La mondialisation a toujours existé : on n’a qu’à penser aux désirs expansionnistes de l’Empire romain, à la route des épices, ou encore à celle de la soie. Toutefois, depuis trente ans, la mondialisation semble répondre à l’imposition d’un seul discours économique – le néolibéralisme – et d’un dieu nommé Libre marché, qui régit toute la planète. Les frontières se sont ouvertes, et les biens circulent comme jamais. Internet et les transports modernes ont eu tôt fait de transformer la Terre en un village.