Survivants de la longue route de l'exil, des réfugiés venus d'Erythrée, du Soudan, de Somalie, de Guinée, de République démocratique du Congo arrivent à Conques, au coeur de l'Aveyron. Là, une association, Limbo, entourée d'habitants accueillants, permet au groupe de se poser un temps. La réalisatrice pose sa caméra dans une bibliothèque, la cuisine d'une maison, un coin d'une ancienne grange. Un à un, les jeunes survivants entament avec elle un échange pour évoquer ce qui les a profondément marqué dans l'exil. A partir de mots notés, ensemble, ils commencent à écrire des chansons. Les neuf mélodies composées à cette occasion redessinent la route de l'exil, disent la douleur traversée et créent de la sorte un grand chant des vivants.