Adaptation en deux parties du roman éponyme de Charles Dickens (et le plus politique des romans de l'auteur), paru en feuilleton de décembre 1855 à juin 1857. À travers l'histoire de la petite Dorrit, Dickens fait une satire des fonctionnaires anglais, de leur lenteur et leur paresse. En 1857, Arthur Clennam revient chez sa mère à Londres après six ans d'absence. Madame Clennam est une vieille dame, froide et austère qui vit retirée avec son énigmatique domestique Jérémie. Seule une jeune fille, Amy Dorrit, qu'elle emploie pour de menus travaux semble avoir conquis l'amitié de la farouche Madame Clennam. Arthur soupçonne qu'un lourd secret pèse sur le coeur de sa mère. Amy Dorrit, qui a une soeur snob, un frère débauché et qui se dévoue corps et âme à son père William, emprisonné pour dettes, nourrit une passion pour Arthur. Par un heureux hasard, M. Dorrit se trouve tout à coup à la tête d'un important patrimoine. Voilà la petite Dorrit riche, alors qu'Arthur, après une spéculation malheureuse, finit lui aussi à la prison de Marshalsea. Malade et désespéré, il est soigné par Amy Dorrit et apprend ainsi que la jeune fille l'aime. Sa richesse l'empêche de demander sa main jusqu'à ce que par un nouveau coup de théâtre, les Dorrit perdent leur fortune. Ainsi l'union d'Amy Dorrit et d'Arthur Clennam devient possible après la libération de ce dernier.