Laurel Canyon was a rural oasis that brought out the talents of young musicians. They formed bands together, broke up those bands, and formed new ones. They perfected their music at local clubs and pretty soon the world took notice.
À cinq minutes de voiture de Sunset Boulevard, un canyon escarpé se faufile entre les collines d’Hollywood. Sur l’une des boîtes aux lettres, le premier d’une longue liste de noms qui deviendront immortels : Frank Zappa. Chris Hillman, David Crosby et Roger McGuinn, du groupe The Byrds, ne tardent pas à le rejoindre. Parallèlement, deux clubs d’Hollywood attirent toute la nouvelle garde de la musique folk, qui cherche à électrifier ses guitares après avoir entendu les premiers disques des Beatles. Au Troubadour et au Whiskey à Gogo, les concerts ne désemplissent pas. Bluegrass, folk, country, rockabilly, musique mexicaine traditionnelle : le spectre musical à moderniser est large pour tous ces jeunes artistes qui rêvent grand. Le soir la musique se poursuit plus haut, dans les collines, et attire les Doors, Stills, Nash and Young, mais aussi le jeune Harrison Ford, l’éthérée Joni Mitchell ou l’étrange Alice Cooper.