Recherché par Interpol et les autorités françaises depuis près de dix ans, Cyril Astruc - surnommé le « Prince du carbone » - est l'une des têtes pensantes du « Casse du siècle », la fraude aux quotas carbone : cinq milliards d'euros détournés des caisses des Etats européens. Autant d'argent qui devait notamment financer la lutte contre le réchauffement climatique et réduire les émissions de CO2. D'Israël à la Belgique en passant par les Etats-Unis, Cyril Astruc a toujours réussi à passer entre les mailles du filet. Un personnage haut en couleur, dont les facéties rappellent le film "Catch me if you can" et dont la traque nous est racontée en exclusivité par les juges, les enquêteurs français, belges, israéliens et les officiers d'Interpol.
En avril 2015, les douaniers thaïlandais interceptent plus de trois tonnes d'ivoire provenant du Kenya : les défenses sont cachées dans des containers estampillés « Feuilles de thé ». Au même moment, dans les faubourgs de Mombasa, au Kenya, Samuel Jefwa s'enfuit. Il est le cerveau de ce vaste trafic à échelle industrielle ; on le surnomme « Le Roi de l'Ivoire ». Très vite, lui et son frère Nicholas sont visés par une notice rouge d'Interpol. Les autorités kényanes et l'unité environnementale d'Interpol se lancent à leur recherche, en vain. Du Kenya à Singapour en passant par Seattle, aux États-Unis, l'enquête va révéler que les deux frères sont liés à des cargaisons d'ivoire livrées dans les ports du monde entier.