Après des années de guerre, alimentée par ses voisins, le Liban tente toujours de reconstruire une unité au sein de sa population déchirée. Le 14 février 2005, l’ancien premier ministre élu cinq fois en 12 ans, Rafik Hariri, a été assassiné. Toute une génération s’est alors soulevée pour mettre fin à l’ingérence syrienne. Des manifestations monstres se sont poursuivies pendant deux mois et ont provoqué le retrait des troupes syriennes du territoire libanais, après 29 ans d’occupation. Aux élections qui ont suivi ces événements, c’est le fils de Rafik, Saad Hariri et ses sympathisants qui remportent le pouvoir difficilement… mais cette révolution aura permis au Liban de tenir des élections, sans guerre, ni occupation étrangère, symbole d’un futur pour le Liban.