Le 27 septembre 2024, Benyamin Netanyahou déclenche l’assassinat de Hassan Nasrallah, chef du Hezbollah depuis plus de trente ans. En une image, il réaffirme son statut de chef de guerre, capable de faire basculer, d’un simple coup de téléphone, le destin de tout le Moyen-Orient. Sur ce cliché, le premier ministre israélien approuve à distance, dans le plus grand secret, une frappe pour éliminer le chef du Hezbollah qu’il traquait depuis plusieurs années. Nicolas Rouger est journaliste en Israël. Il analyse pour nous la portée et le sens caché de cette image. Benyamin Netanyahou s’est toujours présenté comme LE garant de la sécurité d’Israël. Une image qui s’est effondrée face au bilan catastrophique de la guerre à Gaza. Depuis, Netanyahou tente de reconstruire l’image d’un chef de guerre victorieux, explique Denis Charbit, professeur en sciences politiques.