On a tous remarqué que les fermes ne cessent de grossir. Au cours des dernières décennies, dans le monde agricole, on a associé la prospérité à la taille des fermes. Mais à contre-courant, on voit une autre tendance se répandre, le Small Farming. Il s’agit de très petites fermes qui demandent peu d’investissements et qui parfois génèrent autant de profits qu’une grosse ferme. Le monde agricole tente constamment de répondre aux demandes des consommateurs dans le choix des produits, des saveurs ou même dans le caractère d’une viande. Ainsi, en une vingtaine d’années les éleveurs de porcs ont dégraissé leurs bêtes pour s’ajuster aux préoccupations en matière de santé. Mais certains le déplorent et souhaitent retrouver des viandes plus persillées, plus grasses. Pour leur plus grand bonheur, voici que nous arrive d’Angleterre, un porc plus gros et surtout très gras, très, très gras : le Berkshire.La première définition que l’on peut donner de l’agriculture est simple, produire des denrées pour nourrir le monde. Mais ça peut-être plus que cela. Une culture ou un élevage très répandu dans une même région peut caractériser cette région, devenir sa marque de commerce. Mieux encore, la personnaliser pour attirer les touristes et façonner ses paysages. Dans le Bas Saint-Laurent c’est le projet autour duquel tout le monde se mobilise et la culture choisie est celle du lin. Les plus vieux herbiers de la planète datent du milieu du 16è siècle. On y trouve des spécimens de plantes de près de 500 ans, toutes séchées et qui ont perdues leur éclat mais que l’on conserve précieusement. Les herbiers permettent aux chercheurs de suivre l’évolution du monde botanique dans le temps et dans l’espace. À Montréal, l’un de nos plus précieux herbiers, celui de Marie-Victorin, vient enfin de se trouver depuis un peu plus d’un an, dans un habitat digne de sa valeur.