Ibiza, Goa, Bali, trois petits paradis. Prenez Bali, par exemple : le vert tendre des rizières en terrasses où de beaux enfants souriants mènent, indolents, leurs troupeaux de canards... Puis, dans les années soixante, quelques hyppies épris de nature et de spiritualité ont poussé les portes du paradis. Mais en 2000, les paradis ont été squattés par des anges qui planent d’un paradis dans l’autre, surfant sur la vague techno. Ça s’appelle la jet-set, et leur grand ordonnateur est aussi le prince des nuits parisiennes : Claude Challes. Comme il le dit lui-même : “L’enfer, c’est très cher. Le paradis, c’est gratuit.”