Deux images satellite de l'épicentre du séisme turco-syrien, prises avant et après la catastrophe, révèlent son ampleur. Pourquoi le fait de regarder notre planète depuis l'espace nous donne-t-il l'impression de mieux voir ? Présenté par Sonia Devillers, le magazine qui analyse les images de notre époque. Six mois séparent ces deux images de Kahramanmaras : la première date de juillet 2022, la seconde du 8 février 2023, soit deux jours après le séisme de magnitude 7,8 qui a frappé la Turquie et la Syrie. Quand on déplace le curseur d'une image à l'autre, des immeubles disparaissent sous nos yeux. Ce type d'images circule aujourd'hui largement. Stephen Wood, de l'entreprise privée Maxar, détaille les coulisses de ces photos prises à 500 ou 700 kilomètres de la Terre. L'historien des sciences Sebastian Grevsmühl explique pourquoi les images satellite bouleversent notre perception du monde.