La tentative de coup d'Etat de la droite nationaliste en 1934 a pour effet de rassembler la gauche autour de l'antifascisme. Staline donne son accord au rapprochement des communistes avec le reste de la gauche républicaine, mouvement qui deviendra le Front populaire. Pétain commence à rassembler sous son nom les opposants à la démocratie au nom d'un pouvoir fort et antiparlementaire («C'est Pétain qu'il nous faut»). Les différents mouvements «nationaux» se rapprochent idéologiquement des régimes fascistes et nazis. Ils s'opposent à des mesures de rétorsion et à toute idée de guerre à leur encontre. C'est la majorité du Front populaire qui votera l'augmentation des crédits de guerre. Il est notable que Guillemin fut un des premiers historiens, à la suite notable de Marc Bloch, à dénoncer la démission des élites financières et politiques face aux Etats totalitaire et à leur trahision qui amena à la chute de la République.