Le Québec est-il vraiment à l’abri de la crise de l’eau? Tandis qu’un quart de la population mondiale fait face à des enjeux d’accessibilité à l’eau potable de plus en plus importants, les Québécois sont habités d’un faux sentiment de sécurité.
L’eau potable se fait rare. Et qui dit rareté dit profit. Si le Québec a jusqu’ici échappé aux griffes du marché, les lois qui protègent notre eau sont floues, les infrastructures tombent en ruine et l’appel de l’argent se fait de plus en plus fort.
Pour plusieurs, l’exportation éventuelle de l’eau québécoise est inévitable. Face au stress hydrique de plus en plus important aux États-Unis, le secteur privé et les défenseurs de nos réserves d’eau se livrent un combat de tous les instants.
Parviendrons-nous à sauver notre eau… et notre avenir? En 2010, l’ONU décrétait que l’accès à l’eau potable est un droit humain fondamental. Pourtant, plusieurs communautés autochtones d’ici vivent sans eau propre depuis des décennies.