With the D-Day invasion in June 1944, the Allies finally establish a beachhead in France and begin to roll back the Nazi forces. In order not to dampen morale, the Allied High Command hides the true human cost of taking Normandy, both for the allied soldiers and for the unfortunate citizens of Northern France who will suffer enormous casualties as the Germans retreat and the Allies advance. Canada”s master of propaganda, John Grierson, explains why “withholding the truth” is not the same as spreading lies – such as German propaganda minister Joseph Goebbels has done throughout the war.
Le 6 juin 1944, les Alliés parviennent finalement à établir une tête de pont en France et à faire reculer les forces nazies. Pour ne pas freiner les ardeurs, l’état-major des forces alliées cache à la population le nombre de morts parmi les soldats alliés et parmi la population civile du nord de la France, prise en étau entre les Allemands qui battent en retraite et les Alliés qui progressent à l’intérieur du pays. Pour John Grierson, le grand maître de la propagande au Canada, il y a toute une différence entre « taire la vérité » et raconter des mensonges, ce que Joseph Goebbels, le ministre allemand de la Propagande, a fait pendant toute la guerre. Tandis que la guerre s’éternise, de plus en plus de personnes s’interrogent sur la situation des juifs en Europe. Malgré les rumeurs d’extermination de masse, les nazis n’ont jusqu’à présent rien révélé du sort tragique qu’ils ont réservé aux juifs et à certaines autres minorités. Enfin, les Allemands invitent le Comité international de la Croix-Rouge à visiter Theresienstadt, un camp de détention situé dans les environs de Prague, et dans lequel les conditions de vie ne semblent pas particulièrement difficiles. Mais cette visite est en fait une vaste mise en scène conçue pour jeter de la poudre aux yeux des observateurs du Comité international de la Croix-Rouge. Le camp de Theresienstadt sera reconnu plus tard comme l’une des nombreuses supercheries orchestrées par la machine de propagande allemande. En 1944, la tension monte au Japon devant l’épreuve de force qui attend les Japonais face aux Américains. Les deux pays sont en guerre depuis décembre 1941, mais l’armée américaine n’a pas encore tenté d’envahir le Japon. Le bombardement de Tokyo, en mars 1945, est un véritable choc pour les Japonais qui se pensaient invincibles, selon les dires de l’empereur Hirohito. Koyo Ishikawa, un photographe de la police japonaise, immortalise ce tragique év