Ils sont trois Pieds-Nickelés de Dunkerque. Trois nationalistes flamands français sur le retour, prêts à tout pour affirmer leur langue — qu’ils ne parlent pas — et leurs convictions. L’un des trois, le meneur, la grande gueule, la tête — chauve — plus près du bonnet que pensante, est tout fier d’être passé à l’acte : une lettre de menace de mort au principal d’un collège de Dunkerque, coupable à ses yeux de vouloir débaptiser son établissement pour lui donner le nom de Lucie Aubrac...