Dix ans : c’est le temps qu’a mis le Québec pour devenir le plus gros producteur de canneberges biologiques au monde. Les ventes dans ce secteur ne cessent de progresser mais le chemin pour se rendre au sommet a été parsemé d’embuches. Après des décennies difficiles, l’industrie canadienne de la fourrure vit une certaine renaissance. En Nouvelle-Écosse, l’élevage des visons connaît une croissance phénoménale. Les ventes de maïs éclaté sont très importantes pour le monde du cinéma ; sans ces revenus, la très grande majorité des salles fermeraient leurs portes. Pour cultiver du maïs à éclater ça prend des régions chaudes. Alors en faire chez nous est quasi impossible, mais on a trouvé deux Québécois, à Ormstown en Montérégie, qui ont relevé le défi. On s’inquiète régulièrement de la diminution de la population de certaines espèces animales quand ce n’est pas de leur disparition pure et simple. Mais ce dont on parle peu, c’est de l’explosion d’autres espèces et il y en a plus que l’on pense.