Il y plusieurs explications mais une seule conclusion pour les survivalistes : la catastrophe arrive et il faut s'y préparer dès maintenant. C'est pourquoi Bernard garde son sac d’évacuation à côté de son lit, prêt à s'enfuir à tout moment, Yoann a transformé son pavillon de banlieue parisienne en Base Autonome Durable (BAD et Catherine et Pierre ont fait construire un bunker dans leur jardin.
Dans l'histoire personnelle de nombreux survivalistes, il y a une brisure. Au-delà du politique, la recherche d'autonomie peut aussi être vue comme une thérapie pour des personnes qui cherchent à se reconstruire.
En quelques années, le survivalisme est devenu un marché énorme qui aiguise l'appétit des entreprises... Au risque de devenir une mode comme les autres. Ainsi, Alexis, bien qu'il dorme dans les bois, tient une chaine Youtube spécialisée dans le « bushcraf ». Il espère rencontrer de nouveaux sponsors au Salon du Survivalisme à Paris.
La défense est un des piliers principaux de la démarche survivaliste. Par essence individualistes, les survivalistes considèrent l'étranger, l'inconnu, comme une menace contre laquelle il faudra se défendre en cas de crise. C'est pourquoi Bernard nous possède plusieurs fusils et des milliers de cartouches à domicile. Alexis se contente de pratiquer des sports d'auto-défense.
Personne ne peut, ou ne veut, survivre seul. Les survivalistes prônent donc la formation de « clans » afin d'être prêts le jour J. En constituant ces clans, les survivalistes forment des micro-sociétés qui dessinent les contours d'un avenir possible. Un futur où la société n'existe plus, où seuls subsistent des petits groupes organisés et indépendants, sorte de tribus post-modernes...