Au Maroc, rencontre avec une famille d'éleveurs nomades des montagnes de l'Atlas, qui effectue chaque année un périple de 17 jours en mai pour mener ses troupeaux de chèvres et de moutons dans les pâturages de Bouimarin. Cette longue marche à travers de hauts cols, et parfois des tempêtes de sable, n'est pas une mince affaire. Une fois arrivés à destination, les éleveurs y restent six mois. De leur côté, les bergers du village de Breb, en Roumanie, unissent, lors de la transhumance estivale, leurs troupeaux de brebis, dont le lait sert à fabriquer un fromage traditionnel. Ils travaillent également en famille.
Au Népal, à plus de 3 000 mètres d'altitude, Namche est le dernier village traversé par les prétendants à l'Everest. Tout ce qui est vendu au grand marché des sherpas est acheminé à dos d'hommes, de femmes ou d'enfants, car il n'existe aucune route. De l'autre côté de la planète, au Pérou, un autre commerce implique une longue marche difficile : celui de la pomme de terre. À 4 000 mètres d'altitude, au cœur de la cordillère des Andes, Anita fait pousser ses pommes de terre dans le sol de ses ancêtres, les Incas, selon une méthode ancestrale. Chaque semaine, elle transporte à pied ses paniers de 'papas' jusqu'au marché d'Urubamba, de l'autre côté de la montagne.
Kawa Karpo, montagne sacrée du bouddhisme tibétain ou le sanctuaire de la Vierge noire de Jasna Góra, en Pologne, attirent des foules de pèlerins. À Shangri-La, en Chine, Wang Shu entame son 16e pèlerinage au Kawa Karpo, montagne sacrée du bouddhisme tibétain qui culmine à 6 740 mètres. S'il préfère effectuer son voyage en solitaire, ce n'est pas le cas des 7 000 fidèles catholiques qui se rendent chaque année à Czestochowa, en Pologne, pour communier ensemble devant la célèbre Vierge noire du sanctuaire de Jasna Góra.