Kenya: premier contact avec la terre africaine, une chute libre de quelques secondes qui s'achève dans le cratère d'une île volcan. A 1.500 km plus au nord, en Ethiopie, un autre volcan, le Erta Ale va permettre à l'équipe Okavango de faire l'une des plus fantastiques descentes vers les entrailles brûlantes de la planète. Entre les deux, Nicolas et les hommes d'Okavango vont prendre un itinéraire, qui loin des sentiers battus, va les conduire chez les oubliés du temps, ces petites peuplades qui vivent aux confins de l'Afrique connue. Tout au long de la Rift Valley, cette immense fracture qui a cassé le continent en deux il y a dix millions d'années, Herbert Thomas, le scientifique baroudeur de l'opération Okavango a faire découvrir à Nicolas Hulot, le bureau de l'humanité.
Deuxième voyage de l'équipe Okavango en tanzanie qui tente de dresser l'inventaire des splendeurs de la planète.Partis à la recherche du Nil en 1865, Livingstone et sa cohorte de porteurs quittaient Zanzibar pour rejoindre le lac de Tanganyika par la route du sud, dite la "route des esclaves". En 1996, l'expédition Okavango emprunte la route du nord, dangereuse au siècle dernier, pour découvrir combien l'empreinte de l'homme a depuis modifié ces paysages, entraînant pour la faune et la flore des conséquences qui, aujourd'hui posent de nombreux problèmes. C'est l'aventure et le regard de toute notre équipe sur l'un des biotopes les plus riches de l'Afrique que nous nous découvrons durant cette traversée de la Tanzanie d'est en ouest.
Nouvelles découvertes pour les membres de l'équipe d'Okavango dans les paysages bibliques des hauts plateaux éthiopiens, puis près de Djibouti, là où le continent africain s'éloigne lentement du continent asiatique. Dans cette faille va se former un océan. Les hommes d'Okavango plongent profondément au large de Grande Comore, où vit un dinosaure des mers, le Coelacanthe, un poisson vieux de 250 millions d'années dont il subsiste encore quelques spécimens, mais pour combien de temps encore ? Cette troisième aventure commence donc dans les monts Semièn habités et cultivés par les Amharas, des chrétiens orthodoxes très respectueux des valeurs et des traditions.
Au 19ème siècle, de nombreux explorateurs anglais ont cherché, souvent en vain, les sources du Nil. Après des décennies d'expéditions harassantes, Speke, Baker et Stanley ont mis en évidence que le grand fleuve était une hydre à deux têtes et que les monts de la Lune, en Ouganda (mais pouvoir le prouver) abritaaient l'une des clés du mystère de sa naissance. Da fait, le grand fleuve africain possède plusieurs sources. Elles alimentent un réseau hydrographique complexe qui, de glacier -le plus beau continent- en torrents, de rapides en cascades, de lacs en marais, sillonnent une grande partie du territoire ougandais. L'équipe d'Okavango, en remonatant le dédale que constituent le Nil Albert et le Nil Victoria, partent sur les traces des explorateurs anglais. commencé dans la savane brûlante, le voyage s'achèvera dans les neiges de l'équateur.
Au 19ème siècle, le Dr David Livingstone est officiellement le premier Européen à avoir traversé le continent africain. Il a parcouru plus de 6.400 km de l'Afrique centrale aux littoraux Ouest et Est. Dans son exploration du Zambèze, il a découvert grâce aux guides Africains qui l'accompagnent, l'endroit du fleuve connu sous le nom de Moi oa tunya, la Fumée qui gronde. L'équipe d'Okavango partent sur les traces du célèbre docteur, et suivent le cours de ce grand fleuve d'Afrique qui court vers l'Océan Indien en s'énervant parfois. Le Zambèze est une voie royale pour comptempler la plus grande concentration d'animaux sauvages au monde. Il offre l'occasion unique de rencontrer ceux et celles qui vivent au contact permanent de cette nature si belle, si envoûtante, mais totalement imprévisible.
Il y a cinq siècles, les navigateurs portugais, à la recherche de la meilleure route vers les indes, tentent de contourner l'Afrique. Pendant 400 ans, pas un capitaine de navire parti doubler la pointe sud du continent africain n'eut l'idée d'explorer cet empire des sables qu'est le désert côtier du Namib baigné par l'Atlantique. Pourtant, il suffisait de se baisser pour rammasser les diamants par poignée. Par delà ces deux océans d'eau et de sable, existe un jardin extraordinaire. Mais il faut le mériter, car la nature l'a séparé de l'Océan Atlantique par deux immenses étendues arides : les déserts du Namib et du Kalahari. Cette sixième opération Okavango se plie aux exigences de cet itinéraire pour atteindre la plus belle oasis de ce monde: le delta de l'Okavango...
L'opération Okavango ne pouvait quitter l'Afrique australe sans faire une halte à Madagascar, la quatrième île du monde. Son isolement y a favorisé le développement d'une faune et d'une flore uniques. Il y a 200 millions d'années, la terre n'abritait que 2 continents : la Laurasie au nord et le Godwana au sud. Sous l'effet des forces tectoniques, ils se disloquèrent en plusieurs plaques qui partirent à la dérive, emennant avec eux des pans entiers de préhistoire. C'est ainsi que Madagascar, devenue île orpheline de l'Afrique, s'échappa à jamais dans l'océan Indien avec sa cohorte d'animaux bizarres qui allait devenir autant de lémuriens, de caméléons ou d'oiseaux-éléphants. L'expédition Okavango va sillonner ces mondes australs si particuliers, d'où l'Afrique semble étrangement absente.
A l'heure où les pôles ont livré la plupart de leurs secrets, la grande forêt équatoriale africaine, seconde plus vaste réserve de biodiversité de la planète après l'Amazonie, reste fort mal connue. La complexité de cet écosystème, son abord a priori hostile, rebutent et effraient. La forêt équatoriale est un monde à part, difficile et secret, qui recèle d'extraordinaires merveilles. Elle fait donc naturellement partie de l'inventaire dressé par l'équipe de l'opération Okavango sur ce continent. Cette authentique mission d'exploration menée du Gabon au nord Congo, conjointement avec des biologistes, primatologues, ornhitologues, botanistes et archéologues, va permettre de découvrir l'extrême richesse de la faune et de la flore de cette vaste zone forestière, second poumon de la planète.
L'opération Okavango se rend au Niger et au Tchad, deux pays parmi une dizaine d'autres, à se partager le plus grand désert du monde : le Sahara.Un dicton arabe affirme que le Sahara est le jardin d'Allah. Le Dieu des Justes y aurait enlevé toute vie humaine afin de disposer d'un espace où cheminer en paix. pourtant des hommes se sont adaptés à cette immensité de sable et de rochers. Ils ont exploité les oasis, tracé des pistes caravanières, fondé des cités au milieu des sables. Partis de Bilma sur la plus ancienne piste trans saharienne qui relie la Méditerranée au lac Tchad, les membres d'Okavango ont formé 3 équipes pour aller à la rencontre des peuplades nomades de l'Aïr et du Tibesti.