier. D’autres, comme la France et la Suisse, ont abandonné le système de quotas. Tandis qu’au Canada on se demande si la gestion de l'offre est toujours le modèle à privilégier. GESTION DE L’OFFRE AU QUÉBEC- Les producteurs laitiers d’ici sont moins vulnérables aux soubresauts des marchés à cause de la gestion de l’offre. La signature récente d’ententes de libre-échange vient toutefois ouvrir une brèche dans ce système qui protège la production locale, mais qui limite aussi l’expansion des gros joueurs. EUROPE : UN VIRAGE DIFFICILE - La fin des quotas en Europe a été un virage important. Bien des producteurs de lait se retrouvent dans une situation difficile. Et dans certains pays la crise se prolonge. LES ÉTATS-UNIS : UN MARCHÉ - Aux États-Unis, la production de lait se fait dans un environnement totalement déréglementé. Mais il y a un prix à payer pour produire dans un marché libre. Portrait du Wisconsin, l’un des plus gros états laitiers chez nos voisins du sud. UN MODÈLE À CONSERVER? - Est-ce que la gestion de l'offre est encore le modèle à privilégier au Canada?